Avis L'Effondrement - Page 4

Très bonne série avec un format d'épisode intéressant d'une vingtaine de minutes.. scénario palpitant et extrêmement angoissant sur la nature humaine quand elle est se sent en danger

Attention événement !
Série absolument formidable sur Canal : une dizaine d'épisodes de 15 mn en un plan séquence, une tension comme on en trouve seulement dans certains grands thrillers hollywoodiens, des comédiens au cordeau, une réalisation époustouflante... Je n'ai pas de termes assez dithyrambiques pour décrire L'Effondrement. Attention, c'est assez éprouvant d'enchaîner plusieurs épisodes. Mais comme c'est aussi très addictif..

Très bonne série qui donne un avant gout de ce qui pourrait nous arriver dans quelques temps. Les plans séquences sont très bien réalisés mention spéciale pour l’épisode du bateau. Point négatif : les effets spéciaux le drone qui ne fait pas réaliste.

C'est bouleversant et ça prend beaucoup d'écho par les temps qui court. La réalisation en plan séquence est juste époustouflante. Bravo

Une série très ambitieuse tant sur le fond que sur la forme (1 plan séquence par épisode). Le résultat est immersif et bouleversant. Les épisodes sont inégaux en revanche. Notamment le 8e et dernier épisode, à fuire ! Arrêtez vous au 7e afin que cette série vous laisse un bon souvenir... si tant est qu'un tel sujet puisse être source de bons souvenirs !

L'idée est pas mauvaise, mais copiée sur les romans de Laurent Obertone "Guerilla". Le contenu de la série est bien moins épais, on reste sur notre faim.

Une superbe fiction, mais un récit sans histoire.

J'ai pris mon pied en regardant cette série. Pour les prouesses techniques, pour les touches d'humour bien placées (épisodes 3 et 8), parce que le choix des situations est très pertinent (il ne manque quasiment que le cadre urbain et les réactions de l'armée). Parce que les superbes scénarios rappellent que nous sommes capables du pire comme du meilleur. La chute du dernier épisode chronologique (c’est-à-dire le 7) est juste sublime.

Par contre, quand j'ai compris que les réalisateurs estimaient ne pas avoir fait une très belle pièce cinématographique mais un travail d'information... là j'ai déchanté direct.

« Ce n’est pas une dystopie, qui produit une distanciation. C’est quasiment un documentaire, dans un monde qui ressemble en tout point au nôtre pour que les spectateurs se projettent et sortent du déni. » (les producteurs)

« Prévoir l’effondrement, ce n’est pas être pessimiste, c’est voir les choses telles qu’elles sont. » (un des réalisateurs)

Le déni de quoi exactement ? Ce fameux "effondrement généralisé" (au singulier, donc) n'est jamais défini, son processus encore moins décris, il est tout simplement mis sous le tapis. Dans ce récit, d'où vient la pénurie d'énergie et, donc, d'approvisionnement des supermarchés/pompes à essence/services publics/systèmes de paiement/... ? Embargo ? Solidarité internationale anti-extractiviste ? Mythe d'une grève sans fin qui bloquerait pour le plaisir de bloquer et ne re-démarrerait rien ? Fantasme de la fin subite et définitive des énergies fossiles ? On a seulement droit à un avant/après "événement" global, derrière lequel tout le monde peut imaginer ce qu'il veut. C'est pratique, mais ce n'est pas du tout la même chose que décrire la "réalité".

Les réalisateurs peuvent nuancer dans des interviews - qu'une partie très minoritaire de l'audimat lira ou écoutera - en expliquant, à raison, que les "effondrements" (ou "délitements") seront espacés dans le temps et qu'ils ont déjà commencé. Le fait est que ce n'est pas le récit qu'ils vendent, or cette différence de diagnostic change tout en termes d'imaginaires et de réponses données à la situation.

Puisque leur "effondrement" est une situation de survie imminente, nous sommes réduit·e·s d'un seul coup à une somme de psychologies individuelles. Exit les ensembles qui produisent les situations, exit les contextes, en somme la politique (comme de se battre, ou perdre, collectivement pour l'approvisionnement prioritaire des hôpitaux).

Leur surenchère de l'angoisse en devient tout de suite moins appréciable (c'est vendeur, certes, mais ce n'est pas une excuse). Une des scènes les plus risibles à ce titre, si on part du principe qu'elles sont censées être du registre "réaliste", est la fin du première épisode. spoiler: Le vol en supermarché des jeunes est présenté comme le casse du siècle, aussi stressant qu'une prise d'otages, et - surtout - leur copain resté derrière semble prisonnier pour toujours de l'enfer citadin dont il n'avait qu'une seule occasion de fuir, celle qui vient de lui passer sous le nez.


Histoire de préciser, ce n'est pas les scènes de violence ou les drames (épisode 2) qui me semblent irréalistes, mais l'absence d'histoire (jour J). Les réalisateurs disent qu'il serait intéressant de pouvoir produire des épisodes sur "l'après-chaos", une sorte de retour du "civilisé", ils nourrissent ainsi le mythe millénariste d'une renaissance post-effondrement alors que l'histoire n'est pas cyclique. C'est le maintenant et sa suite qui seraient intéressants de décrire, d'arrêter avec les mythes.

Bref, un énorme plaisir à regarder, mais gâché lorsqu'on comprend qu'il vient alimenter ce grand "récit commun" imprécis et indéfini de l'effondrement généralisé, censé mobilier les foules. Une belle illustration de ce que le récit imprécis de "l'effondrement systémique" peut produire comme imaginaires.

Très intéressant et sans temps morts mais dommage que ça manque un peu de moyens...

La Critique de ma femme : bof.

Extra, les liens entre les épisodes sont magiques, je regrette juste que ceux-ci soient un peu court en durée, c'est tellement bien fait qu'on en aimerait plus...

Tout est génial dans cette série, scénario, réalisation, acteurs. Une très bonne série française, vue il y a un bon moment, j'attendais avec impatience une nouvelle saison mais est-elle prévue?

J'ai pas du tout aimé, je m'attendais à mieux en pire... on est très loin dans les épisodes de la sauvagerie des gens car à mon avis je pense que çà sera pire que les épisodes de la série..
La race humaine est bien pire...les gens seront encore plus fous, encore plus tarés...
Y'a qu' à voir aujourd'hui la réalité comment deviennent les gens rien que pour une manif ils cassent tout...ils pillent.. alors pour le grand chaos, .
De plus le titre n'est pas assez percutant

J'avoue que je m'étais un peu ennuyé au début mais la suite est vite prenante. Le choix narratif est important: il juxtapose des épisodes indépendants et non linéaires, nous plongeant dans des situations de gravités différentes. Ces ellipses narratives assurent un rythme ultra-rapide! Il y a déjà plusieurs jours de décalage entre le premier ( J+2) et le second épisode (J+5) et on sent que la situation s'est vite aggravée. Le dernier épisode (L'émission) est en fait le premier (J-5), il est donc le moins impressionnant, et pour cause: il nous situe à notre époque, où personne n'écoute les lanceurs d'alerte. Bref, un scénario quasi apocalyptique qui tient en haleine et qui est tout à fait plausible. Côté acteurs: il y a Philippe Rebbot et Audrey Fleurot que j'apprécie beaucoup. Le seul reproche: on reste sur notre faim avec des épisodes très courts de 20 à 30 minutes environ! En contrepartie, on est dans l'action dès les premières secondes, sans préliminaires inutiles....

Alors que Don't Look up (2021) traite ama très maladroitement des causes de la fin inéluctable du monde actuel, la série l'effondrement (2019) traite des divers aspects de cette fin du monde selon une chronologie s'accélérant dans chaque épisode. Elle traite concrètement le fait que les mêmes causes précipitant notre humanité dans le chaos rendront effroyables les conséquences du chaos. Et montrer les choses concrètement est bien plus efficace que les métaphores plus ou moins ratées de Don't look up (la comète).
Ces causes sont connues, c'est individuellement notre cerveau humain primitif imparfait, piloté par des priorités remontant à la préhistoire (manger sans limite, se reproduire sans limite, avoir des infos pour manipuler, faire partie d'un groupe et le dominer, etc...).
La série est interdite aux moins de 10 ans, perso je l'interdirais aux moins de 70ans parce que c'est très déprimant de voir l'humanité telle qu'elle est et où cela va la conduire. En même temps, elle montre que ceux qui agissent aujourd'hui en pensant que, foutu pour foutu autant en profiter un maximum, vont vite redescendre quand le chaos deviendra leur quotidien.
Le sujet a été traité également dans le roman Malevil (1972) de Robert Merle, porté à l'écran en 1981 et interprété par Michel Serraut et Jacques Dutronc, excellents.
La série est disponible sur Canal mais aussi sur la chaine youtube des « parasites » producteur de la série.
Ma note est de 4,5, j'ai enlevé ½ point pour l'épisode 7, un peu en dessous ama.
La série peut se regarder en démarrant par l'episode 8, flashback se passant chronologiquement avant le reste de la série.
Il a été placé en dernier vraisemblablement car Lubna Azabal joue dans l'episode 7 et l'épisode 8 et que ce positionnement aide à faire le rapprochement de son personnage dans ces deux épisodes.

Cette série est une véritable pépite !
"L’Effondrement" porte très bien son nom : on vit le bouleversement de l'intérieur avec tout ce que cela comporte de situations, d'émotions, de réactions, de désespoir, d'humanité, et d'individualisme. On voit la fin de l'humanité à travers l'effondrement d'un système tel qu'on peut le connaitre. On prend conscience de ses droits, de ses devoirs mais aussi de la chance et des risques possibles qui peuvent résulter de la folie de l'humain.
L'approche bien que fictive est d'une réalité déconcertante et criante de vérité(s). Elle dérange et questionne. Les acteurs sont d'ailleurs très à leur aise. Leur jeu offre une ambiance, une atmosphère tendue et réaliste à souhait. Elle nous met face à des problèmes actuels qu'il ne convient plus d'ignorer mais bel et bien d'affronter.

En effet, comment réagirait-on et que ferait-on si cela se produisait ?! Que serait-on capable de faire envers les autres et les nôtres ?! Jusqu'où pourrait-on aller ?!

Une série qui sort du lot par son côté ultra-réaliste à visée pédagogique sur les valeurs humaines et les savoirs qui tendent à se perdre.

Beaucoup d’originalité dans cette mini-série.
Je lis beaucoup de choses sur la technique, les acteurs, l’action, etc., mais la série doit être vue pour son message, même s’il est ici parfois maladroitement transmis.
La France peut produire des choses très intéressantes, telles cette série ou Calls, qui sortent de l’ordinaire. Les fans de films américains peuvent retourner voir TF1.
Je suis par ailleurs consterné par tous ces gens qui mettent zéro étoile à un film ou une série (comme je l’ai encore récemment pour 1917, par exemple). Quelle note mettront-ils à Mon curé chez les nudistes ?!!!
Il faut savoir reconnaître le travail accompli, les performances et l’originalité.