Soit un lycée d'une des sous-préfectures de Charente-Maritime, le (fictif) "lycée Voltaire".
Une (r)évolution : la seconde accueille pour la première fois des filles - il y en aura 11 pour plus d'une centaine d'élèves, dans l'ensemble de cet établissement public. La série va s'attacher à trois de ces lycéennes : Annick, Michelle et Simone.
Comme la plupart des feuilletons "scolaires", celui-ci (diffusé par Amazon Prime) suit l'année... scolaire - en l'espèce, 1963/1964. Les dernières images sont celles
d'un autocar hors d'âge (normal : vénérable véhicule sorti, en cette fin de premier quart du 21e siècle, de quelque remise à accessoires d'époque, pour le tournage) gagnant la capitale. Au fond dudit, deux ados assoupis, garçon et fille - on subodore la fugue..
. Et hélas, une "saison 2"...
De quoi auront été faits les 8 épisodes de cette "saison 1" ? Les prémices de l'affaire posés (la rentrée des classes, les filles pénètrent l'univers masculin du lycée de garçons), on espère une chronique enlevée, de moeurs au premier chef. On aura pourtant seulement une histoire vaseuse, à effets clinquants, à personnages mal dessinés, versant dans le raccourci et la caricature en permanence, voire le prêchi-prêcha de l'idéologie bien-pensante 2021, où (comme le proclame la graphie adoptée pour son titre-même), l'important, c'est le "X" ("MiXte").
Série qui gâche un sujet prometteur (l'émancipation par la mixité - ou pas...) et qui n'a même pas le mérite de la reconstitution formelle pointilleuse, cultivant les anachronismes, vestimentaires ou de langage, en particulier. Série où l'on doit subir à gogo une "musique" bastringue, tonitruante, horripilante. Série plutôt mal jouée, aussi - la prime au "surgé" Deladonchamps, plus amidonné que jamais.
Série barbante.
Série très dispensable !