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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2014
    Quatrième saison : la recette se rode, tout en permettant son lot de nouveauté. Ce coup-ci c’est au travers du prisme de la jeunesse que cette saison entend regarder la vie complexe et passionnante de la triste Baltimore. Rien à redire, une fois de plus. Je suis saisi une fois de plus par cette capacité à poser de nouveaux personnages à chaque saison, toujours aussi authentiques et passionnants. Autant saisi que face à cette maestria qu’ont les auteurs à faire vivre tout ça dans une mécanique scénaristique magnifiquement huilée, garantissant une tension permanente, un climax final diablement efficace, et les « aléas inattendus » qui savent enrichir et donner du sens au tout. Quand je vois ces saisons que j’enchaine sans perdre la passion, je me rappelle aux bonnes paroles de ce cher DanielOceanAndCo qui disait qu’il faut son lot de bouses pour apprécier les perles. Les productions HBO me démontrent à chaque série et à chaque saison le contraire. J’enchaine les diamants rares depuis quelques mois, dont ces quatre premières saisons de « The Wire » et je peux vous dire que, non, décidément non, s’habituer à l’excellence, ça ne retire vraiment rien au plaisir...
    this is my movies
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    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2012
    Mais où s'arrêteront-ils ? Nouvelle grande saison par le pool de scénaristes avec encore des personnages étonnants, des scènes 100 fois vues ailleurs mais içi tellement plus réussies et crédibles, des répliques de dingue, des acteurs hors-normes, de lieux communs balayés en 1 phrase, un regard et aussi une mise en scène encore plus aboutie pour une plongée en apnée au sein du système scolaire US (au niveau du collège) mais aussi les rouages de la politique (et encore, au niveau local). Avec l'intrigue des maisons abandonnées, on est tenu en haleine mais c'est rien comparé aux aventures d'Omar, la conquête de l'hôtel de ville et la gestion de l'après, les luttes de pouvoir au sein de la police, la construction de l'empire Marlo Stanfield et la renoncement (mais aussi l'impossibilité) des autorités à donner une éducation correcte à des mômes largués et mal entourés. C'est cru, noir, violent, insoutenable parfois et plus l'intrigue avance, moins j'aime les politiciens et je leur préfère presque les dealers. Peinture froide d'un monde pourri dans lequel toute bonne velléité est freinée par les ambitions des uns, les coups tordus des autres et tout ça dans un seul but : continuer de vivre comme tout était comme avant. Le résultat, c'est que les perdants de ce jeu sont l'intégrité, les rêves et les plus démunis. Tétanisant, déprimant et pourtant, on en redemande.
    cylon86
    cylon86

    2 246 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    "Sur écoute" poursuit son portrait de la ville de Baltimore dans cette quatrième saison au ton encore plus pessimiste qu'avant. En retrait, les enquêtes policières laissent place aux coulisses de la politique avec l'élection d'un nouveau maire (Aidan Gillen, excellent) et surtout à l'éducation, la série nous montrant alors l'impasse dans laquelle se trouvent les enfants qui sont ici au centre des 13 épisodes. Entre des statistiques truquées, des cours que les profs donnent en sachant très bien que cela ne sert à rien et des gamins sans cesse ramenés vers la rue et ses lois (la preuve avec Namond, fils d'un ancien membre de la bande à Barksdale et dont la mère le pousse à suivre la trace de son père), il est clair que ces enfants sont dans une impasse et personne ne peut y faire grand chose. Les temps changent également, Barksdale étant remplacé par un caïd qui change les règles du jeu et qui fait des victimes au passage. Si l'ensemble est plus sombre, il est toujours hallucinant de voir à quel point le regard des scénaristes envers les personnages est rempli de justesse et même parfois de tendresse. Les carrières évoluent, les personnages et leur ville aussi mais au final, la détresse et les cadavres restent les mêmes. Sans jamais dramatiser plus que nécessaire, la série se pose comme un regard juste et sombre sur le cœur d'une ville rongée de l'intérieur. Déprimant mais terriblement brillant.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2015
    Cette quatrième saison supplante la précédente qui pourtant avait atteint un niveau que je pensais justement impossible à dépasser ! Jusqu'où The Wire va s’arrêter dans ce qu'elle nous offre ? Certaines séries sont bien trop longues mais en l’occurrence celle-ci aurait bien mérité plus que cinq saisons ! Et dire qu'il ne m'en reste plus qu'une à voir ... Toujours les mêmes qualités avec toujours aussi peu de déchet, quasiment pas à vrai dire. Chaque secondes de ces 13 épisodes vaut la peine d’être vu, on poursuit les intrigues précédemment commencé et on ajoute en plus de celle là la vie des adolescent des quartiers, comment toute la merde qu'ils côtoient au quotidien les influences. La est la meilleure des trouvailles de cette série, on ne peut qu’être bouleversé par le sort qui est réservé à ces gamins ... Concernant les personnages historiques, là encore on est pas déçu tant ceux-ci ne s’arrête jamais d'évolué, spoiler: la mort de Bodie m'a fait encore plus de mal que celle de Stringer Bell !
    . Même le générique est le meilleur des 4 ! Une merveille tout simplement ...
    Nico591
    Nico591

    39 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    Avec cette quatrième saison, cette série a atteint le statut d'objet culte.
    Jamais on aura aussi bien décrit le trafic de drogue dans une ville, que ce soit au niveau des dealers, des policiers, de la politique au sein de la mairie, mais aussi au niveau des gamins qui vivent dans les quartiers pauvres.
    En effet nouveauté de cette 4e saison est de nous montrer le quotidien et le destin de ces gosses voués à dealer dans la rue, ce qui accentue encore plus le coté docu et sociologique de cette série.
    Autre force de la série c'est l'absence totale de manichéisme, pas de héros juste des gens normaux qui font leur travail de fourmi pour choper les dealers, de l'autre ces mêmes dealers qui font leur biz.
    Et bien sur comme dans toute production HBO tout est parfait : écriture, realisation, interprétation, jamais une série n'aura été aussi crédible dans son propos.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    250 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2014
    La troisième saison de The Wire était formidable, à l’image d’une série qui sait parfaitement se renouveler, sans jamais sembler redondante. Cette quatrième saison arriva deux ans plus tard, après un renouvèlement compliqué.

    En changeant totalement de baron de la drogue, The Wire a pris un tournant encore plus dramatique. En effet, Marlo Stanfield et ses deux sbires sont infiniment plus violents qu’Avon Barksdale et la série s’en ressent, enchaînant les découvertes macabres et les scènes très dramatiques (il est quasiment impossible de regarder le Season Finale sans pleurer). De plus, c’est le moment que choisit David Simon pour nous parler de la jeunesse de Baltimore, en incorporant à la série une dizaine de nouveaux personnages adolescents ou enfants, en s’intéressant au marasme dans lequel est plongée l’éducation dans cette ville. On y trouve alors des acteurs très intéressants, comme Maestro Harrell ou Thuliso Dingwall. L’arc scénaristique de Bunny Colvin est d’ailleurs excellent, l’ancien commissaire ouvrant une classe spécialisée pour enfants à problèmes. Un peu en deçà se trouve la storyline de Tommy Carcetti, qu’on avait laissé idéaliste et qu’on retrouve las et en campagne pour devenir maire. Mais la série reste si passionnante qu’elle ne perd pas en qualité malgré l’absence de Jimmy McNulty pour quelques épisodes, ce dernier ayant enfin trouvé le bonheur d’une vie de famille saine et stable.

    Ereintante, désespérante et pourtant toujours aussi addictive, The Wire continue à être une série d’exception dans sa quatrième saison, sa meilleure jusque-là, qui annonce une conclusion aussi triste que passionnante.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    69 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Après une troisième saison d’une ambition incroyable et riche en rebondissements, comment la série pourrait-elle continuer à proposer une qualité aussi élevée ? Dès le premier épisode, on sait pourtant qu'on ne sera pas déçu : les nouveaux personnages, ces enfants fêlés si attachants se révèlent bouleversants, à tel point que les intrigues policière ne sont plus qu’à l’arrière-plan. Tout est d’une telle intelligence, d’une telle vérité, que l’on ne peut qu’admirer le travail de l’équipe de la même façon qu’on regarderait, ému, les drames de la vie quotidienne. Même si la saison précédente s’achevait sur une note amère, on sentait qu’un véritable optimisme dynamisait la ville, une promesse de jours meilleurs indispensable aux habitants ; celle-ci est ici reprise et exaltée avec la joie de la rentrée, les espoirs d’un renouveau politique ou le ralentissement du travail des policiers dû à la baisse apparente de la criminalité, avant d’être piétinée et réduite en miettes. On regarde ces enfants vivre, rire, apprendre, espérer, mûrir, puis perdre leurs illusions : rien n’avait été montré d’aussi sombre, triste et déprimant jusque là dans là série. "Sur écoute" dévoile cette vie marginale que les gens refusent de voir alors qu’elle ne se cache pas ; à l’instar des maisons barricadées par des planches qui dissimulent les victimes de Marlo, elle est pourtant visible aux yeux de tous et crie pour qu’on lui porte l’attention qu’elle mérite.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    96 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Alors que l’intrigue est encore d’avantage elliptique que précédemment, David Simon et sa délégation de scénaristes parviennent à créer l’exploit de faire en sorte d’inclure à la série des personnages toujours plus attachants. Si l’on connaît maintenant l’ensemble des protagonistes comme de vieux copains de bistrots, et pourtant il sont nombreux, cette quatrième saison offre la possibilité de contempler droit dans les yeux le système éducatif défaillant des quartiers pauvres américains. Oui, outre une intrigue policière évolutive, un combat politique de tout les instants, cette quatrième année dans les bas-fonds de Baltimore offre une vision insolite et tout bonnement formidable d’une jeunesse écolière à l’abandon. Ne délaissant aucune des nombreuses problématiques liées à l’éduction, Sur écoute perce encore d’avantage la couche de crasse qui recouvre une ville démunie face à la criminalité.

    Autant dire que tout ne finira jamais, que rien ne finira bien. Oui, si l’on suit d’abord avec une certaine appréhension une bande de gamins de quartier, orgueilleux, malhonnêtes, l’avancée dans les treize épisodes annuels nous rapprochera des ces moutards insolites. Attachante, voici sans doute le terme qui définit cette quatrième saison. Non pas que l’intrigue générale y soit meilleure, non, simplement l’univers dans lequel l’on est amené à évoluer est toujours plus appréciable, toujours plus abordable. De plus, contrairement au saison précédente ou le collectif pouvait un tant soit peu s’attacher au clan Barksdale, Stringer Bell en tête, ici le méchant est résolument méchant, la frontière entre bien et mal semble toujours plus se matérialisé. L’on découvre un peu stupéfait que le combat mené par les forces de police trois ans durant n’aura qu’amené nouvelles têtes, nouvelles techniques de distribution, d’achat et de revente. L’on constate aussi que si les jours furent meilleurs pour certaines protagonistes par le passé, l’avenir ne l’est pas pour autant.

    Comme mentionné plus haut, l’éducation est au centre du récit. Pour autant, la machine politico-judiciaire, dans les rangs des districts de police, dans les allées de la mairie, est toujours plus sévèrement exploitée. Rien n’échappe à la plus de David Simon lorsqu’il s’agit de dépeindre sa ville, la société qui y évolue, en bien, en mal ou sans le moindre regard critique. Le créateur s’offre même le luxe de laisser provisoirement en retrait son personnage principal afin de mieux exploiter quelques destins parallèles, d’où la montée en puissance d’une bande de gosse inconnus jusqu’alors, l’avènement de nouveaux horizons politiques dans le sillage d’un maire fraîchement élu qui prend conscience de la difficulté de la tâche à venir. Mine de rien, tout est question de politique.

    Sur écoute démontre son énorme potentiel, ses créateurs livrant ici, selon moi, la meilleure saison jusqu’alors, malgré le fait que les personnages se multiplient, que le scénario ne s’arrêtent plus vraiment sur les détails. Notons que le format d’une heure par épisode s’avère être le strict minimal pour exploiter toute l’ampleur des sujets effleurés, traités. Un toute grande réussite, comme l’on pouvait s’y attendre, que cette quatrième saison. Une réelle immersion douloureuse en terrain défriché, loin du bling bling californien, loin de la quintessence télévisuelle de New-York, mais surtout très loin du monde dans lequel évolue les héros américains, les stars que le monde aiment voir jouer les sauveurs. Soyons avisés. Sur écoute est d’une noirceur d’esprit sans réelle concurrence. 19/20
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    La 4e saison de 'The Wire' est peut-être la plus pessimiste - celle où les personnages "sauvés" sont largement surpassés par ceux qui sont "perdus" - et celle qui se conclut de la façon la moins satisfaisante ; c'est aussi certainement la meilleure. Les rouages de l'école publique aux Etats-Unis et ceux de la police sont ainsi montrés avec un réalisme suprême, tandis que Marlo et sa bande se montrent de plus en plus menaçants.
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    10 abonnés 492 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Actuellement la meilleure saison de la série ! La perfection a désormais un nom The Wire ! Une vraie addiction !
    schumiforever
    schumiforever

    5 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2015
    Place à la jeunesse avec une saison qui nous plonge dans les rouages de l'éducation, pour explorer la partie la plus sombre de Baltimore. Le dénuement et l'absence d'espoir dans lesquels survivent ces ados sont dépeints avec un réalisme saisissant (et dérangeant), comme le manque de moyens et de solutions dont disposent les enseignants et la police pour les aider. Autour d'un maire arrivant tel un chevalier blanc, chacun place ses pions pour garder ou prendre une place de choix, pendant que sur le terrain gangsters et désœuvrés, livrés à eux-mêmes, s'en sortent comme ils peuvent, et que le spectateur, paradoxalement, se délecte à chaque nouvel épisode de cette série référence.
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