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    this is my movies
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    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Voilà, la conclusion épique d'une des meilleures séries de tous les temps. Et on peut dire qu'on est pas déçu. On démarre très fort avec un postulat qui s'annonce passionnant et la série nous montre le quotidien d'un journal local. Description d'un monde confronté à une crise de lectorat et donc obligé de trouver des sujets plus porteurs au détriment de la qualité. En parallèle, la police est confronté à une crise de moyens tandis que le maire doit faire face à ses promesses, qu'il ne pourra pas tenir, tandis que les chacals se ruent sur lui et qu'il doit dépenser toute son énergie dans des tractations infinies. Noir, cynique, sans concession, cette saison est grandiose, avec toujours une mise en scène extraordinaire, des scénarios magnifiques et des acteurs incroyables, avec une fin spectaculaire, des personnages disparaissant brusquement, d'autres que l'on retrouve avec étonnement et on reste muet durant la dernière séquence, une petite larme à l'oeil car oui, ce qu'on voit, ce sont les dernières images d'une série unique, une page se tourne et le livre restera sans suite. Et tant mieux car je suis pas sûr de pouvoir encaisser la déception d'un retour raté.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2014
    Bon bah je crois que c’est la première fois que ça se produit sur une série aussi longue : j’ai un grand chelem de 5 étoiles du début jusqu’à la fin. Alors certes, il y a parmi les grandes forces de cette série cette capacité à générer des personnages humains parce qu’ordinaires, comme il y a aussi cette façon judicieuse de rajouter à chaque saison un univers venant se superposer aux autres. Ici, c’est le monde du journalisme, et franchement, une fois de plus, ça fonctionne très bien. Mais pourquoi cela fonctionne aussi bien justement ? Eh bien justement – et cette saison me le prouve encore – c’est parce qu’il y a aussi une belle audace sacrément maîtrisée. Comme pour la saison 3 avec son « Hamsterdam », cette saison 5 ose se lancer dans une intrigue assez casse-gueule qui au départ m’a fait extrêmement peur tant elle risquait selon moi de faire s’écrouler la crédibilité de l’ensemble (pour ceux qui ont vu cette saison : spoiler: je parle de la décision de McNulty d’inventer un serial killer)
    . Eh bien pourtant, encore une fois, c’est de cette audace et surtout de cette façon lucide de gérer cette audace que cette dernière saison tire toute sa force. Et là encore, j’applaudie des deux mains ceux qui ont écrit cette série, car cette saison, en plus d’être une saison à part entière, est aussi une conclusion de série. Et franchement, je ne pense pas me tromper en disant là que j’ai sûrement assisté au plus bel épisode conclusif de toutes les séries que j’ai pu voir. Il y a à la fois un magnifique bilan qui est posé, mais aussi une astucieuse démarche qui permet de comprendre rétrospectivement comment on en est arrivé là et comment, d’une certaine manière, la boucle se perpétue de manière presque mélancolique. Franchement, cette saison comme cette série, c’est de l’or en barre. Personnellement, je l’installe aisément aux côtés des plus grandes au panthéon de mes séries... Une pièce maîtresse.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    250 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Pour sa dernière saison, The Wire ne déroge pas à la règle qui a régi la série durant quatre saisons : David Simon se concentre sur un autre aspect de la ville de Baltimore qu’il connaît bien.

    Cette saison, c’est le journalisme, avec l’arrivée du Baltimore Sun dans l’équation. Trois personnages principaux arrivent, dont l’excellent Clark Johnson, qui dirige aussi le Series Finale. La saison finale est plus qu’une saison normale, elle doit clore tous les arcs scénaristiques de tous les personnages, surtout quand elle est prévue depuis longtemps. Et il se trouve que David Simon et son équipe parviennent parfaitement à gérer cette grosse pression. Ils ont beau être une petite trentaine, tous les personnages voient leur storyline se terminer avec brio. On citera bien évidemment celle de Bubbles comme l’exemple parfait d’une histoire rondement menée mais ce qui frappe le plus, c’est l’aspect cyclique de la série. Les personnages évoluent presque tous dans les pas d’un autre personnage. Cette finesse d’écriture est impressionnante et nécessite d’être clairement signalée. Au-delà de la fin de toutes les storylines, la cinquième saison propose encore quelque chose de nouveau à la série, avec une sombre histoire de tueur en série factice. On perd quelques excellents personnages comme Bunny Colvin ou Prezbo mais ceux-ci reviennent quand même pour une scène dans la saison, pour renforcer encore l’émotion, omniprésente cette saison. Le final de la série est exceptionnellement bien géré, à défaut d’être le meilleur épisode de la saison et ferme un chapitre de la vie de tous les spectateurs.

    The Wire se clot comme elle s’est ouverte, de la meilleure des façons. La saison est encore une fois fabuleuse et quitter Baltimore de cette manière est aussi triste que salvateur pour la foi en l’être humain. Chef d’œuvre.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Seulement 10 épisodes ... Tous aussi somptueux les uns que les autres ! Cette cinquième saison est aussi grandiose que les précédentes. On est dans la continuité tout en parvenant à nous surprendre, jamais rien n'est figé avec The Wire. Je crois que j'ai plus de mots pour définir ce que j'ai ressentis ... La fin est superbe, une conclusion remarquable pour une série classé au rang de chef d'oeuvre ! On termine sur Baltimore personnage centrale de cette chorale, sur un aperçu de ce qui la compose, un retour la ou tout à commencé ... Quel tristesse que se soit fini !
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2014
    "Sur écoute" se termine en beauté sur cette cinquième saison, plus courte que les précédentes mais également plus intense. Continuant sa plongée dans les arcanes de Baltimore, qu'elles soient politiques, policières ou encore sociales, la série et ses personnages ne cessent de nous surprendre. Ici, le scénario va assez loin et montre jusqu'où certains personnages sont prêts à aller pour obtenir ce qu'ils désirent, que ce soit juste ou non. McNulty, peu présent dans la quatrième saison, est ici mis à l'honneur, allant très loin pour faire bouger les choses. Malgré la superbe galerie de personnages brossés dans la série (dont les nouveaux de cette saison, tous journalistes qui permettent à la série de nous montrer comment fonctionne la presse et son univers impitoyable), il faut bien dire que Jimmy McNulty est l'un des personnages les plus importants ce qui se démontre dès le générique où le nom de l'excellent Dominic West est crédité en premier alors que les autres acteurs sont nommés par ordre alphabétique.
    On pourrait utiliser beaucoup d'adjectifs pour parler de cette série mais il faut avant tout la voir, se plonger dedans et vivre pendant 5 saisons avec cette ville et ses personnages pour réaliser l'étendue de sa complexité et de sa densité. Pas forcément facile à aborder, "Sur écoute" est l'une des séries les plus maîtrisées et les plus fouillées que l'on ait pu voir dans l'histoire de la télévision. Sa volonté de réalisme et son attachement à tous ses personnages (tous interprétés par de très bons acteurs) en font une série épique comme on en voit peu. Et c'est pour cette ambition, cette volonté de ne rien nous épargner tout en ne perdant pas de vue l'idée de divertissement qu'elle restera dans nos mémoires, s'achevant aussi parfaitement qu'elle a commencé. Un sans faute de bout en bout.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    D'un point de vue purement narratif, cette cinquième et dernière saison est peut-être la moins aboutie, la moins complexe, de la série. Elle a néanmoins le mérite de conclure adéquatement une série extraordinaire de bout en bout, en justifiant a posteriori son programme : passer par la fiction pour mieux ramener à la réalité brute, la vérité. Les dernières images de 'The Wire', inoubliables, nous donnent ainsi à voir la véritable Baltimore, et, sans angélisme, laissent tout de même penser qu'il y a toujours de l'espoir malgré le cercle vicieux de la misère, la criminalité et la corruption. Magnifique.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    69 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2014
    À la fin de ma critique de la saison précédente, j’avais noté que "Sur écoute" permettait de redonner la parole à des populations qui ne l’avaient habituellement pas, sans me douter que la suite porterait justement sur les médias et la façon dont les sujets d’importance sont relégués dans les oubliettes des journaux. Le portrait est une fois encore très sombre et désespéré mais le scénario ne se complaît pas dans la douleur, contrairement à la saison passée. En effet, maintenant qu’on a perdu toute illusion et pris la mesure du délabrement de Baltimore, il n’y a plus de place pour la déprime ; au contraire, c’est l’offensive qui prime. Dans un geste désespéré, McNulty décide de prendre les choses à bras le corps et régler une fois pour toutes l’affaire Marlo. L’action est flamboyante, aussi bien pour ses implications à l’échelle urbaine – pour la première fois, on a accès à une vision globale de la ville – que pour la façon dont elle détruit les relations de l’inspecteur. En parallèle, la trajectoire finale de Bubbles achève d’en faire le personnage le plus bouleversant de la série, celui qui est accompagné par la grâce à chaque pas et voit son destin s’accomplir après des années d’errance. De nombreux caméos rappellent l’impressionnante quantité de personnages rencontrés tout au long de la série, représentant les mille facettes de Baltimore. Le dernier épisode, faisant la part belle à des plans contemplatifs de la ville, inscrit à jamais toutes ces personnalités dans le paysage urbain : ils ont beau être aux antipodes les uns de autres, les décisions de chacun d’entre eux influent sur les vies de tous les autres. Point final magnifique d’un chef-d’œuvre télévisuel immortel.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    96 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Cinquième et dernière saison de ce qui est sans le moindre doute le plus aboutie, d’un strict point de vue construction narrative, des séries dans leur ensemble. Certes, la suite verra sans doute poindre une certaine concurrence, chez HBO notamment, mais notons tout de même qu’en terme de productions achevées, The Wire s’affiche comme le plus elliptique des séries TV. Bref, cette cinquième saison, justement, s’appuyant sur la crédibilité, la solidité des années précédentes, offre une très belle critique du monde médiatique des grandes métropoles américaines. L’on ne parle pas ici de télévision, de radio, mais bel et bien de la presse écrite, branche pouvant être considérée comme dépassée de l’industrie médiatique telle qu’on la connaît mais finalement l’emblème de la distribution de l’information, haut lieu de l’information locale. Lorsque l’on sait David Simon, créateur de la série, sorti tout droit du carcan journalistique, l’on ne peut qu’envisager une approche d’une crédibilité sans faille de la profession.

    Sur ce fait, après l’école, quatrième saison, le monde des journalistes rejoint la danse et permet de tracer un trait d’union entre un univers bien différent de celui de la police et la criminalité. Comme de coutume dans The Wire, tout est lié. Des méfaits prodigieux, appelons un chat à chat, de Jimmy McNulty au Sun de Baltimore, des répercussions politiques au mépris des budgets alloués à la loi et l’ordre, l’ensemble, compact, permettra l’avènement d’une conclusion à la hauteur de l’intégralité de la série. Alors que l’on connaît maintenant tous les personnages comme de bons vieux potes, comme des mauvaises rencontres perturbantes, pour certains, l’on pensait sincèrement David Simon incapable de nous surprendre réellement. C’était sans compter sur une intelligence hors norme qui propulse définitivement la série au panthéon des plus inventives.

    L’obstination maladive d’une branche policière face au crime, à un malfaiteur tout désigné, n’aura jamais été aussi bien mise en avant qu’ici. Roublards, imprudents mais surtout obstinés, cette dernière quête pour la justice, la leur, d’une bande de policiers, éternels troubles fêtes de hiérarchie, compose l’ultime tour d’honneur pour David Simon. Le créateur met un point final à son œuvre, une série qui aurait eu les capacités de se renouveler à l’infini. L’homme fait tout juste, n’enfonçant pas son bébé vers des sentiers balisés moins surprenants, préférant laissé choir Baltimore cinq ans après avoir commencé à raconter l’histoire de ses rues et banlieues. Bien des choses se sont passées ces cinq années durant, l’avènement d’un maire, des mouvements incessants dans la police ou encore une multitude de renversements dans la sphère criminelle qui gangrène la ville. Des hommes ont été promus, des hommes sont morts, beaucoup, des grands objectifs ont été remplis. Pour autant, David Simon signe un final dantesque du fait qu’il démontre que ceci n’est qu’une éternelle boucle, un perpétuel recommencement. Comme l’on pouvait en effet s’y attendre, les policiers sont remplacés, de nouveaux politiciens seront élus et le monde n’ira ni moins bien ni mieux.

    L’on quitte donc l’âme en peine une série mythique qui aura bercé quelqu’une de nos chères soirées. Avec maintenant la certitude d’avoir déjà mis les pieds dans les bas fonds de Baltimore, Maryland, l’on pressent, sans doute à juste titre, ne plus retrouver une telle fresque de sitôt. Ne désespérons pas, le monde fourmille de talents, suffit de leurs accorder du crédit, comme HBO l’a fait avec David Simon. Un cinquième et dernière saison ni meilleure ni moins bonne qu’une autre, peut-être plus culottée, mais qui possède l’unique mérite d’être la dernière, soit celle que l’on regarde en sachant qu’il n’y aura donc pas de lendemain. Superbe. 19/20
    Arnaud R
    Arnaud R

    85 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2020
    Une dernière saison qui aborde un nouveau point de vue avec la presse et remet ses protagonistes dans une situation difficile. Un scénario un peu plus alambiqué et un brin tiré par les cheveux, mais l'arc sur Marlo se conclut avec une belle fin d'enquête.
    schumiforever
    schumiforever

    5 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2015
    La désillusion comme thème récurrent, face au manque de moyens alloués à ceux qui tentent de maintenir l'ordre ou qui, dans la rue, veulent sauver ce qui peut l'être... A la mairie, dans la police ou au contact de la presse, les cas de conscience se multiplient face à une crise économique et sociale qui semble sans issue. En réaction, certains passent du côté obscur de l'éthique et de la légalité pour faire bouger les lignes, mais jusqu'où seront-ils capables d'aller, et à quel prix? Qualité d'écriture exceptionnelle, casting excellent, et un final magistral qui nous ramène au personnage principal de la série, Baltimore, ou chacun n'est en fait qu'un rouage dans un cycle complexe et perpétuel.
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