Avis Carol et la fin du monde

J’ai regardé d’un trait cette mini série qui représente sûrement l’état d’esprit de beaucoup de personnes … Malgres qu’il y ait l’autre catégorie qui existe aussi . Juste de mettre en image le fait qu’on ait le droit de ne rien attendre vraiment de la vie que de moments simples fait énormément de bien à l’ère ou Instagram et montrer sa vie est considéré comme fun . J’ai beaucoup aimé

Une animation avec une héroïne peu glamour, une célibataire de quarante deux ans, un peu pantouflarde, qui va vivre les sept mois qui la séparent de la fin du monde. Alors que tous sont perturbés, elle reste tranquille. La série croque le ridicule de certaines personnes et de certaines situations. Pas mal vu, avec un dessin assez sommaire mais efficace.

Vraiment drôle et complétement sous-côté. Tout est ironique, inventif, écrit à l'acide. Chacun en prend pour son grade dans cet OVNI complétement absurde.
Foncez, vous ne le regretterez pas.

J'ai été vraiment pris dans cette mini-série, qui philosophe tout en douceur, sans chercher à sur-appuyer le trait comme le font trop de production.

C'est malin, c'est subtil, c'est très bien écrit, les dialogues sont savoureux et dénoncent avec délectation et finesse les travers de la société et de gens qui, croyant profiter de la vie une fois la fin du monde arriver, ne font que devenir des caricatures de ce que devrait être le bonheur selon la société.

La plus normale, la plus saine, la plus stable, et finalement la plus heureuse ici, c'est Carol.

C’était la dernière série que j’attendais pour la fin de 2023. Est-ce que je suis déçue? Non. Est-ce que je m’attendais à autre chose? Oui.

Cette série est décomplexante, je crois. La série débute 7 mois avant la fin du monde. Et pendant que toute l’entourage de Carol vivent leurs derniers mois en réalisant des rêves. Elle, elle ne veut rien de tout ça. Elle se trouve un travail, qui est encore ouvert et continue sa routine. Carol veut vivre ses derniers mois dans la simplicité. Elle va tisser des liens, humaniser les gens. Elle reste en moins touchante à certains moments et on peut s’identifier à Carol. Elle accepter tout simplement son sort et continue à vivre.

Cette série est, certes, décomplexante, mais elle n’est pas « perturbante ». Dans le sens où, elle ne m’a pas fait relativiser ou « philosopher ». Par exemple, Midnight Gospel, malgré son côté très psychotique, elle m’a permise de voir la mort d’une autre manière. De l’apprivoiser, de vivre avec elle, et pour la ref « de la voir comme une amie ». Ce que je n’ai pas ressenti dans cette série. Mais, en même temps, je crois qu’elle se complète.

Carol et la fin du monde est l’acceptation de la mort.

Malgré tout, je l’ai aimé. Peut-être, un peu longue. Mais, elle est bien en vrai 🥰

Série vraiment sympa et originale. La direction artistique est très réussie et on traite de sujets qui peuvent tous nous concerner à un moment ou un autre. Après, j'avoue que sur la longueur, on fini un peu par tourner en rond donc un peu répétitif. Mais dans l'ensemble, c'est réussi et c'est parfois même osé voire cru (je vous laisserai découvrir par vous même). À découvrir. 13/20.

Je dois l'avouer, ma première impression de cette série n'a pas été très positive. Le premier épisode est lent, apathique, dénué d'espoir au premier abord. J'ai laissé une chance au deuxième de m'apporter mieux.
Alors y-a-t-il eu du mieux ? Oui et non.
Il faut prendre cette série comme une sorte d'expérience. Très franchement il est dur de dire à quoi Carol ressemble, de quoi il s'agit, quel est réellement le propos. Mais il y a de l'humain là dedans, une quête de l'autre, de soi, sans nul doute. Carol, c'est une ode au banal, au quotidien répétitif que l'on déteste mais qui rythme nos vies et qui, dans une certaine mesure, lui donne du sens. Certains s'y complaisent, d'autres cherchent plus. Mais ce qui est sûr, c'est que tous veulent trouver du sens, et c'est peut être ça, au fond, le thème de Carol. Trouver du sens.
Personnage simple, banal, sans grande ambition, Carol finit par nous émouvoir, nous attacher. Personnellement, c'est l'épisode avec sa soeur qui m'a le plus touché mais chacun y trouvera quelque chose qui lui parle.
On aime ou on déteste, Carol fait un peu parti de nous. Alors, voyez par vous même.

Carol Kohl est un personnage banal , un peu triste , presque autiste et qui avec sa voix monocorde (vo) et son physique peu attrayant devrait rebuter ....mais non! On s'attache à Carol , elle est naïve, sincère, vraie, hypersensible sous toutes les couches qu'elle met pour se protéger, cette miniserie se déroule dans ce rythme lent necessaire ,car elle se deguste comme une musique classique,on a envie qu'il y ait une saison 2 , mais en vérité ce tableau est complet, je cherche encore à comprendre pourquoi elle m'a touché et je ne trouve pas ... et c'est mieux comme ça!

Très actuel sur un fond de regard sur nous, ceux qui n'ont pas aimer ce cache derrière des oeillères...

Il faut un peu de patience pour adapter son penchant atavique au rythme rapide des bonbons visuels que l'on avale d'habitude. La lenteur de Carol et l'extrème banalité de sa vie dans un monde qui part en vrille est la première accroche qui vous fait tenir ce premier épisode et alors là, alors làààààà ! Préparez-vous à explorer les infimes interstices du quotidien (bureau, amis, famille, solitude) comme des gouffres sans fond !
Drôle, surréaliste, acide, irrévérencieux, tendre, HU-MAIN !

"Pourquoi allons nous quand même au travail alors qu'on sait pertinemment qu'on va mourir ?"
"Comment se sentir intégré à une société où l'on se doit de jouer une hyper individualité, où pour montrer qu'on est comme les autres on doit montrer qu'on est différent, singulier?"
"Pourquoi je suis immédiatement attaché émotionnellement à ce personnage à mille lieux des héros habituel ?"
Autant de questions et bien plus encore abordées avec nuance et une précision peu commune.
Un petit côté severance avec moins de mystère et plus d'absurde, à voir.