Avis Oz S2

Ah, « Oz »... Difficile d'y retourner, quasiment impossible d'en ressortir une fois lancé. Dans la droite continuité de la première saison, la série continue d'explorer cet univers carcéral violent et presque totalement déshumanisé avec toujours autant de force et de talent, sachant trouver un équilibre remarquable entre équipe pénitentiaire et détenus (avec quelques nouveaux très, très gratinés au menu), chaque situation, chaque personnage étant pensé, écrit de façon exemplaire. On a jamais l'impression de revivre les événements passés, Tom Fontana parvenant à de nouvelles situations tout aussi dramatiques et intenses (pour ne pas dire plus) pour nous coller à notre canapé, sans jamais que notre addiction pour chacun des « héros » soit remise en cause. C'est fluide, tendu, maîtrisé, et si l'on pourra regretter quelques faiblesses niveau scénario, elles sont tellement au service de scènes souvent magistrales qu'on les oublie aisément, l'interprétation (Terry Kinney, Lee Tergesen, Eamonn Walker, J.K. Simmons, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Christopher Meloni, pour ne citer qu'eux) étant au diapason. La suite, vite !!

Je me suis sincèrement demandé ce que j’ai bien pu venir chercher en redemandant une saison de « Oz » alors que la première saison m’avait déjà bien miné le moral… C’est que cet univers possède un pouvoir d’attraction et de séduction phénoménale. Il cherche à révéler quelque chose de la nature humaine que peu d’œuvres d’art se risquent à aborder. Mais à cela s’ajoute le fait que le microcosme de « Oz » s’était lancé sur une dynamique dont on pouvait se douter qu’elle ne tiendrait pas longtemps, et ainsi la saison 2 marque donc le temps de l’explosion : les personnalités changent, les groupes se modifient, un nouvel ordre des choses se met en place. Certains personnages subjuguent ici par leur noirceur comme le néonazi incarné brillamment par J.K. Simmons ou bien encore l’effrayant Adebisi. La saison 2 de ce « Oz » va très loin et, le pire, c’est qu’on se retrouve facilement porté par ce sentiment profond qui anime la cité carcérale qui devient d’ailleurs très vite cité viscérale. Pas de doute pour moi, la saison 2 atteint un très haut niveau dans son pouvoir de captation. C’est éprouvant certes, mais durablement marquant. Remarquable.

Pour sa deuxième saison, "Oz" ne nous ménage pas et nous offre, le temps de huit épisodes, une nouvelle virée en enfer. Encore plus violente, encore plus déprimante et encore plus pessimiste, la série fait décidément fort car elle parvient à nous fasciner tout en nous plongeant dans un univers glauque qui n'épargne personne, que ce soit les détenus, les employés de la prison ou la société américaine. Maintenant que le ton et les personnages principaux de la série ont été donnés, cette saison peut aller de l'avant et faire évoluer ses personnages, qui ne sont décidément à l'abri de rien. Écrit avec une fluidité surprenante qui nous balade d'un personnage à l'autre par épisode et réalisé avec maîtrise, cette saison, encore plus mature que la précédente se dévore rapidement, grâce à l'interprétation des acteurs, donnant vie à des personnages qui fascinent par leur complexité et leur ambiguïté.

Ça redémarre très très fort avec encore plus de violence à la fois morale et psychologique. Dés le premier épisode, les bases sont relancées, les dés sont jetés à nouveau, et une nouvelle vie commence à Emerald City. Cette saison est encore meilleure que la précédente. Il n'y a quasiment plus aucune baisse de rythme, la focalisation sur les personnages est plus ciblée, les allers retours entre les différentes protagonistes sont plus rapides au sein d'un même épisode.Bref, la mécanique est bien huilée, on est vraiment face à quelque chose d'excellent. On touche enfin véritablement à la thématique de la liberté ou du moins du désir de liberté, le personnage de Kareem Saïd étant beaucoup plus attachant dans cette saison car présentant enfin un aspect plus humain et moins "prêcheur robotique dénué de sentiments". Simon Adebisi propose une psychologie plus contrastée, il est lui aussi plus attachant. D'autres personnes basculent dans le côté obscur cependant, et l'arc narratif de Tobias Beecher prend une tournure des plus intéressantes. Niveau réalisation et bande son, c'est identique à la saison , donc toujours aussi efficace.
En voyant la façon dont les choses évoluent, j'ai hâte de me plonger dans la saison 3 !

Dans l’esprit de la première salve d'épisodes. Celle-ci m'a un tantinet plus intéressé, les personnages sont ancrées et les nouveaux marque d'entré de jeu, pas de round d'observation ( ou très peu ). La violence est encore plus présente, qu'elle soit suggéré ou qu'on se la prenne de plein fouet ! Aucun ménagement, on est comme les personnages présent et enfermés, aucun répit. L'évolution des protagonistes est flagrante, les certitudes et les doutes ne sont jamais dans la demi-mesure et il en faut peut pour passer d'un extrême à l'autre ... Je sens que le déclic n'est pas loin de se produire pour moi, mon addiction se fait encore un peu désirer mais je sens qu'elle s'approche. Je vais poursuivre mon incursion dans le milieu et le monde bien particulier d'Oz, toujours avec attention et intention.

Le deuxième saison de la série carcérale de Tom Fontana est dans la droite lignée de la première où l'on suit toute une galerie de personnages dans leur quotidien faisant office de véritable étude comportementale en milieu clos.
Les personnages sont extrêmement bien travaillés et est la principale qualité de la série, car pour le reste on peut être parfois sceptique sur l’écriture et la narration de la série.
Se basant beaucoup sur l'aspect humain, elle donne parfois l'impression qu'il ne se passe pas grand chose et qu'il y a plusieurs épisodes dans l’épisode.
Mais cette série délivre toute ses qualités sur la longueur comme souvent chez HBO.

La saison 2 de Oz continue de nous faire voyager en enfer , même si dans cette saison il y a beaucoup moins de meurtre que dans la première, les retournements de situation, la tristesse, la philosophie et la corruption sont toujours présents. Cette saison était vraiment déprimante mais aussi incroyable !

Une saison 2 dans la continuité de la précédente et toute aussi réussie. Difficile d'en dégager des arcs scénaristiques tellement tous sont brillants mais l'évolution de Tobias Beecher est assez marquante.

J'ai trouvé cette deuxième saison en dessous de la première, non pas qu'elle soit mauvaise, bien au contraire, mais la première saison m'avait vraiment emballé... Pourtant, cette deuxième saison est sortie du même moule que la première : ultra-violence omniprésente, personnages travaillés et contrastés, profonde dimension dramatique et réalisation de qualité. Au niveau du casting, pour cette deuxième saison, je décernerais la palme du meilleur acteur à Adewale Akinnuoye-Agbaje (Simon Adebisi) qui réalise une superbe perf', mais je note aussi les jolies prestations de J.D. Williams (Kenny Wangler), d'Ernie Hudson (Leo Glynn) ou encore de Lee Tergesen (Tobias Beecher), en bonus, on a même droit à la présence éclair du rappeur LL Cool J dans le rôle du nonchalant Jiggy Walker. Par contre, l'écriture est, à certains moments, un peu hasardeuse : l'axe entre spoiler: O'Reilly et le docteur Nathan
, on n'y croit pas une seule seconde, l'axe autour de spoiler: la mort de Scott Ross
s'éternise et le personnage incarné par Edie Falco (Diane Whittlesey) devient donc quelque peu useless. Malgré tout, cette deuxième saison est plutôt bonne dans son ensemble, même si elle n'est pas totalement dans la lignée de la première.

Apres une 1ere saison magistralement écrite, celle ci commence plutôt bien, mais au lieu de se concentrer sur 2 ou 3 axes narratifs il y a rapidement trop d'histoires differentes qui s'accumulent. La plupart n'ont pas le temps d'etre developpées, beaucoup sont abandonnées chemin, et certaines sont carrément tirés par les cheveux. Devant cette effervescence les personnages sont moins coherents et deviennent meme caricaturaux par moments. Les scénaristes ne semblent pas savoir ou aller et c'est dommage.

Très bonne saison mais si je mets une critique sur le site c'est juste pour dire de la regarder en VO car le doublage est vraiment "du foutage de gueule!!" et si vous êtes attentif, vous le remarquerez que plusieurs dialogues ne coincident pas avec les faits. Du genre : "le mari du docteur Nathan a été abattu" alors que ce n'est pas ça du tout et que plus tard, on voit Cyryl O'Reilly tué le le mari en l'étranglant!! Et d'autres que j'ai oublié, mais il y en a plusieurs. Bref, les doublages Français tuent parfois les séries et si vous y ajouté les voix de certains personnages carremment éfeminé ou gnan-gnan, vous avez de très bonnes raisons de préféré les sous-titres.