Chacune des premières saisons de la Star Academy a ses adeptes, mais la quatrième aura marqué de son empreinte l’histoire du télé-crochet de TF1. La raison principale de cet engouement ? La présence dans la promotion d’un chanteur surdoué, au visage d’ange et à la voix cristalline, un dénommé Grégory Lemarchal. Dès les premières notes sur SOS d'un terrien en détresse, ses colocataires du château ont compris qu’ils devraient se battre pour la seule place de finaliste. Une place dévolue à Lucie Bernardoni, qui avouera, des années après le décès du jeune homme atteint de mucoviscidose, avoir eu une idylle avec le petit prince de la chanson française.
Grégory Lemarchal "vivait son rêve" dans la Star Academy
Tous ont été consternés par le sort alloué à leur camarade, et les hommages bouleversants se sont multipliés ces quinze dernières années. Ce mercredi 25 octobre, c’est Francesca Antoniotti qui a loué le talent et les mérites de celui avec qui elle a partagé l’aventure en 2004. "On l’a vu chanter on s’est tous dit : 'Au revoir le million, c’est notre gagnant'. Il était tellement extraordinaire, il sortait tellement du lot", a-t-elle souligné sur le plateau de Chez Jordan, pas insensible au personnage "porté par une histoire à la fois terrible et magnifique, parce qu’il vivait son rêve".
"Dès qu’il chantait, il ne toussait plus, c’était fou !
Si, à l’antenne, la production, sur la demande de l’intéressé, a délicatement caché les moments compliqués du quotidien du jeune homme, ses camarades ont été les premiers témoins de son formidable courage. La jolie Corse, toujours en contact avec les parents du défunt, se souvient : "On voyait qu’il toussait, qu’il n’avait pas les mêmes capacités physiques que nous". Et d'ajouter : "Dès qu’il chantait, il ne toussait plus, c’était fou ! Il pouvait avoir des quintes de toux et dès que le micro s’allumait, il chantait, c’était dingue. Il avait un souffle énorme, il était impressionnant." Un récit, un de plus, qui vient mettre en valeur la résilience d’un artiste adoré et regretté.
