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    Cannes 2016 - Mademoiselle : forte tension sexuelle au programme du Park Chan-wook !
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Sept ans après sa dernière participation, Park Chan-wook revient en Compétition avec "Mademoiselle". Mais fera-t-il mieux que "Old Boy", Grand Prix en 2004 ?

    En bref

    De quoi ça parle ?

    Corée. Années 30, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko…

    Park Chan-wook et Cannes

    Et de trois pour le cinéaste coréen ! Avec Mademoiselle, il participe à la Compétition pour la troisième fois, et va tenter de faire mieux que le Prix du Jury remporté par Thirst en 2009 et - surtout - le Grand Prix remis par Quentin Tarantino à Old Boy en 2004.

    Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac'

    • Cadrages, couleurs, décors, mouvements de caméra et composition des plans : il va falloir se lever de bonne heure pour surpasser le film sur le plan esthétique.
    • Déjà présente dans Stoker, son opus précédent, l'influence d'Hitchcock se fait à nouveau ressentir dans le nouveau Park Chan-wook, aussi bien en ce qui concerne la musique et le scénario que l'élégance de l'ensemble.
    • Amateurs de manipulation, Mademoiselle est fait pour vous : avec son récit à deux voix et diverses temporalités, c'est à un bal de faux-semblants et d'apparences trompeuses que nous invite le cinéaste coréen.
    • L'une des répliques finales les plus mémorables de l'année (mais que nous ne dévoilerons bien sûr pas ici)
    • Si la violence est (un peu) mise en sourdine ici, l'intrigue est traversée par une tension sexuelle qui s'amplifie au fil des minutes, pour exploser lors d'une scène d'amour puissante, qui n'a rien à envier à La Vie d'Adèle sur ce plan. Avec un destin similaire au palmarès pour ce film jouissif à plus d'un titre ?

    "Mademoiselle" sur Twitter

    La revue de presse

    • Pierre Murat / Télérama : "Le réalisateur dOld Boy met en scène avec un plaisir sadique et une mise en scène clinquante un jeu de dupe dans la Corée des années 30. Thriller érotique efficace et intelligent, “Mademoiselle” est présenté en compétition à Cannes." Lire la critique complète
    • Emmanuelle Spadacenta / CinémaTeaser : "Un jeu de mensonges, de manipulations et de perversités mis en scène avec une précision presque pathologique. Et puisqu’il s’agit aussi d’un scénario à twists et à révélations, dès qu’il faut rétablir la vérité, ou revenir en arrière, l’intelligence du jeu de points de vue crève alors littéralement l’écran. Décidément, Park Chan-wook est un storyteller démoniaque" Lire la critique complète
    • Thomas Colpaert / Télé Loisirs : "Une oeuvre choc dont lui seul à le secret, (...) le coeur de son film réside dans la perversité des rapports humain, cachée sous le vernis d'une bien séance très présente dans le Japon d'avant Guerre." Lire la critique complète
    • Marilyne Letertre / MetroNews : "L'histoire se gâte réellement quand interviennent l’érotisme et le sexe. Déboule alors une avalanche d’images queer surannées et de galipettes qui, supposément excitantes, ne sont finalement que kitsch et datées." Lire la critique complète
    • Amélie de Menou / Gala : "Le plai­sir dans toutes ses dimen­sions. Plai­sir contem­pla­tif du travail d’or­fèvre de Park Chan-Wook, qui cisèle chaque plan comme une estampe. Plai­sir jouis­sif d’une intrigue magni­fique­ment fice­lée (...) et qui "promène" le spec­ta­teur d’une certi­tude à une autre." Lire la critique complète
    • Serge Kanganski / Les Inrocks : "Mademoiselle est une histoire de manipulation bien alambiquée, striée de quelques scènes érotiques assez enlevées entre filles. Par le cinéaste d’Old Boy, moins sadique, plus saphique." Lire la critique complète

    La conférence de presse

     

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