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    Ce qui nous lie : "Cédric Klapisch arrive à capter le joyeux bordel de la vie"

    Avec "Ce qui nous lie", Cédric Klapisch dissèque à nouveau le lien familial à travers l'histoire de deux frères et une sœur qui, après le décès de leur père, doivent reprendre le vignoble et démêler leur passé mais aussi mûrir leur présent. Rencontre

    Pio Marmai, Ana Girardot, François Civil... C'est entouré de ces trois jeunes talents du cinéma français que Cédric Klapisch s'est attelé à son nouveau film, Ce qui nous lie. Imaginé dès 2010, avant la production de Casse-tête chinois, ce long-métrage marque une rupture dans le cinéma du réalisateur qui, pour la première fois, sort de la ville, pour se tourner vers la nature. Mais pas seulement : "J’avais envie de renouveler ma façon de faire des films", nous confie-t-il d'ailleurs dans l'interview que vous pouvez retrouver ci-dessus.

    En salles cette semaine, Ce qui nous lie retrace le délicat chemin que vont devoir parcourir deux frères et une soeur à la mort de leur père. L'un s'est éloigné pendant 10 ans, l'autre, tout juste père, tente de trouver sa place parmi les siens quand la dernière cherche à s'affirmer. En reprenant l'exploitation viticole de leur père, chacun va devoir pardonner, évoluer, se comprendre, se réparer au fur et à mesure du temps qui passe, du vin qu'ils fabriquent et du deuil qu'ils ont subi.

    "Je fais des films sur le quotidien, sur des histoires simples. ll faut arriver à rendre le simple intéressant et spectaculaire. Et ça, c'est compliqué (...) Ce n'est pas un film à grand spectacle mais c'est un film à grand spectacle... de la vie simple", poursuit Cédric Klapisch.

    Un film sur des thématiques universelles qui a bénéficié de conditions de tournage particulières et inestimables puisque le film a été tourné sur quatre saisons. Le tout pour capter le travail des vignes mais aussi pour figurer le temps qui passe. Une manière de faire que les acteurs ont trouvé idéale autant pour faire mûrir le scénario que pour faire évoluer leur relation fraternelle, à l'écran et en dehors. 

    Chacun à leur manière, Ana Girardot, Pio Marmai et François Civil, qui avait déjà travaillé avec le réalisateur sur Dix pour Cent, nourrissaient de l'admiration à l'égard de Klapisch. Le péril jeune, L'Auberge espagnole... Les films du réalisateur font partie de ceux qui ont bercé leur jeunesse, comme l'exprime Ana Girardot : "Il arrive à capter les relations humaines comme personne, Cédric. Il arrive à capter ce joyeux bordel de la vie et il arrive à l'exprimer au cinéma."

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