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    Conan le barbare
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    367 critiques spectateurs

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    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 034 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Le premier film d’héroïc fantasy que j'ai pu voir se nomme Conan le barbare, et avant de le revisionner, je dois bien avouer que je n'en gardais pas un souvenir si bon que cela. Le Fossoyeur de Films, excellent "youtuber" que je vous conseille fortement, m'a donné envie de le revoir au travers de sa vidéo traitant de ce film, film qui m'a bien plus surpris que n'importe quelle autre oeuvre que j'ai pu voir récemment. Eh bien, après visionnage, je dois vous concéder que j'avais tord, parce que ce premier Conan est un foutu chef d'oeuvre! En effet, tout est ici disproportionné, poétique et novateur. La bande son est magnifique, les plans de caméra précurseurs, les acteurs excellents, les effets spéciaux bons pour leur époque et les combats très bien chorégraphiés et assez violent, assez pour que le tout soit crédible et nous donne réellement l'impression que nous sommes face à un film de barbares, et non devant un banal long-métrage d'héroïc fantasy. Le ton principal du film est étonnement sombre, mature et intelligent, et fait de ce Conan un long-métrage à ne pas placer entre toutes les mains. John Milius est un véritable génie! On lui doit notamment les scénarios mythiques d'Apocalypse Now, de l'Inspecteur Harry ( le premier épisode de la saga des Dirty Harry ), de l'Aube Rouge ( dont le remake est sortie en été 2013 ) et de ce Conan le barbare. Et en plus de cet impressionnant fait d'armes, il a aussi réalisé l'Aube Rouge et le film de ce jour, avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle phare. On sent que Le Seigneur des Anneaux, du génial Peter Jackson, s'est largement basé sur Conan le barbare pour réaliser ses plans de caméra en vue d'ensemble lorsque les personnages traversent de grands espaces. Certes, ici, les plans de caméra sont largement moins larges et quelques peu moins grandioses ou épiques que dans la magique trilogie de Tolkien ( ou Jackson, comme on veut ), mais ils n'en demeurent pas moins impressionnants, autant que l'est l'omniprésente musique. Et justement, cette bande-son signée Basil Poledouris est en fait l'un des principaux intérêts de ce Conan. Elle est magnifique, poétique et inoubliable, étant reprise mais interprétée différemment dans la suite de ce long-métrage, Conan le destructeur, dont je ne tarderai pas à vous faire la critique. C'est aussi cette musique qui donne tout son charme à ce mythique film d'héroïc fantasy qui en aura marqué plus d'un, soit dans le bon sens, soit dans le mauvais. Et justement, Conan a vieilli, mais dans le bon sens. Depuis sa sortie, il est bien vrai que ses effets spéciaux se sont fait dépasser par ceux plus récents de quelques années, mais il n'en demeure pas moins que son charme s'est décuplé d'année en année, et que tout ce qui en faisait autrefois et en fait aujourd'hui un chef d'oeuvre s'est amélioré avec l'âge, tel un vin goûteux qui se vivifierai avec le temps. Mais passons, je m'égare! Une qualité étonnante et inédite se profile à mesure que l'on avance dans l’expérience éprouvante du visionnage : les dialogues sont d'excellentes factures et le pire dans tout ça, c'est que Milius n'en tire presque pas profit, ou alors pas la plupart du temps, puisque le héros, Conan, ne parle que très peu, ou trop peu, une chose qui sera supprimée dans sa suite débilement kitch et féérique, Conan le destructeur. Ce silence permanent est une force et rend Conan mystérieux, lui offre un côté charismatique bienvenu, et renforce le côté dramatique et puissant. La fin, poétique, simple mais très plaisante, vous donnera le plus envie de voir le prochain Conan se basant sur la période d'après ce film et qui devrait bientôt voir le jour, passant outre les évènements de sa suite et de son remake. Un énorme chef d'oeuvre intemporel, poétique et magnifique. Je ne peux que vous le conseiller, et vous inciter à le visionner en tant que cinéphile, et non en tant que spectateurs "normaux", car vous ne pourrez que prendre votre pied de plus bel.
    landofshit0
    landofshit0

    249 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    John Milius à fait avec conan le film référence du genre héroïc-fantasy,qui reste encore inégalé à ce jour. Pourtant Oliver Stone n'a pas apprécié le traitement qu'a fait Milius de son scénario,il finit par se brouillé avec le réalisateur de conan,mais à la vue du résultat il valait mille fois mieux que ce soit Milius qui soit derrière la caméra qu'Oliver Stone. Milius a absolument tout comprit du genre qu'il traite,c'est à la fois épique et lyrique,violent et héorique,avec le brin de magie qu'il faut. C'est un parfait mélange d'une très grande habileté qui donne l'un des meilleurs films d'aventures des années 80. Et pour apporté encore plus de force au métrage la magnifique B.O appuie encore plus le lyrisme du personnage. Ce film est l'excellence d'un genre porté à l'écran.
    Roy Batty
    Roy Batty

    133 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    "Conan le barbare" est mon film d'heroic fantasy préféré. Arnold Schwarzenegger est né pour le rôle (comme le dit Milius, s'il n'avait pas existé, il aurait fallu l'inventer pour le film). James Earl Jones campe un méchant fabuleux, volontairement interprété par l'acteur comme s'il était le dernier de sa race (c'est pour ça qu'il irradie le film de toute sa prestance : le plan où il regarde fixement la mère de Conan au début est superbe). A tel point que j'oublie pendant le film qu'il est la voix d'un autre méchant bien plus célèbre. Les autres acteurs ne sont pas en reste : que ce soit le copain culturiste d'Arnold et l'ancien joueur de football américain qui étaient également prédestinés à leur rôle d'hommes de main de Thulsa Doom ; Sandahl Bergman est impeccable dans le rôle de la compagne de Conan, dont Milius voyait en elle (et à raison) la parfaite amazonne ; Gerry Lopez, non acteur mais surfeur à la base, est très bien dans le rôle du compagnon de route de Conan ; Mako est parfait dans celui du narrateur, son prologue étant entré dans la légende... L'histoire, co-écrite par Milius et Oliver Stone, marie avec aisance tout ce qu'on est en droit d'attendre d'un film de ce genre : de l'action, une bonne dose de violence, une romance magnifique qui se terminera tragiquement, une pointe de fantastique et une pincée d'humour. Ce que "Conan le destructeur" sera malheureusement incapable de renouveler (alors que, comme le dit Oliver Stone, Arnold aurait pu revenir tous les deux ans, comme James Bond, pour un nouveau Conan). Les combats sont impressionnants, de la scène de l'attaque du village au début à la scène du combat entre les menhirs à la fin, en passant par la scène de l'orgie et le massacre qui en découle. Les paysages sont magnifiques (le film a été tourné en Espagne). Quant à la sublime musique de Basil Poledouris, c'est une des meilleures B.O. que je connaisse.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2011
    Sublime film épique de John Milius qui, en racontant l’histoire de la naissance du guerrier Conan le Cimmérien, instaure au cinéma le genre Heroïc Fantasy à lui tout seul. Aventures extraordinaires hors du temps, combats féroces, décors naturels splendides, créatures fantastiques et duel avec le puissant Thulsa Doom qui a anéanti sa famille sous ses yeux alors qu'il n'était qu'un enfant. Conan le barbare est aussi le film qui révéla Arnold Schwarzenegger au grand public.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2013
    Dans le domaine de l'héroïc-fantasy au cinéma, avec la trilogie du "Seigneur des Anneaux" et les "Niebelungen" de Fritz Lang, "Conan le barbare" est certainement l'un de mes films préférés en la matière. Premier film mettant en scène le personnage de Conan le Cimmérien, inventé par Robert E. Howard, le film de John Milius est la meilleure adaptation du célèbre guerrier, "Conan le destructeur" se révélant n'être qu'une pâle suite de l'original, kitsch et mal pensé, et le "Conan" de Marcus Nispel, qu'un remake décevant. Attention toutefois, malgré son aspect grand public, "Conan le barbare" est très spécial en son genre et n'est pas forcément accessible auprès du spectateur lambda qui s'attend à voir Schwarzy dézinguer des têtes durant le métrage. Au contraire, le rythme du film est assez lent, et les scènes d'action et de bravoure, même si présentes en quantité suffisante, ne forment pas l'unique aspect du film. Avare en dialogues, Milius met plutôt l'accent sur l'atmosphère de l'aventure et des terres dans lesquelles Conan évolue. Car "Conan le barbare" n'est pas qu'un simple revenge movie mélangé à l'héroic-fantasy. Proche de l'expérimental, Milius réalise une aventure épique et prouve qu'il n'y a pas besoin d'associer le trop plein de dialogues pour qu'un film soit épique et passionnant. Car dès la formidable ouverture dans laquelle les sbires de Thulsa Doom détruisent le village (et les parents par la même occasion) d'un petit Conan chétif, l'esprit du spectateur se retrouve plongé dans cet univers fantastique. Servi par un Schwarzy fidèle à lui-même ainsi que par un James Earl Jones charismatique et inquiétant en chef de secte nécromancien, "Conan le barbare" est une réussite en tout point de vue, notamment du côté de la réalisation ou encore du scénario, mêlant héroïsme, amour, aventure, magie noire sans oublier le côté épique. Bref, un mélange qui paraît peu original au premier abord, mais dont les mauvaises pensées se voient rapidement balayés durant le film, le talent de Milius se chargeant du bien-être de ses spectateurs devant cette fresque de deux heures. "Conan le barbare" est un ovni dans le domaine de l'héroïc-fantasy, en raison de sa mise en scène particulière, mais qui continue toujours de déferler les passions. Du très bon Milius, par Crom!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    Un récit épique et cruel qui nous est conté brillamment par John Milius et Oliver Stone. Dès les premières minutes nous sommes captivés par cette aventure humaine profonde et brutale où la sauvagerie des héros contraste avec leur noblesse et leur courage. La musique grandiose de Basil Poledouris est entrée dans la légende, la mise en scène est très soignée et efficace, le jeu des acteurs tout en subtilité, la violence bien défoulante, et même de discrètes touches d'humour. Une fresque historique d'un âge et un lieu oubliés qui fait monter les frissons et les larmes des geeks cinéphiles que nous sommes.
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2013
    "Conan le barbare"(1981) est évidemment le film qui fit d'Arnold Schwarzenegger une star interplanétaire,lui le culturiste autrichien autodidacte. C'est aussi le film qui reflète le mieux les années Reagan,celles du règne du corps sculpté et de l'individualiasme forcené. Enfin,ce film violent et barbare relança la mode de l'héroïc-fantasy,avec des récits mêlant épopée médievale et créatures démoniaques. Un jeune forgeron devenu esclave poursuit inlassablement Thulsa Doom,le sorcier qui tua affreusement ses parents. Sa vengeance ne bougera pas d'une ligne,même si des compagnons aux motivations proches finiront par l'accompagner. Schwarzenegger fait ce qu'il a à faire. C'est à dire jouer de façon monolithique et manier l'épée avec dextérité. Il était l'idéal pour ce rôle musculeux. La musique épique,voire lyrique est un atout,même si son omniprésence finit par déranger. De nombreuses séquences demeurent bluffantes comme le combat contre le serpent géant. John Milius assume complètement son respect pour le genre fantasy,et ne s'embarasse ni de vraisemblance,ni de questions morales. Atypique.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    C'était quand même plus brut et lyrique que le nouveau Conan! Schwarzenneger imposait sa puissante carcasse et sa gueule de guerrier constipé, Basil Poledouris composait une BO qui donnerait envie de lever une armée et de faire des haltères à 6 heures du mat', et John Milius, avec peu de dialogues, signait une oeuvre héroïque presque érotique dans son animalité, aux images fortes et soignées qui ont impressionné le petit gars chétif que j'étais quand je l'ai découvert avec mon père en salle obscure en 1982 (et à l'époque, on ne voyait pas de tels films tous les jours).( Bon papy, ça suffit la nostalgie. Les kids de maintenant préfèrent les robots de l'espace et les vampires puceaux) (Et alors? Qu'ils s'étouffent avec leur pop-corn!) Ce monument barbare reste cependant une référence en la matière. Evidemment si vous voulez des effets spéciaux présents dans toutes les scènes d'un film épique, il vaut mieux regarder "Le seigneur des anneaux" ou "300".
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2019
    Raaaaaaaaaaaaah ! La barbaritude m’emplit de joie ! C’est premier degré ; c’est rustre ; c’est brutal : c’est direct. Mais d’un autre côté, il y a une vraie ambiance et un univers entre fantasy et mélancolie assez bizarre. Ce film est comme une sorte de résurrection de l'humain par sa bestialité. Une sorte de chant émancipateur par la bestialité et le retour aux fondamentaux. Une ôde totalement contre-intuitive pour notre époque mais qui a un certain sens au début des années 80. Bref, il y a quelque-chose qui m’habite dans ce film… Enfin bon, pour résumer : moi, j’adore ça. Et quand en plus Basile Pouledoris sort l’une de ses plus belles instrus de l’histoire du cinéma, moi je suis ravi.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2016
    Dans son genre, Conan le Barbare fait encore son petit effet aujourd'hui, posant tout au long de son récit les pierres qui construiront le personnage. Violent mais non dénué de profondeur, le film est très maîtrisé et épique, porté par un Schwarzenegger à l'aube de sa grandissime carrière de héros des films d'action. Certes l'univers est plus sommaire que celui de Tolkien mais suffisamment développé, la réalisation soignée et James Earl Jones parfait en inquiétant roi-sorcier. Brillant.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un sommet de l'heroic Fantasy. La mise en scène de John Milius est excellente, tout comme les décors et les costumes, remarquables. Cette fresque est vraiment très réussi, avec un bon Arnold Schwarzenegger. C'est bien.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2014
    Première adaptation du héros imaginé par Robert E. Howard au début des années 1930, « Conan le Barbare » nous quête le destin et l’aventure de Conan, un jeune barbare qui cherche à venger la mort de ses parents et de son village, assassinés par le chef d’une secte d’adorateur de serpents.

    Passé une introduction comprenant une citation de Friedrich Nietzsche (« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ») et un début assez étrange mais prenant où Milius présente le contexte et les premières étapes de vie de Conan, il nous emmène assez vite dans un monde peuplé de serpents géants, sorcière, femme guerrière ou encore divers peuples primitifs. Un monde vraiment fascinant qu’il exploite à merveille et dont la reconstitution s’avère autant audacieuse que réussie.

    Co-écrit par Oliver Stone, le déroulement suit l’envie de vengeance de Conan, passant par des combats de gladiateurs, une sorcière ou encore une secte très étrange, personnage imposant, surhomme, parlant peu et guidé par la recherche de ceux qui l’ont rendu orphelin. Mais « Conan le Barbare » est loin de se résumer à son personnage-titre et c’est là l’une des réussites du film. Ses compagnons de routes sont tout aussi intéressants, un voleur qu’il rencontrera sur son chemin et une belle aventurière-guerrière qui tombera amoureuse de lui. Mais aussi (et surtout), le chef de la secte, celui qui a rendu Conan orphelin. Regard, voix et posture effrayante.

    Mais surtout quelle atmosphère ! Prenante et même fascinante du début à la fin. Très bien mis en scène, il rend son film tour à tour sombre, romantique, mystique, magique, violent, bestiale et lyrique. Il est bien aidé par une excellente partition musicale (signée Basil Poledouris) qui retranscrit à merveille toutes ses atmosphères. Peu de dialogues mais une voix-off utile et jamais lourde. Les scènes d’actions sont réussies, bénéficiant notamment d’excellents trucages/effets spéciaux.

    Schwarzy trouve un rôle sur mesure. D’une incroyable présence, il incarne un Conan plus vrai que nature. Face à lui James « Dark Vador » Earl Jones est à la fois charismatique et inquiétant dans le rôle du chef de la secte. Les seconds rôles tels Sandahl Bergman, Gerry Lopez et Max von Sydow sont aussi impeccables.

    Plus qu’une simple histoire de vengeances, « Conan le Barbare » est un véritable récit d’aventures et de fantasy où Milius nous plonge sans fausse note dans un univers fantastique où se côtoie violence, magie, femme, sorcier et acier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2011
    John Milius (scénariste prolifique des 70's : L'inspecteur Harry, Magnum force, Les dents de la mer...) signe en 1982 une adptation du roman de Robert E. Howard.
    Milius s'acoquine avec Oliver Stone (juste avant qu'Oliver n'écrive le scénar' de Scarface) au scénario pour nous déballer un thème maintes fois repris (la vengeance) mais mitonné à la sauce 80's : ça déchire grave vu qu'il est bétonné de part en part.
    La musique, quant à elle, sonne de plus en plus faux au fur et à mesure que le film passe. Au générique de début, on pense simultanément à Total recall (pour son thème de générique, aussi), L'effaceur (pour Schwarzy) et Terminator (pour son thème de générique, final). Etonnant non (c'est la première fois que je regarde Conan) ?
    On peut signaler la présence d'une bonne photographie, compensant la musique. Les déors et les maquillagessont très bien travaillés, idem pour les effets spéciaux (on dirait du Stan Winston tout craché !). La caméra, tout en douceur, englobe ces effets (musique, photo, scénario, cadrage des plans) et l'aventure de ces voleurs prend une dimension poétique, oscillant entre Jean-Jacques Annaud et Tim Burton (même si John se rapproche plus de J.-J. A., je trouve).
    Pour couronner le tout, on est en présence d'un Schwarzenneger impec dans le rôle d'un vengé (il y gagnit quelques galons) et d'un James Earl Jones (vu dans Jeux de guerre avec Harrison Ford et Les experts avec Robert Redford notamment) étouffant à souhait.
    Notons aussi la présence de l'international Max von Sydow (Le septième sceau, L'exorciste).
    John Milius apporte son grain de folie (la réalisation) et nous montre cash son opinion sur les tribus anciennes (la religion, les croyances, le bien, le mal) en se fondant sur les conséquences apocalyptiques futures (Mad max de George Miller).
    Spectateurs, venez vous "forger" votre opinion...
    Le Guerrier
    Le Guerrier

    63 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2019
    "Conan le barbare" est un film que j'ai apprécié, qui distille une certaine ambiance: dans un monde qui semble être celui des débuts de l'age du fer en Asie centrale (le paysage, et les différences ethniques semblent le montrer, mais on n'a aucune indication claire sur celà), les légendes côtoient la barbarie, les villes et les palais les solitudes du désert. La barbarie y est finalement assez ambiguë: si Conan, qui a été élevé en tant qu'esclave-guerrier, tue à tout va (et d'ailleurs certaines scènes de combat sont assez impressionnantes, par exemple dans le palais).il est aussi franc et courageux et ne fait pas preuve de cruauté gratuite (il y est obligé, dans un monde qui ne lui fait pas de cadeaux). La même ambiguïté se retrouve en ce qui concerne le sacré et les légendes: elles ont certes un fond de vérité, mais le coté surnaturel peut s'avérer finalement assez futile par rapport à tout ce qui est manipulations de la part de divers individus pour y faire croire et en faire ainsi un instrument de pouvoir (le gourou, le culte du serpent). Ne compte finalement que le courage de Conan face à la multitude (ou presque...): d'ailleurs, ce dernier en est bien conscient par exemple dans sa prière adressée à son dieu. Enfin, le film multiple les références culturelles ou historiques: le culte de l'épée a bel et bien existé lors de l'age du fer chez les Scythes (elle y était quasiment divinisée, en tant qu'instrument de mort, et donc de vie); on croit voir dans le palais du gourou en arrière plan le tableau de Saturne dévorant ses enfants de Goya;un des rois s'appelle Osric ce qui est un nom germanique, or les Wisigoths venaient initialement d'Asie centrale etc...
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2014
    Conan le barbare : Un des premiers rôles majeur Arnold Schwarzenegger dans un classique qui est quand même devenu culte malgré qu’il ait pas mal vieillie. C’est assez dur car ça peut vite tomber dans le nanar mais il y a tout de même de la qualité et une certains symbolise dans le film qui est assez original et fort maitrisé malgré les apparences. Car, il y a très peut de dialogue… tous dans l’image et dans la narration. Et c’est ça qui fait la puissance des choses. A l’image de son personnage, Conan : esclave devenu libre qui après ça a soif de pouvoir et de vengeance car il a vu sa famille et son peuple mourir. Donc, scénario qui sonne héroïc-fantasy, on sent l’aventure mais des fois, c’est assez mou mais c’est le temps qui veut ça. Même au niveau des combats : ça manque de puissance. Malgré une mise en scène très soignées avec des décors de toutes beautés. Mais des fois, c’est assez fade, même l’interprétation d’Arnold Schwarzenegger mais c’est le rôle qui veut ça et malgré tout, il correspond parfaitement au rôle niveau muscle et carrure. Et pour finir, les musiques sont quand a elles parfaitement dans le ton du film et remplace a merveille les dialogues. Donc voila, un film qui a su imposé le style aux autres et son histoire fait oublier le temps qui a passé, comme la dernière scène du film qui est juste énorme.
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