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    La Nuit du chasseur
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    373 critiques spectateurs

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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2015
    J'ai toujours eu beaucoup plus d'inspiration lorsqu'il s'agit de critiquer les navets. Il est très facile de savoir pourquoi on n'aime pas un film. Des acteurs mauvais, une réalisation à la ramasse, un sujet critiquable ou un scénario débile. En revanche, il est plus difficile de savoir pourquoi on aime tel ou tel film. La nuit du chasseur fait partit de ceux-là.

    Pourquoi ai-je aimé la nuit du chasseur ? Sans doute et surtout grâce à la présence magnétique de Robert Mitchum, qui incarne un personnage complexe de prêcheur, manipulateur et complètement fou. Probablement aussi pour cette ambiance sombre et cauchemardesque sous fond de crise de 29 dans la cambrousse américaine. Peut-être également pour l'histoire, sorte d'Erzatz du petit pousset, qui nous maintient en haleine du début à la fin. Et sans-doute aussi pour le sujet que je trouve incroyablement moderne pour l'époque. Un religieux qui tue des veuves et menace d'égorger des orphelins ? En 1955 ? C'est osé.

    Bref, je ne saurais pas vous dire pourquoi il faut impérativement avoir vu "La nuit du chasseur" avant de mourir, mais une chose est sur : IL FAUT VOIR LA NUIT DU CHASSEUR AVANT DE MOURIR !
    Terreurvision
    Terreurvision

    185 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Réédition chez Wild Side, depuis le 4 septembre, du coffret Blu-ray indispensable de La Nuit du Chasseur. Trop avant-gardiste pour son époque, ce premier film de Charles Laughton constituera l'ultime témoignage d'une carrière prometteuse, stoppée nette par une critique peu sensible aux excès de créativité... Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2014
    Qui n'a jamais vu ou entendu parler dans sa vie de "The Night of the Hunter" mèrite de finir au cachot [...] Le grand acteur qu'ètait Charles Laughton n'a rèalisè qu'un seul long-mètrage mais c'est l'un des plus beaux chefs d'oeuvre de l'histoire du cinèma! Interprètè par un immense Robert Mitchum, le film raconte aux petits enfants comment ils doivent se mèfier des apparences et ne pas croire les gens sur leur bonne mine! Non seulement, "The Night of the Hunter" contient d'importantes scènes fluviales mais en plus il contient un bon nombre de scènes d'anthologies à dèguster sans modèration! On ne prèsente plus les prêches du prèdicateur Mitchum qui consiste en un combat entre ses deux mains le combat du Bien et du Mal (sur la main droite il y avait ècrit :"Love", et sur l'autre : "Hate"). Un must du cinèma amèricain, considèrè unanimement comme l'un des meilleurs films noirs de tous les temps...
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2010
    Un très bon film, à l'ambiance ultra sombre, porté par un Robert Mitchum absolument diabolique. Une mise en scène grandiose et un thriller qui ne nous laisse pas souffler un seul instant.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    118 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2012
    Attention, le loup est entré dans la bergerie... Il y avait quelques temps qu'un film ne m'avait pas autant frappée. La nuit du chasseur est cité par beaucoup de grands cinéastes comme un incontournable, je comprends maintenant pourquoi. Extrêmement subtile, fin, d'une beauté époustouflante, angoissant, cette espèce de Western enfantin est un chef d'œuvre. Les thématiques abordées sont passionnantes : la foi aveugle, la religion corrompue, la condition de la femme, la fidélité, l'amour fraternel, le don de soi. Mais La nuit du chasseur c'est aussi et surtout l'affrontement entre la pureté et le moisi. C'est l'enfance innocente, encore libre face au joug de la vie; face à la corruption de l'adulte, dont l'histoire pèse sur les actes. C'est une métaphore de la vie, assez pessimiste mais incroyablement puissante : plus les années passent, plus l'homme s'éloigne de son insouciance et se détache de cette spontanéité, cette liberté juvénile. C'est un point de vue, je ne suis pas là pour disserter, et je ne sais pas vraiment si je le partage, mais il est exposé avec une force magistrale. Le vice c'est Robert Mitchum, alias Harry Powell, mais ce n'est pas que lui. C'est aussi Ben Harper, ce père qui braque une banque pour que ses enfants n'aient jamais à voler, mais dont les progénitures se retrouvent, ironie du sort, à mendier par sa faute... Oh oui, plus qu'une simple (et néanmoins courageuse pour l'époque) fustigation de la religion-prétexte, ce film est aussi une invitation à la liberté. Lorsque cette madame Cooper, chrétienne désabusée dont l'altruisme est bouleversant, ré-invente les passages de la bible pour bercer John, le film s'emplit d'une magnifique poésie. La foi, c'est ce que l'on en fait. Je le vois comme un fervent bras d'honneur à l'idolâtrie et au dogmatisme. Et s'il n'y avait que l'intrigue qui soit passionnante ! Mais il y a bien plus à creuser car les symboles pleuvent ici, et rendent le tout si complexe et rempli de sens qu'une vulgaire critique comme la mienne risquerait de passer complètement à côté si elle tentait de les expliciter. Soulignons quand même à quel point les images sont magnifiquement mêlées à l'histoire : le pasteur en noir, les enfants en blanc. Une scène splendide où forme et fond s'entremêlent, c'est celle où John raconte à Pearl l'histoire de ce roi qui a caché sa fortune en faisant jurer à ses enfants de garder le secret... Et alors que l'enfant raconte cette histoire que l'on sait être la sienne, l'ombre noire d'un homme à chapeau apparaît sur le mur blanc. Le noir (le pouilleux) vient très souvent, comme ça, salir le blanc (le pur). Cette image de l'homme-ogre face aux enfants-agneaux est sans cesse reprise, et est extrêmement efficace. Il en résulte une atmosphère glaçante, extrêmement angoissante. Que ce soit grâce au jeu de Robert Mitchum, plus vrai que nature dans ce rôle de pasteur détraqué et charismatique, grâce à ses chants frénétiques, aux plans qui mettent en avant sa carrure impressionnante face à la petitesse des enfants, grâce à tous ces jeux d'ombres ou grâce à la musique lancinante -et parfaite- de Walter Schumann, on est totalement happé par cette fuite, par cette cavale de deux agneaux qui cherchent à échapper au loup. Quand on a déjà vécu ce sentiment que l'on est en danger et que l'on doit fuir sans tierce aide quelqu'un qui est tout près, on est d'autant plus investi dans cette fuite infernale. Et dans la fuite, on a droit à des images qui figurent je pense parmi les plus belles de l'histoire du cinéma. Le noir et blanc, magnifiquement contrasté, réussit à retransmettre toute la beauté calme de la nuit. La nuit où rien ne semble pouvoir arriver, où la barque des enfants flotte sur une eau transparente, pleine de reflets, au milieu d'animaux qui vivent loin de toute cette souffrance, et sous des étoiles qui paraissent plus réelles que celles que l'on peut observer en couleur dans la vraie vie. J'ai été vraiment subjuguée par l'esthétique de ces scènes nocturnes... Je n'en dis pas plus quant à la fin, j'en ai trop dit et je sens que je parle d'un film dont il est assez difficile de parler, mais elle m'a beaucoup touchée. À voir, absolument.
    Estonius
    Estonius

    2 448 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    D'une férocité et d'un cynisme inouï, ce film cible la bigoterie, la manipulation que les hommes d'églises peuvent exercer sur leur entourage, et la bêtise de la "foule". C'est très bien joué (y compris par le surprenant petit garçon), le suspense est entier, la réalisation soignée et la photographie privilégie les prises de vue poétiques. Bref c'est très bon et surtout c'est un OVNI dans l'histoire du cinéma puisque ce film ne ressemble à aucun autre ! Seule la sucrerie finale empêche de le ranger au titre des chefs d'œuvres.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comment puis-je mettre seulement 2 étoiles à cette oeuvre. A l'heure qu'il est, je n'en sais toujours rien...
    Mitchum est impeccable et est effrayant en bon prêcheur pêcheur...Hate and Love est bien sûr un lien distinct du bien et du mal...JUsque là, tout va bien...
    Mais l'histoire mais plate, simple et peu sincère...
    Le simple jeu des acteurs remonte la pente de ce film malgré tout magique (les plans sur la barque) et qui a beaucoup inspiré Tim Burton
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 août 2012
    Classique incontournable des années 5O , "La Nuit Du Chasseur" vieillit mal .
    Même si la réalisation de Charles Laughton reste inégalable pour l'époque , on ressent beaucoup de longueurs dans cette oeuvre ( alors que le film dure 1h28 !! ) et beaucoup d'incohérences , qui malheureusement , ne peuvent plus passer inaperçues de nos jours :
    - Comment Harry Powell sait où se trouvent les enfants lors de leurs fugues ?
    - Pourquoi cette réaction de John, complétement contraire à la logique du film , à la fin de l'histoire ?
    - Le Coup de la mère noyée dans le fleuve , ne passe pas , mais alors pas du tout ...
    Enfin , beaucoup de défauts dans ce film .
    Les qualités résident uniquement dans le jeu d'acteur de Robert Mitchum , incroyable en faux dévot meurtrier . Ses dialogues en deviennent même cultes ( la scène de la rencontre entre le Love et le Hate , du très bon ) .
    Autrement une histoire peu crédible dans sa globalité , qui se termine malheureusement , avec un Happy End américain vraiment cliché .
    Des moments intéressants mais ça ne parvient pas à remonter la barre . Dommage .
    Le film ( datant de 1953 ) aurait fort besoin d'un remake .
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    103 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2015
    Il m'est difficile de bien replacer ce film dans le contexte des années 50 mais en tous les cas moi j'ai trouvé ça aujourd'hui trop mièvre, poussif, policé et simpliste dans la morale pour que je puisse y croire. Quand bien même ça évite finalement l'écueil du manichéisme et du larmoyant. Le déroulement de l'intrigue s'emble s'étaler inutilement pour justifier une durée de bobine adéquate (cf la scène de la barque qui se perd dans un rythme contemplatif et n'apportant rien au récit car assez mal amenée) et reste très linéaire et sans surprise dans son ensemble. Voire même parfois assez surréaliste dans les situations. Tout est si caricatural que l'on prend les enjeux à la légère et avec de la distance. S'il n'y qu'au niveau formel et direction d'acteur que ce film fait mouche ça me parait maigre pour mériter l'appellation "chef-d'oeuvre". Après je reconnais peut-être le culot d'avoir montrer un prêcheur dans sa face sombre, mais les codes morales des thrillers de l'époque bride ce côté jusqu'au-boutiste dans la mise en scène et dans la personnalité de l'antagoniste jusqu'à annihiler toute tension et puissance dramatique émanant de lui. La prestance du personnage demeure alors insuffisante. Et quand en plus ça ne joue pas non plus la carte de la suggestion de l'autre côté... Ce qui aurait pu distiller un climat malsain et oppressant à souhait. Franchement, je m'attendais à du Hitchcock pour du suspense bien rôdé et des frissons, j'ai frappé à la mauvaise porte. Ni subtil, ni jusqu'au-boutiste, ce film est définitivement désuet en 2015.
    yoyo114
    yoyo114

    31 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2011
    Pas compris pourquoi on considère ce film comme un chef d’œuvre. La trame est très difficile à saisir. Désolé pour les spoilers : La veuve se marie, se convertit, se fait poignarder, les enfants s’enfuient, (on passe du thriller au conte intimiste (gros plan sur les chouettes et les renards à la Disney) puis une dame les recueille, le méchant arrive, la dame lui tire dessus, il se fait arrêter, c’est noël : petite réflexion philosophique d’une femme qu’on ne connaissait pas il y a un quart d’heure et qui maintenant semble être l’héroïne du film. Conte ? Epouvante ? Film intimiste ? Film dramatique ? Le réalisateur ne va pas au bout de ses idées. La seule force du film est pour moi l’incroyable interprétation de Robert Mitchum et toute la réflexion sur le bien et le mal qu’il représente. Il semblerait que ce film ait du charme. Mais je n’ai pas été emporté par la magie, je n’ai pas été transporté par le film, et il s’est fini beaucoup trop vite. Harry Powell se fait avoir bêtement, sans même que l’on comprenne comment. Peut-être est-ce cela, la magie du film. On ne comprend jamais où il veut en venir, et on change de sujet toutes les deux minutes… Malgré tout, j’admets le fait que c’est un bon divertissement, et que ça se laisse regarder.
    annatar003
    annatar003

    61 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Rôle mythique du célèbre Robert Mitchum, "La Nuit du chasseur" n'a pourtant rien de très solide à nous mettre sous la dent. Sous ses airs de thriller noir, le film de Charles Laughton manque de cohérence et de logique dans le comportement de la majorité de ses personnages qui se montrent trop souvent dénués de bon sens.
    Jouant ou plutôt surjouant avec des ingrédients périmés depuis longtemps, le metteur en scène oublie d'alimenter sa bobine de protéines qui auraient pu renforcer son récit. S'appuyant quasi exclusivement sur les traits de Mitchum qui de surcroit ennuie déjà un public fatigué, Laughton sous exploite les émotions qui auraient pu ou du émaner des images qu'il nous offrait. A l'exception d'une fin réussie, "La Nuit du chasseur" reste fade et distant malgré l'implication et l'inspiration de Billy Chapin dans son rôle pour son jeune âge.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2010
    Certes la mise en scène est réussie (même si le tout n'était pas très innovant, même pour l'époque, on sent l'ombre - mot choisi à juste titre - de Fritz Lang dans certains plans), et que la photographie est soignée, ça ne suffit pas à oublier un film poussif où le réalisateur n'arrive pas faire ressentir la tension censée imprégner son long-métrage, sauf pour quelques trop rares scènes.
    Du coup le spectateur n'est jamais vraiment réellement mis sous tension, et on a l'impression que le film n'arrive pas à vraiment combler les 90 minutes "requises", et enchaine les scènes inutiles.
    landofshit0
    landofshit0

    247 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2013
    Si la nuit du chasseur est loin d’être un mauvais film, sa réputation semble quelque peu surfaite. Le film a d'indéniables qualités,parmi celles-ci une splendide photographie dont la ressente restauration ne fait que rendre que plus magnifique les contrastes de noir et blanc. Robert Mitchum incarne parfaitement le rôle de ce pasteur meurtrier dans des scènes vraiment efficaces,cependant certains passages ont bien du mal à ne pas sentir le poids des années tant dans les effets que dans la réalisation.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Je me souviens qu’encore récemment, en 2012, les critiques du « Cercle » de Canal+ se touchaient littéralement en parlant de la magnificence et de la perfection de ce film… devant mes yeux médusés d’incompréhension. Il doit y avoir une drogue dans ce film à laquelle j’ai dû être sevré à mon insu car à chaque fois que j’entends quelqu’un parler de ce film c’est la même transe, état qui m’est totalement étranger. Désolé, mais ce film me barbe puissance 10. Je ne vois même pas ce qu’on lui trouve. Oui, c’est bien cadré et il y a une jolie photo… OK… Mais ce n’est pas le premier film à parvenir à ça. Robert Mitchum ? Sûrement est-ce là le premier vrai bon bad guy de l’histoire du cinéma US, je le conçois. Mais bon, moi j’en ai vu tellement d’autres avant d’aller me plonger dans cette « Nuit du chasseur » que l’appréciation de la chose n’est que purement intellectuelle, et pas sensorielle. Le pire, c’est que cette histoire je la trouve lente et pénible à se dérouler, démonstrative à outrance dans ses démarches… Logique pour l’époque… mais je ne comprends pas qu’on s’en émeuve aujourd’hui comme un summum de subtilité. Comme quoi, le pouvoir de la raison…
    Teresa L.
    Teresa L.

    14 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Je ne vais pas dire qu'il s'agit d'un mauvais film: la photo est le plus souvent superbe (on pense fréquemment à Murnau), l'atmosphère est crispante à souhait. Mais ce "southern gothic" manque de nuances quand on le compare à Faulkner. Mais tout ce tapage à propos de Mitchum (déchaîné mais trop grand pour le rôle), Lilian Gish en grand-maman à fusil, la toute-puissance des uns face à l'innocence des autres, et la morale absolument conformiste découragent absolument. Je n'y comprends goutte mais je ne suis pas la seule. Si l'on veut voir un film en N&B absolument flippant, je conseille plutôt "Femmes de la nuit" de Mizoguchi.
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