Avis sur Chat noir, chat blanc

Le meilleur film d'Emir Kusturica qui est lui même le meilleur réalisateur de tous les temps. Voici donc logiquement le meilleur film du MONDE !!! C'est drôle, burlesque, émouvant sans jamais être niais. Il se dégage de ce film une sorte de joyeux bordel plein de gitans, de mariés, de cochons et de fanfares (la BO composé par Kusturica himself et son no smoking orchstra est jubilatoire). Un film aux émotions communicatives qui nous rend tous simplement heureux !

Kusturica est un des réalisateurs les plus atypiques du cinéma et il le prouve une fois de plus... On aime ou on aime pas comme on dit et bien disons que je suis entre les deux. On est toujours impressionnés par la joie de vivre, la folie voir la loufoquerie de ses films. Le tout dans enveloppé dans un humour qui ne doit faire vraiment mouche que chez lui... J'aime beaucoup cette légèreté et cette naïveté malgré que ça ne me décroche pas un rire, on sourit au plus. La violence est toujours contre balancée par un humour très décalé. Là aussi petit bémol car il n'assume jamais cette violence alors que ses films ne sont jamais de pure comédie ; l'histoire est souvent dramatique. La BO est excellent encore faut-il apprécier un minimum la musique tzigane. Le plus dur à supporter reste les cris, cette euphorie explosive qui finit souvent par casser les oreilles. Comme la plupart de ses films Kusturica partage.

Une comédie culte, réalisé par le célèbre Emir Kusturica. Le scénario est sympa et les acteurs principaux Bajrm Severdzan & Srdjan Todorović sont plutôt bons dans leurs rôles. La BO, quant à elle, constitue un véritable atout. La réalisation a cependant un peu vieilli en particulier au niveau de l'image. Malgré tout, ce film garde un certain charme et permet de passer un très bon moment de cinéma.

Avec "Chat noir, chat blanc", Emir Kusturica retrouve l'univers des tziganes dans cette histoire d'escroqueries et de dettes à solder par un mariage arrangè, fêtè dans des litres d'alcool! Une imagerie baroque au service d'un rythme trèpidant avec toutes sortes d'èlèments très personnels au cinèaste serbe! La plupart des sèquences ètant dirigèes en extèrieur, le soleil est un atout de circonstance de l’environnement du mètrage! Les couleurs, gorgèes de soleil, rappellent le caractère irrèaliste dans lequel nous baigne le rèalisateur! Pas mal de scènes marquantes ègalement dans ce "Chat noir, chat blanc", comme celle des deux acteurs qui sont accrochès à une bouèe et qui s'avouent leur amour ou celle du grand père qui sort de l'hopital! Une agrèable surprise au final et un Lion d'argent à Venise in the pocket pour le bouillonnant Kusturica qui s'impose dècidèment comme l'un des cinèastes les plus surprenants du 7ème art, de ceux pour qui le langage cinèmatographique, fait de transgression, des codes usuels, de ruptures de ton, n'a pas encore ètè rabotè par les standards tèlèvisuels! Même quand il filme un gros plan, le visage est toujours mis en relation avec le monde qui l'entoure! De plus, on rigole beaucoup avec ses personnages farfelus et on se sent comme transportè par une histoire folle, folle, folle, folle...

J'ai vu un film... un pur chef-d'oeuvre d'Emir (le bien-nommé) Kusturica où la générosité, la profusion et la folie explosent comme un feu d'artifice de joie, de plaisir et de bonheur... On suit les pérégrinations d'une bande de pieds-Nickelées pittoresques et hauts-en-couleurs... On est littéralement submergé par la musique, les couleurs, le rythme de ce film... Que de trouvailles, d'excès, d'amour... Les comédiens -si tenté que ça en soit, tellement ils semblent naturels, sont explosifs, émouvants, beaux... Ce film est totalement foutraque, généreux, jubilatoire et au final une totale réussite. Ce film glorifie la vie, l'amour et même la mort, et il nous montre qu'on revient de tout, et plus particulièrement de la mort... mais que lorsqu'on aime la vie et l'amour, alors il ne peut rien arriver de très fâcheux... Un beau message qu'on a envie d'écouter, de croire, de suivre... Et qu'on a presque envie de chanter et de danser, tellement la musique tzigane m'a envoûté... A revoir assurément dans quelques années lorsque notre monde sera gris, terne et uniformisé pour se rappeler de "comment s''était avant", quand rien n'était grave, ou trop important pour rire...

Image, Musique, ambiance, humour, et des animaux : Un cochon (qui mange une voiture), des oies, un Paon, et deux chats ; un chat noir (qui porte malheur) et un chat blanc. Dès les premières scènes on reconnait l'univers très particulier d'Emir Kusturica. Le metteur en scène Serbe nous délivre une excellente réalisation, des images magnifiques et une BO sublime pour une comédie délirante aux personnages hauts en couleur. Des personnages superbement interprétés par Bajram Severdzan dans le rôle de Matko, Florijan Ajdini dans celui de son fils Zare, et la jolie actrice Serbe Branka Katic.
Le scénario nous conte une histoire mouvementée et rocambolesque, des scènes épiques et des séquences assez délectables.
Récompensé comme "Arizona Dream" (4.5* - Grand Prix du jury - Ours d'Argent 1993), ce film a reçu le Lion d'argent pour le meilleur réalisateur à la Mostra de Venise 1998.

Que vous n'accrochiez ou pas à l'humour totalement décalé de Kusturica, la curiosité cinéphilique se doit de vous faire découvrir son univers visuel unique, qui, à n’en point douter, a beaucoup influencé celui de J.P. Jeunet, et fait de ce film un détour obligé. De plus, le travail de mise en scène faisant monter crescendo son rythme fou ainsi que les personnages farfelus magnifiquement interprétés par des acteurs jouant de leur physique donne à cette belle histoire d'amour au cœur un ton unique fait d’un cocktail de références cinématographiques. De plus, comme à son habitude, Kusturica accompagne cette folle plongée dans la communauté gitane d’une bande originale endiablée qui fait de ce long métrage incomparable une œuvre culte!

Une comédie pleine de folie et de vie, très rythmé et bordélique qui assure pleinement le spectacle. A voir sans aucun doute!!

Sympathique comédie de la part d'Emir Kusturica. Avec un petit budget et des acteurs amateurs, il relève un bon niveau : décors loufoques et ambiance bordélique, bande-son géniale spoiler: ("Pitbull.... Terrieeeer")
et situation invraisemblables à la limite sur surréalisme spoiler: (le cochon qui mange de la carrosserie de voiture)
. Ajoutons à cela une critique caricaturale des problèmes sociaux tels que le mariage arrangé, la confiance en la famille, etc.
J'enlève des étoiles parce que j'étais pas mort de rire tout le long comme on me l'avait promis et je trouve que certaines situations étaient un peu trop ordinaires...

Film vraiment étrange de Kusturica qui m'a tout d'abord dérouté au point de me perdre mais au final j'ai bien fait de m'accrocher. Il faut dire que l'histoire est sympathique avec des personnages attachants... Mais la réalisation et la mise en scène part vraiment dans tous les sens, mais comme toujours la musique avec Kusturica est très soignée. A découvrir.

La vie qui déborde de son lit tel un fleuve. De façon outrancière et poétique à la fois. On y danse, on y boit, on y aime. C'est tout simplement un film en altitude, une danse dans les nuages. La crasse y révéle mille parfums, la laideur mille beautés. Kusturica aime la vie jusqu'à la mort, et nous la fait aimer de même.

Bon film. Les acteurs ne sont pas connus, mais ils jouent bien. L'histoire est banal mais bien filmée. La bande son est superbe.

Lorsque je regarde un film, j'ai horreur de savoir à quoi m'attendre. Je suis toujours à la recherche de nouveaux styles, de nouvelles pattes, de nouvelles approches. Je déteste autant l'impression de déjà-vu que celle de l'impersonnalité, ces deux éléments ayant vite tendance à me rendre aigri et frustré d'avoir perdu mon temps. Aussi, lorsque (pour la quatrième fois seulement, la découverte est progressive je vous l'accorde !) je me lance dans un Kusturica, j'exige évidemment une forme (le fond n'est pas secondaire mais presque dans ces cas-là) mettant en valeur sa façon de voir le monde. Peu m'importent les excès ou disons le "manque de tact" dès lors que l'auteur a dévoilé un projet qui lui était propre et ne pouvait être mené à terme que par lui-même. Fonçons, quitte à se prendre un mur, et jugeons ensuite. Avec "Chat noir, chat blanc", tout ce que je réclamais fut exaucé. L'ambiance made in Emir est reconnaissable à des kilomètres à la ronde ; à travers une histoire basique mais drôle et comportant des personnages loufoques en plus d'être réellement attachants, le cinéaste nous livre une démonstration (là encore, j'y reviens) de style. Beaucoup de couleurs, une photographie aux tons inimitables, une bande-son entraînante collant au récit, une caméra virevoltante (peut-être un peu trop), un montage rapide, des angles imprécis voire décadrés, une grande variété de plans (avec des alternances très sèches, très brusques qui caractérisent les films d'E.K.) et surtout une multitude de détails tout droit sortis d'une BD. Le ton est décalé, l'intrigue ma foi assez joyeuse, les décors (peuplés d'animaux en tous genres et de taudis abritant une belle brochette d'allumés) forcément atypiques... "Chat noir, chat blanc" peut de cette façon être considéré comme (d'après seulement ceux que j'ai pu voir, autrement dit trop peu) le film-emblématique de son auteur, celui qui lui correspond le plus. Ca a ses limites (un peu criard et fatiguant) mais ça reste un vrai régal !

A avis mitigé, notation mitigée..
Kusturica est un fabuleux farfelu qui aime la vie, les gens et qui le montre parfaitement dans ses films.
La poursuite de Ladybird à travers champs est une séquence probablement culte du cinéma (le tronc d'arbre :) ), mais malheureusement, je n'ai pas été particulièrement sensible aux différents personnages. Ida est insupportable jusqu'au passage de la glace, Dadan.. Trop c'est trop! Passez moi un sédatif en seringue que je le pique! Son côté énervé et restless est trop exagéré à mon avis. Reste son hymne "Pittbull .... Terrier" :-) qui rachète en humour le personnage.
Zare est d'une insignifiance qui convient parfaitement à son rôle, tout comme les petits-fils Grga!
Non, décidément, je trouve que les personnages les plus réussis, les plus attachants et "crédibles" (si tant est qu'il est possible de parler de crédibilité dans un film de Kusturica!) restent les deux grands-pères, la minuscule Afrodita (dite aussi Gnomette dans l'abominable VF) et ... les deux chats!

Kusturica signe ici un très beau film qui a réussit à m'émouvoir, malgré le beau bordel que c'est (comme beaucoup de ses films) j'entend par là une musique entraînante, de l'humour partout, un film qui reflète une certaine joie de vivre, mais la réalisation elle n'est jamais bâclée. Et puis l'histoire d'amour est vraiment touchante, car elle est simple, pure. Un très bon moment et on en ressort avec le sourire aux lèvres.