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    C.R.A.Z.Y.
    Note moyenne
    3,8
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    460 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    5 989 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2008
    Un bonheur à l'état pur, une jubilation quasi-permanente, c'est ce qui pourrait définir en quelques mots la sensation lorsque l'on découvre ce C.R.A.Z.Y. Car c'est aussi un véritable un véritable vent de fraicheur qui nous arrive en plein visage, tant on est emporté par cet univers coloré, de chaleur humaine, rythmé par une B.O. pour le moins inspirée. Alors on pourra c'est vrai regretter quelques longueurs et certains passages venant plutôt alourdir l'ensemble (le voyage à Jérusalem particulièrement), mais il est vrai qu'à part ces petites failles, on ne peut que se régaler devant un si grand festival de répliques particulièrement bien trouvés, et surtout de personnages comme on en a rarement vu, donnant à l'oeuvre une chaleur, une sincérité, un humour et même une certaine émotion auquel il est difficile de résister. Un bonheur.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    891 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Les films québécois passent la plupart du temps inaperçus où victimes de moqueries chez nous autres Français. Mais cette fois-ci, le cinéma québécois nous en bouche un coin, Réalisé par Jean-Marc Vallée, C.R.A.Z.Y. est un film indépendant totalement prenant, à l'interprétation sublime et réaliste, à l'histoire remplie de rebondissements familiaux passionnants, à la réalisation admirable teintée de quelques effets visuels bienvenus et pas excessifs pour un sou et d'un montage exemplaire. C.R.A.Z.Y. (anagramme des prénoms des cinq fils Christian, Raymond, Antoine, Zac, Yvan) nous transporte sur plusieurs années, suivant de près une famille québécoise tout ce qu'il y a de plus simple, avec un père aimant, des fils tous plus différents les uns que les autres et un en particulier, Zac. Troisième des cinq enfants, Zac est le plus faible, le souffre-douleur de ses aînés, le freak de la troupe, celui qui passe une adolescence à part, commençant d'autant plus à se pencher vers une homosexualité hésitante, qui ne plait pas beaucoup à un père réactionnaire et un brin autoritaire. Filmé comme une chronique flashy, envolée, lyrique, parfois proche de la féérique quasi-fantastique, le long-métrage est une perle rare, principalement mené par la révélation Marc-André Grondin, l'impressionnant Michel Côté et l'excellente Danielle Proulx autour d'un casting judicieusement sélectionné pour nous faire vivre une chronique terriblement humaine à la fois réaliste et excentrique. Et tandis que nous contemplons, absorbés par un scénario captivant, une mise en scène époustouflante, la musique possède le film, magnifique, temporelle, constamment en rapport avec les images et les générations présentées, s'ajoutant à une B.O. tout simplement à tomber, apportant au film une dimension rarement aussi particulière. En ce qui concerne le langage québécois, on s'en habitue très vite et l'accent disparaît peu à peu pour n'être au final (pour nous autres) qu'un simple détail. Tour à tour drôle, imaginatif, bouleversant voire déchirant, C.R.A.Z.Y. est une œuvre puissante, un film comme on en voit peu, porté par une interprétation sans faute et un scénario malin qui évite avec malice les clichés des chroniques familiales classiques. Au final, on coule une larme une fois le générique entamé : parce qu'un drame survient, parce qu'on vient de contempler une incroyable histoire d'amour entre un père et sa progéniture, parce que le film est fini. Chapeau bas.
    Cohle.
    Cohle.

    45 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2011
    Une très belle histoire, dommage que ce film n'est pas fait plus grand bruit, il mérite vraiment qu'on s'y arrête dessus.
    reymi586
    reymi586

    399 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2016
    Grand classique du cinéma québécois, le film de Jean-Marc Vallée est un film extrêmement touchant mais aussi drôle et triste. C'est simple on passe par toutes les émotions dans ce film à fleur de peau sur une famille qui pourrait être la notre. Crazy permet aussi l'éclosion d'un futur grand en la personne de Marc-André Grondin qui a plus que confirmé dans Le premier jour du reste de ta vie. Bref, une petite perle à l'accent québécois.
    Typi35
    Typi35

    46 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2010
    "Un portrait de famille qui dépeint la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur." Voilà qui résume très bien C.R.A.Z.Y.!
    Le tout magnifiquement filmé avec des acteurs très convaincants.
    Xyrons
    Xyrons

    598 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    Un très bon film d’un genre peu commun mais original. Le scénario est travaillé, recherché et l’histoire est intéressante. Le spectateur se prend d’intérêt pour la vie de ces personnages. A noter que la mise en scène de Jean-Marc Vallée est correcte et que les acteurs comme Michel Côté, Marc-André Grondin, Émile Vallée, Danielle Proulx et Maxime Tremblay sont convaincants dans leurs rôles. Bref, à voir…
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2012
    A l'image de son hèros Zac (Marc-Andrè Grondin est bluffant de naturel), jeune ado pas comme les autres, qui va jusqu'à renier sa nature profonde pour attirer l'attention de son paternel, ce film de Jean-Marc Vallèe est surprenant, èmouvant, imprèvisible, et l'on serait tentè d'ajouter incohèrent (voir un peu fou) si cet adjectif n'ètait pas si pèjoratif! Le charme de "C.R.A.Z.Y" (magnifique chanson de Patsy Cline qui donne son titre au film) rèside justement dans son caractère brouillon et de rythme où Marc-Andrè Grondin trouve quasiment le même rôle que le magnifique film de Rèmi Bezançon: "Le plus beau jour du reste de ma vie". Humour, amour, nostalgie, non-dit, vintage...mais jetè en vrac dans un rècit colorè et dynamique, à accepter tel quel, avec ses bons morceaux (toute la partie où Zac se prend pour Bowie) et ses langueurs! De plus, les morceaux de musique sont vraiment bien choisis avec une mention èvidemment au mythique "Heroes" de Bowie! Attention tout de même à l'accent quèbècois qui peut surprendre, les sous-titres français ètant là pour les non-initiès...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 142 abonnés 7 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce petit film Québécois est un bijoux, une merveille ! Un film rempli d’humanisme et qui vous renvoie une multitude d’émotions. Pendant plus de deux heures, C.R.A.Z.Y vous fait le même effet que du sirop d’érable sur un toast cuit avec un fer à repasser (dixit passage du film). Zachary, quatrième fils d’une famille de cinq garçons, fait le récit de son existence (de 1960 à 1980), une existence pas tout à fait comme les autres : tombé par terre le jour de sa naissance, en conflit avec son père, depuis que celui-ci là découvert habillé en fille à l’age de sept ans, doute de sa sexualité, rêveur, mélomane, rebelle, etc. Bref, une vie pas facile pour Zachary, une jolie histoire ponctuée de narration et rythmée par une B.O exceptionnelle (Pink Floyd, Rolling Stones, David Bowie, etc).
    Un film émouvant, drôle, une belle surprise de la part de Jean-Marc Vallee.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2019
    FOR YOU. Magnifique film quebecois. Entre humour et drame, Marc André Grondin déborde d'énergie. Excellente bande son, c'est donc un régal sonore et visuel.
    cineccita
    cineccita

    39 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2015
    CRAZY retranscrit parfaitement les attentes d'un père pour son fils. Les acteurs sont excellents ; mention spéciale au jeune acteur Marc André Grondin qui est remarquable. Ce film est un hymne au droit à la différence.!
    1ppy
    1ppy

    11 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2007
    J'ai dû passé complètement à côté. La plupart des dialogues - en français canadien - sont incompréhensibles.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Zachary est né le 25 décembre 1960, ce qui n'est pas étranger à la perte rapide de sa foi dans un pays aussi catholique que le Québec. Quatrième garçon d'une famille qui en comptera cinq (leur père explique ça par son surcroît d'hormones mâles), il manifeste très jeune des tendances un peu "fifille", encouragé par sa mère qui découvre chez lui un don de guérisseur à distance. Son père, qui connaît par coeur tout le répertoire de Charles Aznavour et qui inflige à sa famille son interprétation d'"Emmenez-moi" à chaque fête de Noël, supporte mal le manque de virilité de son fils, particulièrement quand celui-ci atteint l'adolescence. Peu "parlable" au dire de son épouse, il n'accepte pas les pulsions homosexuelles de Zac, et doit aussi gérer le naufrage dans la drogue de son aîné.

    "C.R.A.Z.Y." (nous vous laissons découvrir la signification de ce titre lors du générique de fin) avait de nombreux arguments pour plaire : film exotique sur les moeurs étranges de nos cousins de la nouvelle France, témoignage sur vingt ans de coiffures improbables et de pantalons à patte d'éph', chronique d'une famille qui s'aime et se déchire sur fond de musique des Stones ("Sympathy for the Devil"), David Bowie ("Space Oddity"), Robert Charlebois ou Patsy Cline.

    Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas. Pour des raisons de scénario, d'abord. L'opposition entre le père aimant mais enfermé dans sa vision machiste et le fils rebelle qui souffre de ce déni et cherche par tous les moyens à regagner la considération de son géniteur, on l'a vu cent fois dans le cinéma nord-américain depuis "A l'est d'Eden", et ce ne sont pas les "tabernacles" et les "osties" justifiant le soutitrage de certains passages qui renouvellent le genre. Jean-Marc Vallée enfile les clichés, et le jeu tout en crispation de mâchoires de ses acteurs ne rend pas la bouillie plus digeste.

    Pour des raisons de style, ensuite. Là où la comédie italienne des années 70 ou des films anglais comme "Quatre mariages et un enterrement" excellaient à basculer du rire à l'émotion, la lourdeur de l'humour québecois à base de flatulences et de toasts cuits au fer à repasser et le pathos appuyé des scènes censées émouvoir rendent les transitions particulièrement pesantes.

    Pour des raisons techniques, enfin. Le réalisateur use et abuse d'afféteries d'une autre époque : ralentis et accélérés, jeu sur la profondeur de champ pour isoler le personnage, cadrages se voulant insolites, montage parallèle lourdement suggestif. Trop d'effets tuent l'effet, et tout cela donne finalement l'impression d'un bazar où l'amoncellement empêche la visibilité.

    Alors, il y a heureusement quelques moments où le film se dégage de cette gangue et parvient à susciter l'émotion : le père interprétant "Hier encore" le jour des vingt ans de son fils, les quatre frères survivants passant une nuit ensemble, ou Zac déposant un plant de cannabis sur la tombe de son frère. Ces quelques scènes esquissent ce qu'auraient pu être ce film avec moins de bons sentiments niaisieux et plus de simplicité.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2007
    Encore un film sur l'homosexualité, c'est à la mode et je commence vraiment à en avoir marre! De plus, cet accent canadien rend les dialogues complètement incompréhensibles et tout au long du film on fait plus du décodage qu'autre chose! Pour finir, ce matraquage avec la chanson "Emmenez moi au bout de la terre" de Charles Aznavour est vraiment pénible. Zéro pointé
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    Le kitch psychédélique des années 70, autour d'une histoire de coming-out adolescent. Le film est électrique et baigne dans un climat de folie et de mélancolie.
    gnomos
    gnomos

    48 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    J'ai décidé de visionner ce film, parce que j'avais bien aimé " le premier jour du reste de ma vie ", et qu'il était souvent mentionné dans les critiques du film sus-nommé . Mais je ne partage pas les éloges dithyrambiques concernant ce film québécois. Tout d'abord, l'accent . C'est triste à dire, mais ils ne pourraient pas faire un effort? Ils y arrivent très bien quand ils chantent. Parce que j'ai dû comprendre la moitié des dialogues, et cela a quelque peu nui à mon appréciation du film. D'ailleurs, j'avais vu un célèbre film québécois, les 7 jours du talion, en deux versions: l'une avec l'accent, et donc partiellement incompréhensible et une seconde, doublée sans accent. Donc, quand ils veulent, ils peuvent. Et ça me fait quand même doucement rigoler, quand j'entends les Français vanter le charme de l'accent de la Belle Province dans les films. Bref, sinon, en terme d'identification, je suis née le même jour que le héros, du coup, je l'ai envié d'avoir des gâteaux avec bougies pour son anniversaire, parce que je n'y ai jamais eu droit. C'est du genre, vous ne recevez des cadeaux qu'une fois l'an, et les gens font toujours des réflexions débiles, quand ils entendent votre jour de naissance. Plus drôle encore, le héros a une mèche blond clair à l'arrière du crâne, comme mon fils. Mais en-dehors de ces similitudes quelque peu troublantes, j'aurais préféré que l'on parle un peu plus des autres fils de la famille. Alors, certes, j'ai compris que le sujet, c'était l'homosexualité du héros, qu'il renie pour se faire aimer de son père, sa mère l'aimant de facto, comme toute mère digne de ce nom. Et sinon, je ne suis pas trop fan des films au visuel décalé, mais c'est un détail. Bref, pour moi, moins bien que le film de Bezançon.
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