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    My Blueberry Nights
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "My Blueberry Nights" et de son tournage !

    Film d'ouverture à Cannes

    Habitué du Festival de Cannes, Wong Kar-Wai, président du Jury de l'édition 2006, a ouvert avec My Blueberry Nights la compétition officielle du 60ème Festival de Cannes.

    Nuits américaines

    Après avoir tourné tous ses films en Asie (même si une partie de Happy Together se déroule en Argentine), avec les plus grands acteurs du continent, de Tony Leung à Maggie Cheung en passant par Leslie Cheung, Zhang Ziyi et Gong Li, Wong Kar-Wai a tourné My Blueberry nights, son premier film en anglais, aux Etats-Unis (à New York, en Californie, dans le Nevada et dans le Tennessee) avec un casting 100 % anglo-saxon : Norah Jones, Natalie Portman et David Strathairn sont américains, Jude Law et Rachel Weisz sont britanniques.

    L'aura de Norah

    Pour tenir le rôle principal du film, Wong Kar-Wai a choisi une débutante... qui n'est pas une inconnue. Née en 1979 à New York, Norah Jones, fille du grand musicien indien Ravi Shankar a fait une entrée fracassante dans la chanson en 2003 avec l'album jazzy Come away with me, sorti sur le prestigieux label Blue Note, qui s'est écoulé à plus de 20 millions d'exemplaires à travers le monde et lui a valu pas moins de 8 Grammy Awards. Elle a enregistré ensuite deux albums, Feels like home (2004) et Not too late (2006), également couronnés de succès. My blueberry nights marque sa première apparition au cinéma.

    Le point de départ

    Lors de la conférence de presse du film à Cannes, le réalisateur expliquait que c'est son envie de tourner avec Norah Jones qui est à l'origine de My Blueberry nights. Il a alors décidé de reprendre la trame d'un court-métrage réalisé en 2000, dont l'action se situe dans un diner, et qu'il avait pensé intégrer à l'époque à In the Mood for Love. "Plutôt que d'en faire un remake, j'ai réalisé My Blueberry nights, qui est un peu comme un prolongement. Ce court métrage est donc le point de départ, mais il représente seulement le premier chapitre de My Blueberry nights, l'histoire que nous avons développée à partir de là est très différente, puisque nous partons ensuite à Memphis et à travers les Etats-Unis."

    Si loin, si proche

    Le cinéaste précise ses intentions : "Parfois la distance physique entre deux personnes peut être courte mais la distance émotionnelle se mesurer en kilomètres. My blueberry nights porte un regard sur ces éloignements, de différents points de vue. J'ai voulu explorer ces étendues, aussi bien au sens figuré que littéral et les distances qu'il faut parcourir pour en venir à bout."

    Vu de l'extérieur

    Lors de la conférence de presse cannoise, Wong Kar-Wai confiait que le principal défi pour lui était de tourner en anglais : "J'ai vu beaucoup de films sur la Chine faits par des réalisateurs étrangers, et le résultat est souvent assez gênant parce que les choses sont représentées de façon exotique. Je tenais à faire un film dans une autre langue, mais en évitant cet écueil. Sur le plateau, je n'ai donc cessé de poser des questions à Norah, Jude, et à toute l'équipe. Par exemple, un baiser ne représente pas la même chose dans la culture chinoise. Il y a des connotations subtiles, et je voulais rendre justice à l'Amérique, et à mes personnages. Mais je crois qu'il y a des choses que nous pouvons tous partager, quelle que soit notre race, notre culture, notre pays. Au-delà des langues, nous pouvons partager des émotions."

    Une chanteuse peut en cacher une autre...

    Grand amateur de musique, comme il l'a déjà prouvé dans ses précédents longs métrages, Wong Kar-Wai est tombé amoureux de la chanson The Greatest de Catpower (alias Chan Marshall), un morceau qui figure sur l'album homonyme de l'Américaine, sorti en 2006. Sur le plateau, le cinéaste a fait écouter à ses comédiens ce titre qu'on entend à de nombreuses reprises dans My blueberry nights. La chanteuse fait d'ailleurs une apparition dans le film, elle interprète une ex-petite amie de Jude Law. A noter que la chanson The Greatest a aussi séduit les oreilles de Marc Esposito, puisqu'on l'entend aussi plusieurs fois dans Le Coeur des hommes 2, un film sorti en France quelques semaines avant My blueberry nights.

    Writer's Block

    Plus habitué à écrire seul ses scénarios, Wong Kar-Wai s'est adjoint pour My Blueberry nights les services de Lawrence Block, auteur américains de romans policiers reconnu. Plusieurs de ses livres ont d'ailleurs fait l'objet d'adaptations cinématographiques. Parmi celles-ci figuret Huit millions de façons de mourir de Hal Ashby ou Contre-enquête, le polar de Franck Mancuso avec Jean Dujardin sorti en 2007.

    Sur un air de Cooder

    La musique originale du film est signée Ry Cooder, chanteur et guitariste américain, qui a déjà signé plusieurs BOF, la partition la plus connue étant celle de Paris, Texas, un autre voyage aux Etats-Unis proposé par un réalisateur qui n'est pas américain, Wim Wenders...

    L'après-Doyle

    Après s'être brouillé avec son chef-opérateur fétiche Christopher Doyle pendant le tournage de son précédent film, 2046, Wong Kar-Wai a fait appel cette fois à un autre chef-opérateur renommé, Darius Khondji. On lui doit notamment la photo de Delicatessen, Seven ou encore La Neuvième Porte.

    Aléas du casting

    Kevin Spacey et Ed Harris avaient un temps été pressentis pour jouer dans le film.

    Les nuits sont plus courtes

    Entre sa projection à Cannes et sa sortie en France, My blueberry nights a été réduit d'une quinzaine de minutes.

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