Carriers, le film adéquat lorsque tu es confiné ! Infection et Road Movie, l'un te rappel l'état dans lequel tu es, l'autre ce que tu ne peux avoir ...
La mauvaise blague étant faite et reléguer loin, loin dans les méandres intersidérales, pile à l'endroit ou est sa petite place, Carriers trouve une dimension assez pertinente lorsque l'on regarde le tout de plus près. Le début laisse entrevoir des ficelles assez niaises, énième revival du genre, le tout agrémenté d'une sacrée bande de " gentils un peu stupides ", de quoi faire peur, en quelques sortes ... Puis le film chavire, prend les bons virages, la première grosse décision on le sent va pesé pour la suite des évènements.
S'ensuit le compromis parfais entre une légèreté faussement exacerbé et donc non gratuite et une gravité plus enfoui qui gagne à mesure à révélé les intensions et duretés du monde dans lequel ils et elles vivent aujourd'hui. Pas d'héroïsme accru, de bon sentiment cruche tartiné à grands coups de dialogues ridicules, une vision assez sombre mais juste de l'évènement.
L'altercation entre frères, la ou la vérité éclate est un pic absolu en la matière. Brian ( Chris Pine hyper inspiré en fin de compte ! ) change de ton avec cohérence, il nous force à revoir les actions passés avec un œil du même coup assez différent. Danny ( Lou Taylor Pucci que je découvre mais qui dégage un truc assez bizarre et génial ) lui aussi tire dans le même sens, l'effet de bascule n'a rien de radical, toute la dinguerie de l'histoire. Kate ( Emily VanCamp ) et Bobby ( Pipper Perabo ) elles deux sont aussi nettement moins fades que " prévus " ! La première, malgré ses réactions convenues manifeste une ambivalence sur le lien qu'elle entretient avec le groupe, à la fois à l'écart et plein dedans. Christopher Meloni est à mentionné, comme à chaque fois que je le retrouve à titre personnel.
Une surprise.