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Stevens
16 critiques
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4,5
Publiée le 31 juillet 2023
J'avais lu le roman qui m'avait fait pleurer tellement il était prenant. Peu d'adaptations de romans sont adaptés surtout sur ce sujet grave sur la shoah. Certaines scènes sont tout bonnement terrifiantes et émotionnellement cruelles. Un film à voir et à revoir
Un drame poignant du début ... à la toute fin, qui m'a refroidi le cœur bien des jours après l'avoir vu pour la 1ere fois. À déconseiller aux empathiques et âmes trop sensibles La gamine joue superbement bien, elle aura été bien dirigée sur ce film, chose qui n'a pas été aussi bien fait sur d'autres films ou je l'ai trouvé médiocre Pour en revenir au film, deux histoires à deux époques différentes, qui finissent par se croiser, avec un sentiment de lourde tristesse quand le voile se lève
En 2010, Gilles Paquet-Brenner adapte au cinéma le roman de Tatiana de Rosnay paru quelques années auparavant. Le récit mélange deux histoires parallèles marquées par 60 ans d’écart. L’investigation d’une journaliste américaine (Kristin Scott Thomas) sur la rafle du Vel d'Hiv en juillet 1942 va lui faire découvrir le douloureux passé de sa propre famille. Le film a parfois tendance à solliciter les larmoiements imposés, mais il conserve une vraie justesse notamment dans le traitement de la période de la Seconde Guerre mondiale. La recherche de la vérité s’oppose à l’oubli refoulé, celui que l’on ne souhaite pas se remémorer. Bref, une œuvre qui parvient à transformer un drame personnel en réflexion globale sur l’Holocauste.
Elle s’appelait Sarah Magnifique interprétation et superbe réalisation tout en retenue, toute en intelligence avec absence de jugement. Tout cela sur la vie après la vie, après la vie, après la vie… Son lot d’envies, de cris, de larmes, de silences, de quêtes, de choix, d’ironies, de désespoir, de tentatives, de cris d’enfants, de renoncement, de responsabilités, de courage, de conséquences mais d’amour, toujours… Les murs de marbre blanc en disent parfois bien plus que les vivants.
J'ai trouvé que c'était un très bon film car c'est une aventure derrière un mystère. Le film comporte également deux histoires qui n'en font qu'une à la fin, ce qui le rend très intéressant. Ensuite, le film donne beaucoup d’informations sur la guerre dans le passé, ce que je trouve très bien fait. De plus, ils parlent anglais et français dans le film, ce qui vous permet de connaître les deux langues. Au cours de la recherche, plusieurs situations inattendues se produisent dans le film, ce qui génère de la tension. A la fin, il y a une fin très excitante et inattendue.
Globalement assez fidèle dans la structure au livre de Tatiana de Rosnay, le film construit une émotion permanente grâce à la force d'un casting (presque) sans faille, mention à KST qui est d'une précision folle dans l'approche difficile du sujet.
En fait, l'adaptation parvient à éviter tous les écueils du roman, imprécis, culpabilisateur, à travers le personnage principa, irritable voire franchement détestable.
Paquet-Brenner prend soin de rester à hauteur d'homme, de femme, d'enfant, sans jamais tenter la leçon d'histoire, en proposant une réflexion sur la manière d'appréhender, à distance du temps, de tels événements (un peu comme le Né en 17... de Goldman), là où de Rosnay se contentait d'une insupportable mise en accusation décontextualisée.
Elle s'appelait Sarah est un film populaire, dans le bon sens du terme, certainement pas le film définitif français sur l'événement, mais une approche sensible, émouvante et sincère qui questionne le devoir de mémoire et la culpabilité.
Il est difficile de ne pas être ému devant "Elle s'appelait Sarah". C'est un film magnifique qui mêle passé et présent. Le passé, c'est l'histoire de Sarah, une enfant juive déportée qui va s'échapper du camp. Et le présent, c'est une journaliste qui va enquêter sur ce qu'est devenu cette fille. Parler de la rafle du Vel d'Hiv est compliqué, surtout du point de vue d'un réalisateur français. Mais c'est habilement fait, sans remettre en question ou accuser, ce sont simplement des faits. Des faits mêlés à une fiction particulièrement touchante montrant la vie des déportés et les cauchemars endurés, même bien après les camps. La phase du présent, moins oppressante que le passé reste essentiel au récit et permet, d'un point de vue externe, d'en connaitre plus sur Sarah. Est-elle vivante, où est-elle si c'est le cas ? C'est une période douloureuse de l'Histoire française qui est parfaitement traité, entre émotion et tension. En plus de ça, les transitions entre passé et présent sont fluides, le jeu d'acteur est bon et l'histoire prend aux trippes.
A partir d’un fait ignoble, la rafle du Vel’d’hiv en 1942, extraordinairement reconstituée ici, Tatiana de Rosnay, auteur du roman éponyme, a bâti une histoire prenante, celle d’une journaliste, 60 ans après, recherchant une rescapée, Sarah, qui ne figure pas sur les registres de la Shoah. Elle la recherche car son grand père s’était installé en 1942 dans un appartement du Marais appartenant auparavant à la famille juive de Sarah. Christine Scott Thomas incarne avec son talent habituel cette journaliste, et on suit cette recherche de Paris à New York puis Florence avec un grand intérêt. Un scénario solide et au final un très beau film.
Indispensable à notre mémoire. Ce film est un chef d'oeuvre qui devrait être diffusé dans les écoles. On ne peut pas...On a pas le droit d'oublier. Un film qui ne peut pas laisser indifférent. On peut pleurer....On doit pleurer. Boulversant
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 4 octobre 2020
Après avoir lu le livre ce film ne rend pas justice à ce que l'auteur a essayé de faire ressentir au lecteur. Ils se sont débarrassés des personnages importants, des moments etc. Elle s'appelait Sarah n'est qu'un simple film. Il échoue à capturer l'essence du livre. Si vous avez regardé le film et apprécié je vous recommande fortement de lire le livre...
Une très belle adaptation du roman de Tatiana de Rosnay. On y suit une histoire sur deux époques, celle de Sarah, petite fille juive prise dans la rafle du vel d'hiv avec sa famille, et celle Julia, journaliste, de dont la belle famille a récupéré l'appartement de la famille de Sarah juste après la rafle. Elle va mener l'enquête pour découvrir ce qui est arrivé à Sarah. Le film est bien mené, les deux époques alternent pour permettre de suivre facilement les deux histoires. C'est assez triste mais c'est fort joliment interprété, notamment par une Kristin Scott Thomas tout en délicatesse.
J'ai lue le livre, deux ou trois fois même, avant de m'apercevoir qu'une adaptation cinématographique avait été faite. Je les regarder avec l'espoir que le film soit égale au livre. Malheureusement je n'est pas trouver qu'il l'était. Je ne dirais pas qu'il est "nul" je dirais juste que je n'est pas aimer ayant lue livre. Je trouve que dans le film il manque beaucoup de passage important du livre et et je trouve aussi que le film ne dégage pas assez d'émotion, pour moi les émotions du film son juste fade. Apres pour ceux qui n'ont pas lue le livre peut-être qu'il pourrait être bien et que pour ceux qui ont aussi lue le livre l'adaptation peut-être bien, mais moi je n'est pas aimer et je n'est j'y apprécier. Certe en quelque heures limité ont ne peut pas mettre tous ce qu'il y a dans l'oeuvre original mais même en me détachant de cela, le film "Elle s'appelait Sarah" je ne les pas aimer.
ce drame historique, manie avec pertinence les flash-back, au point de donner le sentiment de suivre deux films à la fois. Porté par Kristin Scott Thomas, lumineuse et juste, et par l'ultra-convaincante Mélusine Mayance.