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    Laurence Anyways
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    Lucile B
    Lucile B

    33 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2013
    Quel beau film ! Beau sur tellement d'aspects.. Des plans majestueux, une lumière superbe, une bande son idéale et surtout une très belle histoire d'amour.
    Un genre de Roméo et Juliette contemporain ou l'amour tente de dépasser les contraintes de la vie, mais n'y arrive pas.

    Les acteurs sont parfaits. Mention spécial pour Suzanne Clément, poignante et très juste.
    Xavier Dolan est incontestablement un petit génie qui malgré son jeune âge a déjà son "style" cinématographique..! .
    jamesluctor
    jamesluctor

    113 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2013
    Si il cite trop Kubrick formellement et que le film finit par être lassant sur sa longueur, Laurence anyways présente une remarquable direction d'acteurs et une beauté formelle de tous les instants plutôt appréciable, quoique vaguement prétentieuse. Le propos sentimental est également bien exploité, et se cantonne à la stricte expérience des protagonistes, loin de tout propos militant qu'on aurait pu voir. Toutefois, il est bon de prendre de la distance vis à vis des personnages (c'est bien d'être soi même, mais ce n'est en aucun cas étonnant que le monde y réagisse, et ce n'est pas toujours par jalousie (ah, Laurence et son problème sur la société...)). Un peu mitigé donc, et encore une fois, il faut accepter de voir un film d'auteur (sans rythme et assez m'as-tu-vu).
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2013
    Laurence, professeur de littérature à Montréal, annonce à Fred, sa petite amie, qu’il veut devenir une femme. Dans un premier temps, Fred tente d’accompagner Laurence dans cette transformation. Face aux préjugés de leur entourage et au rejet de la société, leur couple se débat et se déchire.

    Vous l'aurez compris le sujet, complexe et intriguant, n'est pas forcément des plus légers. Il aurait demandé un peu plus d'approfondissement, de finesse, de modestie et de maturité dans son traitement.
    Car Dolan n'échappe pas à son goût pour une mise en scène de film de pub ou de vidéo clip. Son "Laurence Anyways" est fait d'une succession de "coups esthétiques" pour sonner branché, ou créer une émotion pour le moins préfabriquée.Tout est très artificiel, jusqu'aux dialogues souvent lourdingues.A tel point qu'on perd vite tout intérêt et sympathie pour les personnages (Melvil Poupaud et Suzanne Clément).
    Aussi, autre faiblesse du film, dont la durée (2h39) laissait pourtant largement le temps d'aborder le sujet à fond, est que Dolan ne traite (et encore le verbe "traiter" est ambitieux...) que de l'impact psychologique et sentimental sur l'histoire d'amour des deux héros. Les effets physiques qu'engendre cette transformation ne sont pas évoqués ou sont expédiés en une réplique. Comme si les changements anatomiques ne créaient aucune difficulté chez le héros et n'avaient pas vraiment de conséquence sur sa vie de couple. En revanche, Dolan s'appesantit sur les jupes, les talons hauts et le maquillage, sur l'apparence donc comme la société qui rejette Laurence.

    http://zabouille.over-blog.com
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    8 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    Melvil Poupaud plus travestit que transsexuel (dommage), Suzanne Clément vole la vedette à Poupaud et quand on voit Nathalie Baye, on a juste envi de la voir plus souvent dans les films. 2h40 c’est long, mais finalement bien assez pour raconter une histoire pareille. On peut dire que Laurence Anyways est le film de la consécration pour Xavier Dolan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2013
    Prix du Meilleur film au festival de Toronto, Troisiéme film et ultime chef d'oeuvre de Xavier Dolan, jeune réalisateur québécois plein de talent et qui y déverse ici tout son génie et son savoir faire. Comédie dramatique sur l'altersexualité, et meme si Dolan est très friand de ce genre de questions sur l'orientation sexuelle, pas besoin d'etre sorti du placard après un coming out pour pouvoir comprendre ce trauma que peut vivre n'importe qui , l'acceptation de soi, la non acceptation de son sexe. Dolan fait ici ce que je n'aurait pu deviner, tout mettre en scène pour que l'on s'attache a ces personnages a travers une intimité sans égale, s'attacher aux personnages au point que l'on s'y confonde, que l'on pense comme le personnage qu'on partage réellement ses craintes ses doutes …et ses choix. Une véritable leçon artistique. Une véritable leçon de vie aussi car ce film traite de transsexualité oui mais également de liberté, du jugement des autres et d'amour. Pour illustrer et raconter toute cette belle histoire, des plans magnifiques , comparables a des peintures de genre superbement bien composés, une maitrise des vides et des images épurées, avec par moment des sensations de flottement et de légèreté qui arrêtent le temps, le tout sous un fond musical très très agréable a l'oreille , presque une méthode très inédite en matière de narration. Pour les acteurs, on est un peu étonnés de n'avoir vu aucun prix défiler ces derniers temps, tellement le jeu est bluffant. Melvil Poupaud se prete très très bien au personnage féminin de Laurence tout comme son penchant masculin de départ. On remarque également en plus de la présence de Nathalie Baye, deux actrices déjà habituées a passer devant la caméra de Xavier Dolan Monia Chokri ( Les Amours imaginaires ) et Suzanne Clément ( J'ai tué ma mère ) dans le rôle de Fred , personnage quasi central a l'oeuvre de Laurence Anyways et également la révélation a mes yeux avec des scènes d'une puissance émotionnelle incomparable. Interprétation du personnage de Fred réussie et validée, j'en ai pris plein la gueule. Devant tout ce génie, cette superbe mise en scène, on ne s'ennuie aucunement pendant ces 2h40, mais on a toujours cette désagréable impression que Dolan n'a pas tout raconté , qu'il est passé a coté de certaines choses vis à vis du sujet. L'objectif est le réalisme. dès le début depuis tout ces visages qui défilent. La révolution sexuelle. C'est du vrai a l'état brut. Aucune fille du monde moderne ne voudra d'un mec efféminé, car la gente féminine s'est endurcie, est devenue vicieuse et mauvaise en quete de beaufs et de mâles décérébrés , jugeant sur le physique en premier lieu. C'est du 100% vrai et Dolan reussit alors la le lecteur se projette vraiment bien et s'identifie complètement au personnage de Laurence. Le jugement des femmes , le jugement de la femme que l'on aime que l'on désire et qu'on l'on veut protéger, cette femme qui te fuit pour ce que tu est. Une dure réalité et une belle vison contemporaine. On remarquera également aussi un petit caméo du réalisateur ( très très furtif si si ^^ )A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Ce film est magnifique, poétique, la musique, les scènes, tout est au beau fixe, un film qui reste dans la tête longtemps. Seul point négatif, quelques dialogues un peu pompeux.
    Pélynsse P
    Pélynsse P

    46 abonnés 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2013
    bien
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2013
    perso j'ai pas tenu 10 min, je sais pas quel est le pire : le jeu des acteurs, les plans de caméra, les dialogues
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 janvier 2013
    Dolan nous pond enfin une vraie oeuvre avec de la moelle . Même si il garde toujours son style prétentieux du style "regardez je suis un petit génie" si on passe au dessus de son arrogante mise en scène , l'histoire d'amour tellement puissante emporte tout . Dolan veut tout aborder , il s'enflamme et c'est très bon . Les acteurs sont formidables , probablement le rôle de la vie de Poupaud .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 janvier 2013
    Aucun doute, c'est du Dolan. C'est à la fois sa force et sa faiblesse. Si vous aimez son univers et son grain de folie, vous serez captiver par cette histoire. En revanche, pour les autres, son style pourra -pour la troisième fois- dérouter et donc déplaire. Dolan y gagnera en audience quand il rentrera un peu dans le rang. Mais il y perdra alors de sa singularité...

    "Laurence Anyways" est présenté comme le parcours d'un homme voulant devenir une femme.
    C'est, en fait, un aspect mineur du scénario.
    Comme toujours chez Xavier Dolan, ce sont bien les amours contrariées qui sont explorées dans ce film. Et avec une réelle efficacité.
    Deuxième récurrence chez Dolan : la mère. Là encore, on est servi avec une mère parfaitement imparfaite.

    Au casting, on retrouve la "famille Dolan" avec l'éternel clin d'oeil à Anne Dorval. Mais aussi et surtout, Suzanne Clément qui, comme c'est unanimement reconnu dans les critiques, présente une prestation bluffante et parfaite.
    Pour la dimension internationale du film : Melvil Poupaud (au ton parfait, ni trop ni trop peu) et Nathalie Baye dont les scènes sont trop rares mais tellement puissantes.

    C'est sur : ce film est trop long. Mais on y retrouve le patchwork habituel de Dolan : des mini-scènes ou des plans qui peuvent soient relevées du génie total soit paraître inutiles et/ou dérangeantes.

    C'est tout ça, Dolan. On est toujours plus ou moins gêné. Mais on ne peut s'empêcher de suivre ces aventures avec délectation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 décembre 2012
    Alors là , je m'attaque sans aucun doute , au film que j'ai eu le plus envie de voir pendant une grande partie de l'année. Presque tout le monde autour de moi , aura aimé "Laurence Anyways". Presque tout le monde me le conseillait. Et c'est enfin hier soir , que j'ai pu regarder ce fameux film.
    Bon alors ... "Laurence Anyways". Que puis-je dire ? La bande-annonce m'avait vraiment donné très envie , mais laissait également suggérer une ambiance quelque peu excentrique , décalée...
    Je ne connaissais le réalisateur Xavier Dolan que de réputation , car oui celui-ci n'à que 23 ans. Ce qui m'à laissé un peu sur le cul...
    "Laurence Anyways" est son troisième long-métrage et il faut avouer que ce jeune réalisateur à un talent fou et très prometteur.
    Le film traite du choix d'un homme et des répercussions que ça aura sur son entourage et sa vie à venir. Jusqu'ici , un sujet quelque peu classique , en effet. Sauf , quand le choix en question , est que cet homme veuille devenir une femme ...
    Alors oui ,là ça change tout !
    C'est à peu près le sujet du film en soi.
    "Laurence Anyways" illustre la question de la transsexualité , mais pas trop afin de ne pas tomber dans un genre totalement différent que ce qu'il laissait supposer au départ.
    Car c'est aussi une grande histoire d'amour impossible entre le/la Laurence en question et son amour , Fred. C'est à la fois donc très beau mais très étrange.
    Et donc , j'en viens à la grande question : Ais-je aimé ou pas "Laurence Anyways" ?
    Difficile de pouvoir vraiment dire si j'ai aimé ou non , tant c'est particulier et différent du cinéma que je vois d'habitude. Une chose est sûre néanmoins : les acteurs principaux (Melvil Poupaud et Suzanne Clément) frôlent la perfection ultime dans leurs rôles. Et la réalisation de Dolan est vraiment maîtrisée sur tous les points. La BO est à tombe par terre. Mais ...(car il y'a toujours un "mais") , le film souffre d'un très très gros défaut : 2H48 ...
    C'est tout de même très long , même pou un film de cette ampleur. J'avoue avoir lâcher le fil au bout de 2h , tant c'était long et que j'étais fatigué , mais j'ai continué , ne serait-ce que pour savoir comment se terminerait cet amour impossible.
    En bref et pour conclure , "Laurence Anyways" est vraiment un très bon film , quel que soit les avis. Il est certes long et il faut s'accrocher pour en venir à bout , mais une fois terminé , ce film reste dans les esprits et nous intrigue tout de même pas mal. Une petite découverte , très intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2013
    Le film est long ? pas du tout, de l'intro saisissante, nerveuse et jusqu’au final, chaque image m'aura scotché. Une belle leçon de cinéma, la mise en scène, le jeux des acteurs, tout sonne vrai; j'oubliai que c'était un film, juste le privilège d’accéder à une histoire d'amour hors du commun, un chassé-croisé entêtant et fiévreux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2012
    Visuellement très beau et osant s'affranchir des modes, le film touche et bouleverse... Suzanne Clément et Melvil Poulpaud sont extraordinaires.
    A seulement 23 ans et déjà son 3e film, ce jeune cinéaste est plus que prometteur. On attend vraiment la suite ...
    bschneid
    bschneid

    16 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    Bon, j'ai regardé ce film sur les conseils d'une copine un peu artiste et cultivée qui critique le fait que je n'apprécie que des navets à gros budget. Elle a effectivement raison, je n'ai même pas compris que le film devait se passer dans les années 90, j'aurais dû m'en apercevoir vu que dans 95% du film on ne voit que des déchêts tirer sur leurs clopes pour se donner un semblant d'existance. Heureusement pour moi j'ai bien compris le flash back de fin où les personnages de 1990 sont encore mieux habillés que durant tout le reste du film. Ma copine, elle, ne l'a pas compris... Bref, ce film est une merde, ma copine me trouve encore plus con, j'ai vraiment gagné ma soirée. Sincèrement, arrêtez de voir de l'intelligence dans des personnages inconsistants. En 1990 des connards finis comme les deux protagonistes du film n'existaient plus, Laurence serait mort d'une maladie sexuellement transmissible et Fred se serait suicidée comme toute personne normale l'aurait ferait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Xavier Dolan est un réalisateur et scénariste-dialoguiste brillant, Laurence Anyways en montre toute l'étendue. Mais il est parfois limité par son obsession du tout-contrôler, en particulier au montage qui semble visiblement écourté par la venue à Cannes ; le fameux syndrome du montage pour Cannes qui manque de recul. On obtient certes un film exceptionnel sur de nombreux points (Suzanne Clément, dialogues, décors, ambition, sujet) mais aussi bourré de défauts par manque de recul. Le film n'est pas assez costaud pour tenir 2H45 (Apocalypse Now, Béla Tarr), certaines scènes sont restées au montage et alourdissent le film. Melvil Poupaud est parfois génial, parfois à côté de la plaque. Malgré tout on est embarqué et séduit, preuve de la force de ce cinéma. Dans la salle obscure je me sens donc privilégié, croyant regarder une version en cours de montage, et de m'entendre dire "bon Dieu que c'est prometteur".
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