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    Laurence Anyways
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    4,2
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    321 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juillet 2012
    Et revoilà le GRAND Xavier Dolàn avec un film au sujet pour le moins rare, la transexualité.
    Grosse claque, des acteurs bluffant (je connaissais pas Suzanne Clément, je vais y remédier après sa prestation juste magistrale). Après "Les Amours imaginaires" moins bien réussi, c'est un retour fracassant. Une esthétique parfaite, une BO extra, une histoire peu évoquée au cinéma. C'est d'ailleurs la marque de Dolàn, nous narrer des histoires d'amours impossible: amour-haine mère/fils dans "J'ai tué ma mère", le trio amoureux dans "Les amours imaginaires" et maintenant le transgenre.
    Décidément j'ai vraiment hâte au 4ème film qui devrait être d'un tout autre registre d'après ce que j'ai entendu...
    Le cinéma d'auteur a encore de beaux jours devant lui.
    Kao-BB
    Kao-BB

    42 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Un excellent film signé le jeune et très prometteur Xavier Dolan. Laurence Anyways brille notamment grâce à la crédibilité de son duo d'acteur Melvil Poupaud et Suzanne Clément convainquants dans leurs rôles respectifs, par une réalisation visuellement réussie et des dialogues qui claquent bien. Un drame qui aborde sans gros cliché les thèmes comme celui de la différence, de l'orientation sexuelle par rapport à ses proches, sa famille, les autres...cela avec beaucoup de profondeur et rythmé (notamment avec une super bande musicale en accord avec le film) malgré ses 2h 39 min. Une très bonne surprise.
    Stéphane C.
    Stéphane C.

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Sur le papier, « Laurence anyways » a tout pour rebuter :
    un film québécois de 2h40 sur un sujet transgenre …
    A l’écran, il en va autrement puisque c’est Xavier Dolan aux commandes (23 printemps au compteur et d’une maîtrise étonnante !).
    Pour son 3ème long métrage, il donne une variation transgenre en déplaçant son sujet loin des ornières habituelles.
    Il n’est pas question ici de tomber dans le misérabilisme, ni même dans les ficelles archétypales liées à ce sujet.
    Xavier Dolan met son insolence au service d’une énergie qui suinte de toutes les pores de son œuvre cinématographique.
    Il embrase en effet son sujet par des fulgurances stylisées (qui font oublier quelques scories habituelles), par un sens du tempo et surtout par son actrice fétiche qu’il dirige une fois encore de manière impériale : Suzanne Clément ! Inoubliable !
    En définitive, ce film se sert simplement d’un sujet tabou pour livrer une ode à l’amour et à la liberté..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Le jeu d'acteur est excellent. Un film fort en sentiments ! Et Nathalie Baye géniale en mauvaise mère :)
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Xavier Dolan a du talent, c'est indéniable. Le problème c'est qu'il le sait et qu'il en fait trop ! Du coup le film devient lourd et prétentieux. Dommage !
    missfanfan
    missfanfan

    76 abonnés 831 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    voilà déjà le 3ème film de xavier Dolan ce jeune cinéaste Québécois a su faire preuve d'une grande maitrise pour sa 3ème réalisation, film certe déroutant inclassable et déconcertant mais aussi complêtement abouti et réussi les photos , images , paysages , et couleurs sont magnifiques.
    la musique savament choisie et dosée à chaques passages
    de plus Melvil Poupaud et sa partenaire Suzanne Clément sont en tout point remarquables, cette dernière est d'ailleurs une découverte du festival du film Québécois de Paris et ce printemps d'un feuilleton sur tf1 où elle jouais une Bridjet jones Québécoise
    c'est sùr le film divisera plaira à certains alors que d'autres détesterons , mais moi en tout cas j'ai découvert un grand réalisateur et attend sont 4ème long-métrage avec impatience
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    Il n'y a rien dans ce film qu'une volonté trop affichée de faire "un grand film" ! Alors qu'au final, c'est une toute petite chose qui se déroule sous nos yeux lassés par tant de crânerie veine... A fuir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Laurence Anyways fait l'effet d'une bombe, d'une explosion. D'abord, celle d'un homme qui change de sexe. Celle d'une femme, qui décide de rester. Celle d'un monde social, qui n'admet que la normalité. Celle du cinéma tout entier, que Xavier Dolan ne cesse de réinventer. Les ambiance sont enivrantes, les images fascinantes, les dialogues profonds, les acteurs prodigieux, la musique possédante. De film en film, X.Dolan se perfectionne, jusqu'à saisir, l'extase artistique. Laurence Anyways est un cris mystique, venu du plus profond d'un être, qui se bat pour la différence, l'amour et le droit au bonheur. A ceux qui reproche à X.Dolan, d'en faire trop, le film offre une interrogation : pourquoi/pour qui s'en tenir aux conventions ? Comme les protagonistes qu'il dessine, X.Dolan ose. Et le résultat est épatant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Un film à l'image de son réalisateur : incroyablement prétentieux. Dommage pour Suzanne Clément qui illumine le film (quand la musique ne vient pas nous bombarder les oreilles). Melvil Poupaud patauge, il essaye tant bien que mal d'imiter le petit Dolan qui s'agite derrière sa caméra. Des belles envolées lyriques par ci par là, mais sur 2h40 ça semble peu. Comme le personnage de Fred qui essaye de résonner Laurence, c'est à Xavier Dolan qu'on a envie de crier :"Redescends sur terre !"
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Une fois de plus, Xavier Dolan offre à ses spectateurs une claque cinématographique ! Laurence Anyways est un film de toute beauté, qui transpire d'émotion. A voir de toute urgence, il s'agit là d'un grand moment de cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    long trop long. trop de plans séquences. la fin n'est pas mal du tout. on se laisse prendre un peu au jeu et franchement j'ai regarde l'heure. j'en avais marre ça tourne beaucoup en rond et on en voit pas le bout. le film aurait duré 1h30 c'était largement assez pour traiter du sujet. mon étoile et demie va à l'acteur principal
    Alexis M.
    Alexis M.

    32 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Quel bonheur et quelle douleur en même temps. Tout est exacerbé, tout est propre à éveiller en nous l'étonnement.
    Quel film pour un réalisateur d'à peine 23 ans!
    Voilà bien longtemps que j'eu vu un film aussi typé, mais aussi beau et bien ralisé.
    Du talent à l'état pur, une grâce qui ne peut nous échapper.
    jujulcactus
    jujulcactus

    21 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2012
    Après trois films, je n'ai toujours pas tranché sur le cas Xavier Dolan. Ses films me font toujours le même effet, tour à tour agacé et fasciné, je tangue... Avec « Laurence Anyways » il a pourtant la maline idée de ne pas multiplier les casquettes, première fois qu'il n'est pas au casting (même s'il ne peut s'empêcher de faire une apparition). Œuvre moins personnelle que les précédentes, construite comme un ouvrage conséquent contant la vie d'un homme qui devient femme, sur près de dix ans. Il n'abandonne pour autant pas son style, le poussant même encore plus loin, multipliant les ralentis, les couleurs criardes, les tapisseries vintages, les références littéraires… Une mise en scène tape à l’œil et maniérée, couplée à une bande originale omniprésente, pour un rendu plus clipesque que jamais… Si ses effets et artifices fonctionnent parfois (la scène du bal sur « Fade to Grey » est magique), il me manque aussi par moment de l'authenticité et de la simplicité. Difficile avec autant de vernis de faire émerger une quelconque émotion. Pourtant grâce à un casting fabuleux, certains passages se détachent, un coup de téléphone, un pétage de plomb dans un restaurant... On regrettera peut être la prestation, assez bonne malgré tout, de Melvin Poupaud, un peu mangé par un casting féminin phénoménal. Sa compagne du film, Suzanne Clément, livre une performance remarquable, Nathalie Baye et Monia Chokri (LA révélation des « amours imaginaires ») sont tout aussi impeccables. S'il arrive par moments à suspendre le temps, ce qui fait que les 2h40 du film glissent sans heurts, il floute encore un peu plus la frontière entre ce qui relève de l'audace et de la prétention. Il y a pourtant quelque chose de grand dans son dernier film, quelque chose de différent, mais c'est parce qu'il louche peut être encore trop sur sa plastique que son beau sujet semble un peu survolé...
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Qu’elle soit fondée sur son expérience personnelle ou sur le fruit de son imagination – laquelle repose sur une connaissance éclectique de la littérature et de la peinture - la vision de l’amour par Xavier Dolan n’est guère angélique. À peine âgé de 23 printemps, celui qui se voit déjà taxé d’arrogance et de narcissisme fait toutefois preuve d’une authentique maturité quand il s’agit de disséquer la complexité des rapports humains. Très à l’aise dans les scènes conflictuelles où les interprètes s’invectivent et se crient dessus, il filme au plus près et avec une sincérité indiscutable les fissures et les brèches produisant leur œuvre de sape et de destruction irréversible. Ce qui étonne et séduit chez le québécois, qui démarra sa carrière d’acteur dès 6 ans, c’est le goût immodéré qu’il développe pour la culture (surtout musicale) des années 80 et donc sa capacité à en restituer tous les vestiges et les exagérations. C’est doublement surprenant parce qu’il s’agit d’une époque qu’il n’a pas vécue lui-même et que néanmoins elle semble constituer le berceau parfait des préoccupations du réalisateur, particulièrement à l’aise dans l’avalanche de kitsch et d’outrance qui résume la décennie en question.



    En 2h39, le film n’est certes pas avare des clins d’œil à la mode vestimentaire et musicale des eighties, le transformant du coup en une succession de clips qui abusent des cadrages alambiqués et des ralentis. Pour le public qui a connu in situ cette époque, il est dès lors indéniable que le film produit son petit effet nostalgique à l'évocation de fêtes décadentes et inoffensives. L’affection de Xavier Dolan pour les marginaux et le monde de la nuit tisse ici un lien ténu avec ce que fut le cinéma éphémère de Cyril Collard, et peut-être plus loin encore avec celui d’un Fassbinder, chantre des cabarets interlopes et des travestis pathétiques et altiers. Reste que le sujet principal, la question du genre et de l’identité, n’est jamais réellement traité, ou de loin en loin, puisque le film tend à se resserrer sur l’effondrement de l’histoire entre Laurence et Fred. Melvil Poupaud, qui évite la performance et surtout la caricature en ne jouant pas la folle, ne parvient pas du coup à être crédible en femme ‘normale’, affublée de talons et d’un tailleur strict. C’est même au-delà de l’apparence que se situe le problème tant on ne voit jamais Laurence comme une femme en devenir, juste comme un individu grimé et déguisé, qui n’inspire pas de compassion, mais au contraire moquerie et irritation.



    Laurence Anyways est souvent irritant et ennuyeux, car décousu et éparpillé, multipliant des séquences à peu près inutiles. Le jeune cinéaste réussit même l’exploit à se citer lui-même, reprenant des plans à l’identique de son opus précédent. Ce qui faisait la force des deux films originels était à chercher du côté de la nouveauté et du recyclage de multiples influences, ce qui n’excluait pas l’humour et surtout l’autodérision salutaire. L’humour s’est à présent étiolé, seulement véhiculé par les expressions fortement imagées des autochtones, et il n’y a plus la moindre once de dérision, remplacée sans avantage par un sérieux qui confine à la prétention, voire la suffisance. Hormis quelques fulgurances, le film qui épuise par une hystérie parfois complaisante annonce-t-il que le système Dolan tourne déjà à vide ? Ce serait là une cruelle nouvelle car il est incontestable que Xavier Dolan possède un talent et un univers, mais peut-être, avec un film si ample et si ambitieux, a-t-il trop rapidement franchi une étape, trop pressé de rejoindre la cour des grands.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    Dolan a toujours le don de surprendre et son style est tout bonnement magnifique. Chaque Scene est un véritable tableau et l histoire est profonde. Félicitations car les 2h40 de film je ne les ai pas vus passées
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