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Flex07
80 abonnés
1 705 critiques
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1,0
Publiée le 26 novembre 2013
Si j'avais su que ça ramènerait autant de récompenses, j'aurais pu y penser plus tôt de mettre des caméras pour filmer mes grands parents en train de passer le temps. Le résultat aurait même été plus intéressant je pense.
Sujet assez rare au cinéma l extrême vieillesse et l attente de la mort Amour est un film naturaliste, une contemplation de ce vieux couple pris entre la nostalgie d une vie qui se termine, la frustration de cette situation et une alternance entre volonté et renoncement. Seulement du fait de son sujet et du traitement choisi il y a quelques moments de grand ennui et jamais le film ne sublime son sujet.
Haneke traite là d'un sujet tabou au cinéma, en l'occurrence la fin de vie. Celle-ci est montrée avec une certaine gravité, mais aussi avec beaucoup de justesse. Mais le génial cinéaste autrichien sait aussi parler d'amour dans toute cette douleur, en en donnant une définition aussi vraie que bouleversante: l'impossibilité de vivre loin de l'autre. Cette idée nous est montrée à l'écran avec un astucieux jeu de distance. En effet, le couple Riva-Trintignant, absolument éblouissant, n'est quasiment jamais séparé (l'idée du huis-clos favorise cela). Quant à Haneke, il est en totale empathie avec ses personnages. Ses fameux plans fixes débordent d'émotion en se resserrant progressivement sur les visages des deux protagonistes. Enfin, cette émotion parvient jusqu'au spectateur, qui ressort émerveillé, mais aussi troublé devant un film à la fois beau et terrible.
Un film maîtrisé, délicat et profond à la mise en scène époustouflante. Fidèle à sa rigueur, Haneke délivre un film absolument maîtrisé où chaque cadrage est d'une précision redoutable et où aucune image n'est là par hasard. Au-delà de cette rigueur si habituelle chez le cinéaste, on sera conquis par un scénario délicat, sans esbroufe ni voyeurisme, toujours juste, même si un brin sur la retenue et un peu bourgeois. Quel plaisir d'admirer le jeu si fin de Trintignant et Riva, tous deux époustouflants.
C'est le film le plus déprimant que j'ai pu voir. En plus il semble infinissable et la fin, bien en fait il y en a pas vraiment... Je l'ai regardé car les critiques étaient bonnes. Malgré un très bon jeu d'acteurs, impossible de garder une bonne image de ce film.
Et la palme d'or du film le plus chiant de l'Histoire du cinéma est attribuée à Michael Haneke pour Amour... Affreusement lent, mal filmé, de nombreuses scènes sans aucun intérêt... Bref, un supplice...
on n'en sort pas indemne ! aussi brillant qu'exasperant ....trinquignant est magistral... les silences sont lourds de sens..je sors éreinté de ce film !
j'ai trouvé les 2 acteurs parfaits dans leur rôle,rien à dire de plus , quoi dire de plus le film pour ma part m'a paru long par moment, mais je pense que cela est voulu ce film nous renvoit à notre image et nous laisse entrevoir la fin de vie, qui est un moment par très joyeux sujet encore tabou au cinéma de très belles scènes, difficiles parfoir psychologiquement HUPPERT très bien et touchante
Très bon film. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu du vrai cinéma. En plus il me touche particulièrement pour des raisons personnelles quand la fiction se rapproche de la réalité ça fait bizarre.
Pas besoin d'avoir fait une école de cinéma pour le deviner, mais autant être prévenu : c'est (très) triste! Michael Haneke n'est pas forcément connu pour la facilité des sujets qu'il traite et ça se confirme avec la fameuse Palme d'Or du Festival de Cannes 2012. De la première à la dernière image tout est précis - à la fois dans la mise en scène et dans le jeu - et lent pour mieux faire ressentir au spectateur l'idée de la dépravation et des ravages de la vieillesse. Sans le savoir, lorsqu'ils rentrent de l'Opéra ils vivent leur dernière sortie... Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva (parfaits de bout en bout) sont dès lors condamnés dans cet appartement (somptueux!) d'où le choix judicieux du huit-clos. Tout en retenue et en délicatesse mais non sans dureté, Haneke met en scène une véritable leçon de cinéma, ni plus ni moins.
Un amour de film, d'une justesse incroyable. Merci à tous ceux qui ont contribué à cette merveille brute, et en premier lieu à Haneke et aux deux acteurs principaux, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva.
Film émouvant et juste. Ca en est presque dérangeant tellement on rentre dans l'intimité de ce vieux couple mais c'est nécessaire. Sujet tabou qui nous concerne ou concernera tous. C'est bien traité sans trop d'explications ou de blabla inutiles. A voir!
Histoire de detonner dans cette quasi-unanimité,je dois admettre que "Amour" m'a laissé de marbre,tant il est froid,lent,distant et offrant assez peu d'empathie à ses personnages. Emprisonnés dans leur vieil et cossu appartement parisien,un couple d'octogénaires,ex-professeurs de musique classique,voit leur quiétude trahie par l'irruption de la maladie,lente et inéluctable chez la femme. Je n'invente rien en soutenant que Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva sont effarants. Lui est un complexe mélange de fragilité sourde et d'autorité à faire pâlir(il suffit de voir comment il calme "sa fille" Isabelle Huppert). Elle,verse de scène en scène vers une déchéance absolue qui n'appartient qu'aux plus grands. Je suis moins preneur de leurs dialogues,récités de façon théâtrale,contribuant à faire du film de Michael Haneke un drame de l'abstraction. Un Haneke qui tutoie la perfection sur le plan formel,entre l'impression clinique de ce grand appart et ses cadres rigides. Par contre,et c'est son point faible usuel,il est incapable de faire partager la moindre émotion(pour moi en tout ceux). Dommage car le thème de la fin de vie se prêtait bien à cela.
Film quasiment non notable tellement il s'apparente à un documentaire sur la fin de vie. Si on considère l'ambiance et la performance d'acteur, on est dans le chef d'oeuvre absolu. Si on considère le sujet, tout de même particulièrement déprimant, l'enthousiasme devient nettement moindre. Si on y ajoute le sentiment d'une sorte de voyeurisme pervers...Heureusement, le titre, à lui seul, fait, je l'espère, prendre conscience à ceux qui en ont bien besoin que l'amour des proches est le seul médicament indispensable dans ces cas là.