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    While We're Young
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    139 critiques spectateurs

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    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    Un couple de quadragénaires aisés newyorkais se fait manipuler par un jeune couple de hipsters insouciants. Une révélation qui va changer leur vie ? Pourquoi pas ? C’est la vie après tout… les gens évoluent. Sauf que Noah Baumbauch met les pieds dans le plat et que le film est lourd et indigeste. Dialogues, situations… tout sonne faux, tout est exagéré dans ce film calibré pour le public américain et d’un inintérêt total pour le public français. Revoyez "Frances Ha", son chef d'œuvre méconnu !
    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    "While We´re Young" est une comédie intelligente qui sans en avoir l'air, aborde bien des aspects de la vie, les valeurs et les convictions, celles de l'amour, du couple et de la famille, du quotidien à la vie professionnelle...
    De plus, curieusement, mais au fond assez subtilement, l'idée principale du choc des générations qui pointait son nez, bifurque doucement vers un autre côté avec tact et pertinence !
    Le premier volet, assez léger et savoureux fait souvent sourire avec quelques réflexions bien vues, dont les dialogues très écrits sont plein d'humour, tant la prise de conscience des années passées est en effet illustrée avec finesse.
    Puis, les situations plutôt cocasses et croustillantes rebondissent, et évoluent doucement... Chacun ayant à prouver et à attendre de l'autre !
    Et c'est ainsi qu'après la rencontre des deux couples et toute cette remise en question, on assiste à un changement de cap, où un autre volet plus orienté vers le domaine professionnel et intellectuel, va nous révéler bien des surprises !
    Et encore ici un autre choc des générations certes, mais un choc des valeurs : honnêteté, impartialité, pureté face à la manipulation, l'intérêt et l'opportunisme...
    Car là encore, la fin justifie-t-elle les moyens ? Et donc la vision des choses n'est pas la même que l'on soit jeune ou vieux !!!
    Tout cet aspect est brillamment construit, échafaudé et la démonstration vaut vraiment le détour par sa réussite et surtout sa retombée épatante et inattendue !
    Ben Stiller plutôt à contre emploi m'a ici bien plus séduit qu'à son habitude et Naomi Watts s'en tire pas mal non plus...
    Quant aux "jeunes" Adam Driver et Amanda Seyfried, dans leur genre, fonctionnent aussi plutôt bien.
    Un quatuor au diapason !
    Cette ultime rencontre après un début un peu mou, a finalement été le catalyseur d'une histoire originale, touchante, un reflet extrêmement précis de nos vies, des enjeux et des espoirs qu'on y place, des regrets et du temps qui passe, sous forme d'un bilan qui pourrait être celui de tout un chacun...
    Fort instructif, plaisant, intelligent, un peu de guingois sans doute, cette comédie douce amère de Noah Baumbach en lorgnant sur Woody Allen, a une tonalité bien particulière qui m'aura finalement beaucoup plu !
    Tant mieux...
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Si son précédent film, Frances Ha, avait été à ce point acclamé par la critique en 2012, c’est parce qu’il s’éloignait enfin des tergiversations autobiographique, et donc centrées sur son petit univers bobos nantis de New York Village, pour faire preuve d’un travail de cadrage et photographie remarquable. Or, avec While We’re Young, c’est clairement vers un cinéma aux inspirations « woody-alleniennes » que Noah Baumbach se replonge, et nous avec. Avec le sadisme acide envers ses personnages dont il a toujours fait preuve, le réalisateur traite à présent de la crise de la quarantaine en opposant un couple d’artistes quarantenaires, fragilisé par son manque d’inspiration à lui et son stérilité à elle, à un couple de jeunes aussi créatifs qu’ambitieux. Dans cette rencontre intergénérationnelle, aucune piste narrative n’est aboutie, que ce soit le désir complexée d’avoir des enfants et moins encore la question de la légitimité des documentaires, ne laissant à ce scénario trop bavard qu’une faible cohérence sinon de servir à Baumbach à énoncer son dégoût pour la superficialité des hipsters en n'hésitant pas à multiplier tant de stéréotypes qu'il donne l'impression de ne pas connaitre son sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 juillet 2015
    "Après l’excellent Frances Ha, Noah Baumbach nous revient cette année avec While we’re Young, un film qui lui permet de renouer avec Ben Stiller qui était déjà du surprenant Greenberg en 2010. Cette fois-ci, celui joue un cinéaste sans grand succès qui verra sa vie et celle de sa femme (Naomi Watts) complètement transformé au contact d’un jeune couple de hipsters dans la vingtaine aussi branchés qu’insouciants (Adam Driver, Amanda Seyfried).

    Dès le départ, on constate que le film s’ancre sur les contrastes et les oppositions qui existent entre les générations. On prend grand plaisir à mettre la table sur la subtile ironie qui découle des jeunes vivants à la mode des plus âgés et vice-versa. Les uns collectionnent les vinyles, sont réticents envers la technologie et sont mariés très tôt alors que les autres sont passés aux cds depuis longtemps, utilisent leur Iphone allégrement et sont encore en grand questionnement sur le fait d’avoir ou non des enfants...."
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2015
    Encore une histoire de couple pour le réalisateur Noam Baumbach dont les films semblent toujours avoir un petit coté dépressif. Cinq ans après Greenberg, il offre à nouveau à Ben Stiller un autre rôle de quadragénaire pas très bien dans sa peau. Un réalisateur de documentaire qui galère depuis huit ans sur le même sujet et qui va sortir de sa routine en rencontrant Jamie un jeune fan d'une vingtaine d'année qui cherche lui aussi à réaliser des documentaires.

    Il forme avec sa femme jouée par Naomi Watts, un couple qui ne se voit pas vraiment vieillir et qui vit avec son temps avec tablettes smartphone et Netflix et autres progrès de l'ère moderne. Tout le contraire du couple joué par Adam Driver et Amanda Seyfried. Tout deux sont encore dans leur vingtaine et pourtant ils vivent dans une sorte de nostalgie d'une époque qu'ils ont à peine connu avec vinyls et VHS et un refus de vivre accro à leur téléphone. Cette fraîcheur va réveiller chez les quadras l'envie de sortir à nouveau et de casser la routine dans laquelle leur couple s'est enfermé.

    Cette histoire de différence de génération et de passage de flambeau fait beaucoup penser aux films de Woody Allen comme Anything Else ou Whatever Works, une influence bien volontaire de la part du réalisateur Noah Baumbach qui a toujours aimé mettre une part d'autobiographie dans ses longs métrages. Ni spécialement drôle ni particulièrement dramatique, le film se vit comme une chronique de notre époque où la frontière entre les générations est de moins en moins marquée.

    Ce n'est donc pas le Ben Stiller délirant de Tonerre Sous Les Tropiques que l'on retrouve ici mais celui plus en retenu de La Vie Rêvée de Walter Mitty. Le comédien est de toute façon excellent dans tous les registres et le démontre à nouveau ici. Révélé par la série Girls, Adam Driver continue sa carrière au cinéma après une remarquable prestation dans Et (Beaucoup) Plus Si Afffinités, il gagne en ampleur dans le rôle à facette de Jamie, jeune réalisateur aux dents longues. On a cependant toujours du mal à l'imaginer en futur grand méchant du prochain Star Wars.

    Pourtant réalisateur du remarqué Frances Ha, Noah Baumbach a bien du mal ici à donner de l'ampleur aux rôles féminins de ce film qui restent bien secondaires. Il faut dire que c'est peut être parce que les rôles devaient initialement être tenues par Cate Blanchett et Greta Gerwig que Naomi Harris et Amanda Seyfried paraissent si fades. Il est vrai que les deux actrices n'ont jamais vraiment été connues pour des rôles comiques même si cela pourrait changer avec son rôle dans Ted 2.

    Difficile de savoir ce qu'a voulu franchement nous raconter Noah Baumbach dans While We're Young. Le film part en effet dans tous les sens en abordant plusieurs thèmes comme le refus de vieillir, l'envie de faire des enfants, et l'arrivisme sans arriver à construire réellement un scénario. Heureusement que Ben Stiller est là pour porter le long métrage et éviter que l'on s'ennuie. On ne sera cependant que très moyennement convaincu par ce film sympathique mais très inégal.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    Film prétentieux et déprimant qui se veut branchouille mais se révèle n'être qu'une fumisterie chiantissime où les rares tentatives d'humour suscitent au mieux l'indifférence de la salle au pire la consternation (la séance de groupe avec le chamane qui finit en concours de dégueulis dans des bassines, la grande classe !) ; l'émotion est quant à elle totalement absente vu qu'on a rien à carrer des atermoiements de ces personnages bobos new-yorkais. Pour ce qui est du casting, si on se demande ce que viennent faire les pourtant talentueux Ben Stiller, Naomi Watts et Amanda Seyfried dans cette galère ; pour le 4ème, Adam Driver vu sa dégaine et ses tatouages ridicules, lui il a bien la tête de l'emploi pour jouer là dedans !
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Noah Baumbach devait être sérieusement en panne d’inspiration lors de la réalisation de ce film dont les ambitions « grand public » sont à peine voilées. On ne retrouve ni la profondeur de la réflexion et de l’émotion se cachant à chaque plan de « Les Berkman se séparent », ni la légèreté et le grain de folie de « Frances Ha ». « While you’re young » est un film mesuré, éteint et laborieux. A commencer par le scénario qui concentre son lot de scènes, situations et dialogues convenus, déjà traités mille fois. La seule originalité tenant à un constat assez manichéen sur la perception de la jeunesse quand on arrive à un certain âge, d’abord séduisante puis diabolisée. C’est ce qui se produit pour le couple Josh et Cornelia (Stiller/watts tous deux très bons au demeurant) campant deux quadras un peu largués, quand ils rencontrent Jamie et Darby (Driver/Seyfried tous aussi bons), deux hispters de 25 ans en union libre, dans tous les sens du terme. Entre rejet d’un conformisme ennuyeux (réussite, enfants, confort…) et l’âge qui avance, le couple d’ainés sera fasciné par la vitalité et l’originalité de leurs cadets. C’est d’ailleurs la position de Baumbach sur ce sujet qui ne fonctionne pas, il instaure peu à peu un clivage, qui se veut théorique (technique du dos à dos), mais qui ne reste en tout état de cause qu’anecdotique. Car quelque soit les travers de Jamie et Darby, les angoisses de Josh et Cornelia ne reposent que sur eux-mêmes, ils sont d’un mortel ennui. Et une rencontre avec un couple de sexagénaire aurait donné le même résultat. De fait, le réalisateur va à contrario de l’effet escompté, el plonge tous ses personnages dans le même bain, une inappétence d’intérêt. Ce psychodrame petit bourgeois manque d’ironie, de cruauté et au final de sens (la fin est totalement ratée).
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    Il commence à y avoir une thématique récurrente dans l’œuvre du cinéaste Noah Baumbach, une petite musique répétitive que l’on se plaira à écouter ou non. Il ausculte avec beaucoup d’humour et un peu d’émotion les crises existentielles des bobos new-yorkais avec précision et panache. On le compare souvent à un Woody Allen époque 80/90 mais sa filmographie n’a en commun que le fait de se passer au sein de la Big Apple et de philosopher sur les travers de la vie. Le « Broadway Therapy » de Peter Bogdanovich y ressemblait bien plus, encore que les comparaisons entre les cinéastes ne proviennent que de ressemblances fortuites et finalement caduques.



    Le film commence comme une analyse du décalage entre un couple de quarantenaires matérialistes et fan des nouvelles technologies, en pleine remise en question, et un autre couple ayant la vingtaine et adepte de la mode hispter/vintage/bohème qu’ils viennent de rencontrer. Les différences sont bien vues quoique attendues et le metteur en scène a la bonne idée de ne ménager ni l’un ni l’autre. Il égratigne autant ces bobos, à la pointe de tout, qui s’ennuient que ces jeunes soi-disant affamés de la vie se voulant rétro et in. L’opposition est facile mais elle fonctionne, notamment quand ils se phagocytent les uns les autres.



    Puis, soudainement, « While we’re young » prend un tournant que l’on n’attendait pas en bifurquant vers une analyse du documentaire légèrement mâtinée de thriller. L’opportunisme de la jeunesse et une nouvelle forme de cinéma, scandant davantage le trucage que la véracité, sont stigmatisés de la plus belle des manières. Une diatribe que l’on pourrait également accoler à la mouvance actuelle des films d’horreur tournés caméra à l’épaule et que l’on dit être réels.
    Au final, Baumbach réalise son film le plus accessible et le moins intello. En dépit de quelques digressions trop pointues pour le profane dans l’art et la culture (propres à un certain cinéma indépendant américain), c’est moins barbant que « Greenberg » et moins prétentieux que le surestimé « Frances Ha ». Voilà donc une étude de mœurs opportune, même si stérile, doublée d’une pertinente réflexion sur l’authenticité dans le documentaire qui pourrait faire écho dans le septième art. Certainement le meilleur film de l’auteur.
    monrod
    monrod

    97 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    A voir, un chouette film sur la jeunesse, l'intergénération, la modernité, la paternité, servi par des acteurs qui se font plaisir et Naomie Watts toujours sublime... le tout sur une bande son calibrée par le grand James Murphy....
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    Une très bonne surprise, ce très bon film de Noah Baumbach.

    Josh et Cornelia, la quarantaine bien entamée, sans enfants, vivent un peu en marge des couples de leur génération. Ils deviennent amis avec un couple branché, de vingt plus jeune, Jamie et Darby. Dans une première partie, Josh et Cornelia semblent s’épanouir au contact de ces jeunes personnes.

    Jamie, comme Josh, est réalisateur de documentaires ; alors que Josh a du mal à terminer un reportage, Jamie, dans la deuxième partie du film, parvient à d’excellents résultats.

    J’ai beaucoup apprécié le côté « bavard » du film qui est souvent très plaisant. Par ailleurs, celui-ci aborde divers thèmes d’emblée, de façon intéressante. La sincérité et le purisme dans les documentaires et au cinéma, la manipulation, la vie avec et sans enfants, le passage de la quarantaine, les relations intergénérationnelles.

    Pour ma part la fin aurait pu être un peu moins conventionnelle. Juste avant l’épilogue, , en effet, les dialogues étaient vraiment bien trouvés, et le film aurait pu finir à ce moment-là.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Baumbach est un cinéphile fasciné et inspiré tant par les intellectuels new-yorkais que par la Nouvelle Vague à laquelle il fait de nombreuses allusions (citations de Godard, utilisation de la musique de L'enfant sauvage de Truffaut composée par Antoine Duhamel). Dans cette amitié étrange qui naît entre les couples désormais inséparables, à la grande incompréhension de leurs amis, Josh retrouve une énergie passée et le jeune Jamie compte bien profiter du réseau professionnel de son aîné. Les rebondissements, mensonges et trahisons sont parfois un peu trop fabriquées pour convaincre, mais le film est terriblement bien dialogué, soulevant un thème central, récurrent dans le cinéma américain, notamment chez la maître Woody Allen : la midlife crisis et la peur de la mort. (...) Une nouvelle réussite pour Noah Baumbach.

    LA SUITE :
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2015
    C'est une histoire de documentaristes. Il y a le grand aîné, Leslie, bientôt octogénaire, connu et reconnu (le film se termine quasiment sur un hommage de la profession lui étant consacré), puis le gendre, Josh (Ben Stiller), un puriste quadra (peaufinant une oeuvre-fleuve, commencée 8 ans plus tôt....sa 2e seulement) et Jamie, le nouvel ami du gendre (Adam Driver, un poil rajeuni pour le rôle - il est censé avoir environ 25 ans), flamboyant, dévoré d'ambition et pas forcément à cheval sur l'éthique.... Noah Baumbach (scénariste et réalisateur) réussit une habile mise en abyme autour de l'univers filmique du documentaire, en forme de querelle entre Anciens (Josh) et Modernes (Jamie) - culte de la Vérité, contre bidonnage "utile". Bien entendu, création et vie privée sont intimement liées, et l'on suit les deux héros en couple (Naomi Watts et Amanda Seyfried, en épouses, respectivement), avec amis, collaborateurs, voire "inspirateur" ou thérapeute..... Un vrai docu-fiction en somme, par ailleurs - sur le boboland new-yorkais : piquant, et souvent hilarant - une galerie de ridicules de tout poil. Les interprètes sont épatants - mention spéciale à la star montante Driver.
    Léa A
    Léa A

    41 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2015
    Le film met bien en avant la rencontre choc de deux générations, marquées par 20 ans d’écarts. L’admiration mutuelle qui naît entre les personnages, et principalement entre Josh et Jamie, montre les préoccupations correspondants à l’âge de chacun des personnages. Josh a passé le cap des quarante ans, il est donc au carrefour de sa vie d’homme et de cinéaste, et se sent valorisé par la spontanéité et l’intérêt que lui porte Jamie. De son côté, Jamie est un réalisateur en devenir, désireux d’apprendre de l’expérience de Josh. Cette admiration mutuelle offre également une représentation miroir des deux couples, comme si Jamie et Darbie étaient la représentation de Josh et Cornelia jeunes. D’ailleurs, à plusieurs reprises dans le film, la place de chacun change dans le couple, et les personnages se confondent. Le mode de vie du jeune couple accentue cet effet miroir, car ils vivent comme s’ils étaient dans les années 80’s – ils fabriquent tout eux-même, écoutent des vinyles, écrivent à la machine à écrire, et résistent à la facilité de tout cherche sur leur smartphone. Josh et Cornelia, au contraire, sont adeptes des nouvelles technologies, toujours connectés. Cet effet miroir renverse donc les caractéristiques des deux générations, et crée une sorte de faille spatio-temporelle. [...]

    Suite sur mon blog ! :)
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2015
    J'étais longtemps parti pour mettre trois étoiles, et puis... J'ai beau avoir trouvé le début du film verbeux, vain voire même un peu prétentieux, quelque chose me laissait toutefois penser qu'à un moment ou un autre, « While We're Young » allait trouver son rythme de croisière pour nous offrir une comédie dramatique digne du talent de son auteur. Et c'est (plus ou moins) ce qui s'est passé. Il y a un propos, une écriture, une réflexion, un regard, cette plongée dans le milieu du documentaire s'avérant parfois très instructive, la relation entre Ben Stiller et Adam Driver (tous deux excellents) étant également plutôt réussie. Pourtant, et malgré toutes ces belles qualités évoquant autant de sujets que l'amour, l'amitié, l'ambition, le temps qui passe ou le désir d'enfant, je n'ai jamais retrouvé le Noah Baumbach si fin et si drôle de « Greenberg » ou « Les Berkman se séparent », l'œuvre n'ayant presque à aucun moment cet allant, ce naturel que j'apprécie tant chez celui-ci habituellement. Loin d'être mauvais donc, mais décevant.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2015
    Ce film joue sur les oppositions : opposition de générations avec une jeunesse insouciante et une génération de quadras à l’âge des premiers bilans, opposition du documentaire à l’ancienne contre le documentaire scénarisé et mis en scène à la Michael Moore, opposition de valeurs (un « to be or not to be » éthique) … mais ce film, plein de très bonnes idées et de très bons thèmes, ne tient pas la distance. La faute à une réalisation qui n’est pas des plus inventives, à une volonté de faire passer trop de messages et à un casting décevant. Côté casting justement, je n’ai pas reconnu physiquement Charles Grodin – l’âge ne fait pas son effet uniquement sur les personnages, les acteurs y ont droit aussi !) – que je n’avais pas vu au Cinéma depuis 22 ans et qui est parfait dans son rôle de « référence du documentaire », honoré par la profession.
    « While We’re Young » me conforte dans l’idée que j’ai eu en voyant le précédent film du réalisateur Noah Baumbach, Frances Ha, que j’avais apprécié modérément alors que la plupart des critiques étaient dithyrambiques : ses œuvres ne sont décidément pas faites pour moi… Pourtant, au vu du scénario, nous avons des points d’intérêt communs !
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