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    Conspiracy
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Conspiracy" et de son tournage !

    Idée de départ

    Georgina Townsley fait ses débuts de productrice de longs métrages avec Conspiracy. Elle compte de nombreux documentaires à son actif. Sa société a d’abord développé le projet de Conspiracy en 2006 avant de faire appel au scénariste Peter O’Brien afin qu’il mette au point ce thriller d’espionnage situé à Londres et centré autour d’un personnage féminin. "Il me fallait un auteur qui sache écrire un rôle de femme. J’ai lu des centaines de scénarios, mais c’est l’écriture de Peter qui m’a vraiment convaincue. Il comprenait les femmes et il savait écrire un rôle de femme forte", se souvient Georgina Townsley.

    Black List

    Le scénariste Peter O'Brien a travaillé d’arrache-pied sur le scénario pendant presque un an, et puis l’a soumis à plusieurs producteurs hollywoodiens où il a été extrêmement bien reçu. Conspiracy s’est même hissé en 2008 en tête de la "Black List" qui recense les scénarios en attente de production les plus appréciés de la profession. Malgré cette reconnaissance, il faudra tout de même que le scénario passe par différentes moutures et prenne plusieurs faux-départs avant qu’il entre enfin en production à l’automne 2014 sous l'impulsion du producteur de TransformersLorenzo di Bonaventura.

    Inspiration

    Afin d’étoffer le scénario et son univers de paranoïa, de ruses, de trahisons et de retournements de situation inattendus, les auteurs se sont inspirés de grands classiques de l’espionnage, comme Le Troisième Homme de Carol Reed ou Les trois jours du Condor, thriller de Sydney Pollack centré sur un complot, mais aussi d’oeuvres du genre plus contemporaines, à l’instar de la saga Jason Bourne.

    Le FBI et la CIA comme conseillers

    Outre le FBI, un conseiller de la CIA et un ancien membre du commando de la marine américaine – Navy Seal – ont prêté main forte sur les aspects les plus techniques du scénario et ont permis à Peter O’Brien de maîtriser le jargon nécessaire pour garantir l’authenticité du film.

    My name is Apted, Michael Apted

    Michael Apted, réalisateur de Conspiracy, a notamment mis en scène un James Bond, Le Monde ne suffit pas. Il a aussi prouvé à de nombreuses reprises qu’il sait parfaitement diriger les femmes. C’est sous sa direction que Sissy Spacek a reçu l’Oscar de la meilleure actrice pour Nashville Lady, et que Sigourney Weaver a crevé l’écran dans Gorilles dans la brume. Étant donné que Conspiracy est un thriller centré sur un personnage féminin, les producteurs étaient convaincus que Michael Apted saurait inspirer à Noomi Rapace une prestation du même calibre. "On ne cherche pas à renouveler le genre de l’espionnage avec ce film ; en revanche, il met en scène un personnage féminin. C’était donc le réalisateur parfait pour ce genre de prestation", explique le producteur Erik Howsam.

    Noomi Rapace badass

    Noomi Rapace incarne Alice Racine. Pour le personnage de la brillante interrogatrice de la CIA, les producteurs se sont mis à la recherche d’une actrice capable d’investir le rôle et qui ait un physique crédible dans le contexte. Elle qui avait déjà démontré ses talents de comédienne et sa force physique aux spectateurs du monde entier dans les rôles de Lisbeth Salander de la trilogie Millenium et d’Elizabeth Shaw dans Prometheus, Noomi Rapace correspondait à tous les critères.

    "Ce n’est pas tant la taille de la personne qui compte, mais plutôt son engagement. Elle a quelque chose de féroce et d’intense, et c’est ce qui permet aux spectateurs de croire en ses capacités à mener à bien sa mission malgré tout. Et puis, dans le même temps, on arrive à sentir qu’elle est constamment tourmentée", analyse Lorenzo di Bonaventura.

    Un Zulu au casting

    Les producteurs, qui avaient admiré la prestation captivante et étonnamment sombre d’Orlando Bloom dans le thriller Zulu, étaient convaincus qu’il serait parfait sous les traits de Jack. "Le rôle nécessitait le charme canaille d’un personnage pour qui on puisse éprouver de la compassion et qui soit capable d’un brutal revirement de personnalité. Après avoir vu Zulu, je me suis dit qu’il en était capable", déclare Lorenzo di Bonaventura.

    La crème des cascadeurs

    Pour mettre en scène les cascades du film, la production a fait appel à une pointure du métier, Greg Powell. "Il y a quelques types sur le marché qui sont au sommet de leur art, et il en fait partie", remarque Lorenzo di Bonaventura au sujet de Greg Powell, qui a travaillé à la fois sur la série des James Bond et la saga Harry Potter. Plus récemment, il s’est illustré dans le film de super-héros Avengers L'ère d'Ultron.

    Entraînement pour Noomi Rapace

    Pour Greg Powell et James Grogan, qui a chorégraphié les scènes de combat, la priorité en phase de préparation était de travailler en étroite collaboration avec Noomi Rapace. Il s’agissait d’élaborer un style de combat adapté au personnage de la comédienne, déjà en excellente condition physique et rompue à la boxe thaïe, au kung-fu et au judo. L'actrice explique : "Alice est une pro, et je me suis donc entraînée au tir autant que possible avec l’équipe des cascadeurs. C’est un style de combat très différent : il faut maîtriser l’adversaire le plus rapidement possible. Je ne voulais pas que ça ait l’air particulièrement élaboré, mais plutôt que ça donne l’impression de quelque chose d’improvisé, un peu gauche et pas très beau à voir, mais que ça fasse vrai."

    Noomi se blesse

    En gage de son engagement à assurer elle-même ses cascades, Noomi Rapace s’est blessée à plusieurs reprises pendant le tournage. "Même si ça a été parfois très rude, le tournage s’est bien passé. Je crois que je ne m’étais jamais fait aussi mal de toute ma vie", plaisante-t-elle. "Des plaies, des bleus, des égratignures... Ça a été assez éprouvant, mais bizarrement ça m’a plu."

    Un chien attaque Orlando Bloom

    Le moment le plus impressionnant pour Orlando Bloom a été la scène où son personnage doit faire face à un chien d’attaque enragé dans un parking souterrain. "C’était complètement fou d’avoir ce rottweiler de 70kg qui me fonçait dessus. On se sent bien vivant dans des moments comme ça ! Mais c’était incroyable, parce qu’on n’a jamais l’occasion de faire un truc comme ça !", explique Bloom. "Il avait des manches spécialement rembourrées, si bien qu’il a voulu jouer avec le chien. C’est toujours mieux pour le réalisateur que ce soit l’acteur qui le fasse plutôt qu’une doublure", raconte Greg Powell, coordinateur des cascades.

    Londres à Prague

    Sur les conseils de Claudia Bluemhuber, la production s’est associée au producteur exécutif Kevan van Thompson, installé à Prague, qui a déjà supervisé des dizaines de longs métrages tournés en République tchèque et dans le reste de l’Europe. Le film a donc été tourné en sept semaines à Prague au cours de l’automne et de l’hiver 2014. Puis, l’équipe a filmé quelques plans supplémentaires à Londres pendant une semaine, début 2015. Prague s’est aussi révélé un cadre idéal pour camper Paris qu’on découvre dans la première séquence du film.

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