Derniers Avis sur The Night Comes For Us

Du point de vue de l'intrigue, "The Night Comes For Us" n'atteint pas le degré de médiocrité de "Headshot". Dans ce précédent film, Timo Tjahjanto ne semblait même pas chercher à être crédible. Dans ce nouveau film, le réalisateur indonésien semble, cette fois, viser un public un peu plus exigent intellectuellement. Il décide de partir d'une intrigue plus élaborée. Ensuite, il fait l'effort de complexifier sa structure narrative en introduisant des flashbacks qui éclairent un peu plus subtilement l'intrigue que dans "Headshot". Il apporte aussi deux ou trois rebondissements qui augmentent le suspense. La recherche de Tjahjanto dans la violence est aussi plus subtile, et ses bastons sont chorégraphiées avec plus de soin. Hélas, tous ces efforts louables n'enlèvent pas des défauts majeurs : le choix par Tjahjanto d'une amorce très confuse sur les Triades, d'aspects souvent archi convenus dans son intrigue, et des passages totalement invraisemblables. Enfin, l'indonésien cède sans vergogne à son pécher mignon: distiller des scènes de baston avec un caractère trop répétitif, et des dialogues trop simplistes. Tjahjanto gagnerait à plus s'inspirer de son collègue Gareth Evans lorsque ce dernier a réalisé son 1er opus de "Raid". Dans le même style, avec les mêmes ingrédients, presqu'avec les mêmes acteurs, le britannique atteint un bien meilleur résultat. A noter que si le talent de combattant de Iko Uwais ne cesse de s'épanouir, son talent de comédien ne fait plus illusion.

Une étoile pour le scénario et les personnages et cinq étoiles pour les scènes d'actions. Le film est avant tout une succession de scènes de combats ponctué de petites scènes pour développer les personnages. N'ayez donc pas d'attentes sur le scénario mais les combats au corps à corps mettent la barre très haut. C'est extrêmement sanglant et à donc réservé à un public averti.
La comparaison avec The Raid et sa suite arrive vite, en plus de trouver deux de ces protagonistes, nous retrouvons la même exigence et la même qualité de rythme et de chorégraphie de combat. L'utilisation des objets qui deviennent des armes par destination est très variée et inventive.

S'inspirant du cinéma d'action d'Asie du Sud Est, The Night Comes for us nous offre quelques scènes de combat nerveuses et violentes. Malgré quelques trouvailles intéressantes, le film pêche par un scénario d'une bêtise sans nom et d'un gros manque de rythme.

Trop long à démarrer, jeu d’acteur pas top et du gore à outrance qui n’apporte rien au film.
A éviter…

Alors oui, le scénario est vraiment pas terrible. Oui, le jeu d'acteur frôle parfois le ridicule et les dialogues à dormir debout.
Cependant, lorsqu'il s'agit de filmer et de mettre en scène des énormes scènes de baston, Tjahjanto maîtrise parfaitement son sujet. Les chorégraphies sont superbes, ça casse des bouches, ça étripe, ça utilise des éléments du décors des manières très intelligentes et certains plans sont vraiment très beaux. Rarement j'ai vu sur mon écran des combats aussi satisfaisants que ceux de The Night Comes For Us. C'est ce que je recherche en regardant un film comme ça. C'est un plaisir coupable!
Si vous cherchez la subtilité et un scénario intelligent, passez votre chemin.
Si vous voulez mettre votre cerveau de côté et en prendre plein la tronche, foncez.

Grosse déception. Un scénario écrit sur un morceau de confetti, un jeu d'acteurs qui frise le ridicule et des scènes de combats ultra gores qui n'ont rien de divertissantes. Ne perdez pas 2h de votre vie devant ce film sans intérêt...

Un peu déçu par "The Night Comes For Us" : les scènes de combat prennent trop de place dans ce long-métrage et on sacrifie l'histoire. Quand on dit qu'il y a des bagarres à "50 vs 1" ou bien que les persos sont "quasi-invincibles", ce n'est plus une hyperbole. Alors oui on sait tous que ce sont les marques de fabriques du genre arts martiaux mais là quand je dis "50 vs 1", persos "quasi-invincibles", c'est le sens littéral. Ces scènes de combat sont vraiment trop exagérées qu'elles deviennent absurdes.
Je trouve qu'il y aussi un excès d'usage de violence et gore mais c'est selon le goût de chacun.

80% de combats et 20% d'attitudes stupides. J'ai essayé, j'aurais pas du ! Ennui total. Etonné que l'on puisse encore faire un scénario et des mises en scène de la sorte en 2022. 1/5 ! (maxi).

Mais quelle horreur je n'ai jamais vu un film aussi pourri zappez le vous allez perdre du temps grosse poubelle se film c'est dommage qu'on soit obligés de donner une demi étoile

Si on vous dit que ce film d’action très orienté combats à mains nues et arts martiaux parvient sans mal à être plus gore et extrême que la grande majorité des films d’horreur, vous le croiriez? Et bien vous devriez car avec « The Night comes for us » c’est totalement le cas! Dès les premières scènes d’affrontements, on trouve les combats intenses, mais cette impression va se vérifier plus le film avance jusqu’au final d’une violence extrême rarement vue au cinéma. Et comme en plus, cette violence est ultra réaliste et fondue dans un contexte sérieux et crédible (on n’est pas dans « Kill Bill, volume 1 » par exemple ou encore « Haute tension »), elle ne tourne jamais au ridicule ou aux effusions de sang joyeuses et décomplexées. Non, elle nous retourne le bide et nous scotche le regard par son jusqu’au-boutisme peu commun. En gros, âmes sensibles, il faut vraiment vous abstenir car on ne compte plus les éviscérations, démembrement, giclées de sang ou autres sévices fait avec tout et n’importe quoi (objets, armes ou juste les mains!).



Certains pourront reprocher à ce film indonésien sa violence gratuite mais elle est tellement imprévisible, pleine de rage et de fureur, qu’on se retrouve scotché à notre siège et qu’on passe outre, comme hypnotisé par elle. La chorégraphie des combats et des scènes d’action en général est minutieusement travaillée, presque comme pour les ballets. Mais ici non pas de danse mais de violence. Et la mise en scène ample, et couplée à des mouvements de caméra fluides, originaux et énergiques, force le respect. Pas facile d’innover dans ce genre de productions et si « The Night comes for us » nous met une grosse claque, il n’atteint pas non plus la perfection de « The Raid 2 » dans ce domaine, un chef-d’œuvre du genre, peut-être moins violent mais plus ambitieux et d’une catégorie supérieure par bien des aspects. En effet, ici l’intrigue est plutôt sommaire même si elle se densifie vers le milieu du long-métrage et lui fait marquer une pause pour ne pas virer à la surenchère éreintante. Mais on reste sur une trame assez basique d’opposition entre protagonistes qui veulent se mettre dessus. Il y a aussi cette constante impression que tous ces combattants sont presque invincibles et infatigables, qui vire donc à l’invraisemblance mais qu’on pardonne car sinon il n’y aurait pas de film.



« The Night comes for us », c’est donc deux heures de pur plaisir jouissif et régressif à voir des personnages au look souvent dément (on pense notamment aux femmes, très bien représentées, ou au boucher) s’entretuer avec tout ce qui leur passe à côté. Le réalisateur optimise et utilise toutes les capacités corporelles de ses acteurs, comme celle des lieux et des accessoires présents pour nourrir ses combats dantesques. Le gore est omniprésent et de manière exponentielle (les os craquent, les ventres sont éviscérés et les peaux tailladées) à tel point que Michael Myers, Jason Vorhees ou Leatherface en seraient jaloux et remisés au placard. De plus, le rythme est frénétique et n’autorise pas une seconde d’ennui pour un festin de séquences spectaculaires entre arts martiaux, frôlement de tôles et fusillades bien que ce sont les premiers les plus présents avec des séquences qui feront date (toutes celles du final encore plus que les autres, bien que ce soit du grand art dans le genre à chaque fois). Si l’on ne devait en retenir qu’une : impossible. En effet, le combat entre les trois filles et le final entre les deux protagonistes principaux sont impossibles à départager par le côté définitif et enragé qu’ils véhiculent. Signe que cette œuvre extrême est une réussite dans son genre mais pour public averti et amateur seulement...



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Un scénario d'une nullité absolue pour justifier des scènes de violence sans aucun intérêt, aux chorégraphies catastrophiques et à la cohérence niveau zéro (comment peut on croire à ces gars tenant face à une armée de dizaines de mecs, qui attendent chacun leur tour pour se battre et se faire défoncer un par un ?), le tout mis en scène avec des effets foireux pour vouloir mettre de la tension, mais c'est raté.

J'hésite...entre un film de super héros et un film d'horreur. Les types sont quasi indestructibles, ce qui nuit à la véracité de l'histoire, peu compliquée à suivre. Mais, et je dis mais, les bagarres rejoignent allègrement l'horreur avec hache, couteau et gros plans en dessert. Ma conclusion : un film fatiguant tant les acteurs sont inépuisables dans les combats...

On est plus proche du grand guignol que d'un film d'action ultra violent. Les effets gores en deviennent comiques et l'effroi ne fait finalement pas son effet.
Les scènes de combats sont certes maîtrisées mais l'indigence du scénario et le jeu trop poussif de l'acteur principal laisse place à un spectacle fort laid et réservé à un public aguerri.

En 1995, les talents combinés de Paul W.S. Anderson et de Christophe Lambert nous offraient une première adaptation filmique de la célèbre saga vidéoludique Mortal Kombat. On est alors face à un nanar d’anthologie, véritable objet de culte pour les youtubers cinéphiles du monde entier. Vingt-six années plus tard, la prophétie des deniers faciles nous gratifie donc d’une nouvelle mouture. Si le Mortal Kombat de 2021 cartonne outre Atlantique, les fans du film original sont déçus par un film mauvais sans être drôle, tandis que les fans du jeux sont déçus par une bagarre ayant un étrange goût de prequel (Franchise ? Vous avez dit franchise ?).
Va-t-on traiter de ce sujet ? Non. Pas envie. Prenons plutôt le temps de nous poser cette question : que peut-on légitimement attendre d’un film Mortal Kombat ? Un scénario prétexte, des personnages cartoonesques, de la bagarre en veux-tu en voilà et une bonne grosse dose DE GORE ! C’est bien cela qui t’amène ami lecteur ? Alors réjouis toi ! Car le Mortal Kombat que tu appelles de tes vœux est déjà à portée de clic ! Il est sur Netflix, il est américano-indonésien, il date de 2018 et il s’intitule The night comes for us !
Le métrage de Timo Tjahjanto nous conte l’histoire d’Ito, bras armé implacable d’une organisation mafieuse tout aussi implacable. spoiler: Alors qu’on le somme d’abattre une petite fille innocente, il réalise que tout cela n’est décidément pas très sympa. Il prend donc l’enfant sous sa protection (Cliché ? Vous avez dit cliché ?) et se lance dans une quête rédemptrice, et très punitive, à l’encontre de ses anciens employeurs.
Il n’échappera pas au spectateur avisé que les choix et motivation des personnages sont flous, voire aléatoires. Qu’à cela ne tienne, le croustillant est ailleurs !
Membres arrachés, crânes fracassés, entrailles ventilées, émasculations brouillonnes, rien ne sera épargné ! The night comes for us est une offrande grotesque et jubilatoire sur l’autel de la violence ! Les courts interludes narratifs ne sont que des passerelles menant invariablement à des scènes de baston diablement efficaces et d’une incroyable brutalité. Si vous êtes à la recherche du rejeton illégitime de Saw (2004) et de John Wick (2014), n’allez pas plus loin ! Bien que réservé à un public adulte, The night comes for us nous offre une expérience régressive des plus réjouissante !
Alors qu’attendez-vous ? Appelez votre numéro 1, commandez cette pizza et décapsulez ces bières ! ÇA VA DONNER !!!

Whaouh... On eut dire que ça décoiffe. La sensation de se retrouver dans un film des frères Pang ou de Tsui Hark est incroyable. On a l'impression d'être en plein dans la fin des 80's début des 90's. C'est puissant, ultra violent, très gore et avec une histoire certes classique mais agréable. Si par moment il y a quelques baisse de rythme, les fights sont tellement intenses que ces moments de creux nous laisse le temps de nous reposer un peu de nos émotions et laisse une respiration au spectateur.