Derniers Avis sur Germinal

Film culte du cinema francais qui d'apres le roman de Emile Zola, depeint parfaitement les details de la lutte des classes de la societe apres la revolution industriel. Tous les roles sont joues a merveille.

Claude Berri nous délivre un film littéral et très descriptif. "Germinal" obtiendra les césars pour les costumes et pour la photographie. Photographie qui est sombre comme l'histoire et l'atmosphère.
Renaud qui joue le rôle de Lantier, est comme la faucheuse. Il arrive de nuit, sème la mort et repart de nuit. Son interprétation est honnête comme la plupart du casting. Par contre déçu par Miou-Miou, que j'apprécie d'habitude, et non étonné qu'elle n'est pas reçue le césar de la meilleure actrice.
Dans l'ensemble, ce film sociétal se regarde et permet de ne pas dire "avant c'était mieux".

Ayant lu le livre plus d'une fois, je me devais de voir le film un jour. J'ai trouvé que le jeu des acteurs manquait de passion par moments et on entendait presque «action» au départ des scènes. Mais l'histoire est vraiment forte et intelligente. Elle montre le cul-de-sac que représentait le capitalisme pur et l'esclavage obligatoire qui finissait par arriver. Pas étonnant que le communisme et le socialisme aient pris le dessus à certains endroits.

Un Germinal académique et engoncé dans un récit verbeux et linéaire. La seule vraie bonne idée, Renaud en Etienne Lantier. Reste la description de la misère et de l'exploitation de celle-ci. Quelques fulgurance. C'est sans trop long mais honnêtement cela se suit sans être ennuyeux.

J'ai croqué le livre qui est un chef-d'œuvre, et j'ai trouvé ce film assez fidèle et bien fait. L'interprétation est évidemment réussie. Je n'ai pas été déçu, et ce film peut sans problème se recommander à qui n'a pas encore lu le livre.

J'ai rarement vu une adaptation aussi fidèle au livre. Un film comme on en fait plus certes d'une facture assez classique sur la forme mais qui rend tellement hommage au grand Zola. Les acteurs sont tous bons avec en tête pour moi Depardieu un acteur de génie. Le seul bémol : la principale qualité du film en fait aussi son défaut : Berri aurait gagné à s'extraire un petit peu du livre. Mais cela ne reste pas moins un film culte pour moi, comme on en voit peu.

On attend forcément beaucoup du passage à l'écran d'œuvres qui ont fait la renommée de la littérature française, et l'essai est décevant dans l'ensemble. Des boyaux qui ressemblent aux couloirs du métro, des ouvriers en surpoids qui réclament du pain pour leurs enfants joufflus, des comédiens mal dirigés et mal choisis pour ce qui est des mineurs dans l'ensemble. Les bourgeois sont convainquant en revanche, peut-être parce que des comédiens embourgeoisés n'ont pas de soucis d'adaptation. La vie de misère du mineur est invisible, il ne suffit pas de maquiller de noir et de faire marcher dans la boue des comédiens pour retranscrire la faim, le dénuement, la colère, la brutalité, le désespoir, l'épuisement
physique et moral. Le métier de mineur n'est même pas filmé à proprement parlé, un comble, on ne comprend rien au va-et-vient des comédiens filmé dans le trou. Seul Jean-Roger Milo avec sa trogne de mangeur de pommes-de-terre sort du lot. Renaud s'améliore à mesure que la bobine se déroule. Miou-Miou pas à sa place du tout, maquillée comme une Bronzée. Un film qui passe à côté de la vérité historique du roman duquel il est tiré. Des récompenses de complaisance.

Avec l'adaptation de Claude Berri, c'est le retour de la "qualité française" dans sa version contemporaine. Berri déploie un certain luxe pour évoquer la vie misérable des mineurs de fond du temps de Zola. Il ne suffit pas, à mon sens, de reconstituer le réalisme des puits et des corons (un réalisme d'ailleurs trop lisse) pour toucher à la vérité des hommes. Très rarement, la mise en scène de Claude Berri parvient à restituer la dureté de la condition ouvrière, l'âpreté des moeurs, parfois leur violence, et la souffrance des mineurs et de leur famille. Les personnages apparaissent trop souvent des personnages de cinéma., peut-être avant tout parce qu'ils sont incarnés par des vedettes. Même barbouillés de charbon, Depardieu et Renaud ne restituent qu'un discours très prosaique, trop démonstratif pour être touchant. C'est cette absence d'émotion qui dessert principalement le film. Le discours militant est par ailleurs un peu fade et, pire encore, le travail au fond semble presque anodin.
"Germinal" est d'abord le film d'un producteur avisé plus que celui d'un metteur en scène inspiré. Les grandes oeuvres romanesques sont décidément rarement bien servies au cinéma (si on se rapelle les adaptations de Christian-Jaque, Delannoy et autre Autant-Lara pour ne citer qu'eux)

Bien bon film, les trois acteurs principaux sont géniales ! Film long mais le temps passe vite (un peu moins sur la fin) mais belle moralité

Je m'attendais à un chef d'œuvre, j'ai vu un film assez moyen ou le jeu des acteurs est terriblement mauvais. Renaud et Miou Miou surjouent, seul Depardieu est cohérent.

Un très bon film de Claude Berri avec Gérard Depardieu, Miou-Miou et le chanteur Renaud. Une très bonne adaptation du roman d'Emile Zola.

Un film qui prend aux tripes, difficile de ne pas ressentir de la colère et de la tristesse face à ces destins de mineurs, broyés par la vie.
Les acteurs sont bien-sûr excellents, la réalisation sans faille même très académique.

Dans les années 90, Claude Berri s'était spécialisé dans la production de films historiques (Lucie Aubrac, La Reine Margot de Patrice Chéreau) ou adaptés d’œuvres littéraires (L'Amant de Jean-Jacques Annaud). Pour Germinal de Zola, il bénéficie d'une distribution de choix : Renaud, Depardieu, Carmet, Miou-Miou pour retranscrire le quotidien harassant des mineurs dans le nord. D'ailleurs, la reconstitution des mines a bénéficié d'un soin tout particulier. On se croirait faire partie de ces "gueules noires" qui triment toute la journée pour gagner juste de quoi subsister. Car le cœur de Germinal, ce sont les inégalités sociales et ce sont des thématiques qui n'ont pas vieilli aujourd'hui à travers les tirades de Lantier. D'un côté, on a une bourgeoisie qui se gave de plats raffinés, qui parade, déconnectée de la réalité des travailleurs. Et de l'autre, des ouvriers asphyxiés par des salaires trop bas, de plus en plus bas, ne leur permettant pas de manger à leur faim. Nuançons, et c'est dit dans le film : les usines ferment, la concurrence à l'international fait rage. Le charbon, de moins en moins rentable, subit cette situation économique de plein fouet. Berri aura réussi à décrire une situation injuste, de plus en plus dure, mais c'est la lutte du pot de fer contre le pot de terre. Ce qui est réconfortant, ça reste la solidarité entre les mineurs. Le dimanche, on les voit se distraire en allant à la fête du village : manger des frites et des saucisses, boire un coup, danser. Des joies simples qu'avec la technologie moderne on a peut-être perdu aujourd'hui.

Un bon film que je n'ai pas apprécié. C'est bien filmé, bien joué, les décors sont impressionnants de réalisme, le scénario est poignant. Mais l'ambiance terne, les images sombres que ce soit au fond des fosses ou dans les maisons des ouvriers, le désespoir, la misère, la violence en particulier contre les femmes, en font un film difficile à regarder. On se dit qu'on a beaucoup de chance de vivre 150 ans plus tard et que nos petits malheurs du XXIe siècle sont bien peu de choses par rapport à ce qu'ont vécu les mineurs au XIXe siècle. À voir pour apprécier ce que nous avons.

En adaptant au cinéma le grand classique d’Émile Zola, Claude Berri livre une œuvre politique et sociale poignante. Tout d’abord, il convient de saluer la reconstitution de l’ambiance de ce village minier du nord de la France à la fin du XIXème siècle. La qualité des costumes et des décors (notamment les mines de charbon) témoigne d’un travail gigantesque. Les acteurs principaux (Miou-Miou, Renaud et Gérard Depardieu) ainsi que les nombreux seconds rôles (Jean Carmet, Jean-Roger Milo, etc.) offrent des partitions impeccables. Malheureusement, les enjeux de luttes ouvrières, de conditions de vie et de syndicalisme sont exposés de manière trop théâtrale. Cet académisme ne permet pas d’insuffler le brin de folie qui aurait pousser le spectateur au véritable sentiment de révolte. Quoiqu’il en soit, le travail accompli reste appréciable. Bref, une grande fresque humaine presque intemporelle tant les injustices sociales de l’époque semblent toujours d’actualité.