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    Il était une fois la révolution
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 août 2012
    Un chef d'oeuvre de plus dans la liste de Sergio Leone.Un film excellent et émouvant qui commence sur le ton comique puis s'assombrit au fur et à mesure de l'avancée.Ennio Morricone signe de nouveau une musique mythique,entraînante,comique et émouvante à la fois.James Coburn&Rod Steiger,un duo gagnant.
    Guillaume Tricard
    Guillaume Tricard

    51 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2013
    Le duo James Coburn Rod Steiger est magnifique.
    La fameuse tirade de Steiger sur la révolution est sublime.
    Belle mise en scène. Les personnages secondaires sont au rendez-vous et le message passe
    Florent Blenck
    Florent Blenck

    12 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2012
    Il était une fois la révolution est l'épisode central de la trilogie des "Il était une fois..." de Sergio Leone, et est des trois films celui qui a connu le tournage le plus mouvementé: si la trilogie était une fratrie, Il était une fois dans l'Ouest serait l'enfant sage et sans histoire, Il était une fois en Amérique le petit dernier chéri et gâté, et il était une fois la révolution l'enfant terrible.
    Et pour cause le film fut imposé à Leone qui voulait déjà réaliser son film de gangsters. Les relations
    avec l'un des deux acteurs principaux, Rod Steiger, furent qui plus est particulièrement conflictuelles.
    Chronologiquement, il était une fois la révolution prend place vers 1915, durant la révolution mexicaine et est donc presque parfaitement à mi-chemin des deux autres films de la trilogie, le premier se déroulant vers 1840-1850, le troisième dans les années 1970. Par le thème traité, il appartient à la famille des westerns zapata.
    Le film nous narre les aventures d'un duo improbable composé d'un bandit de grand chemin mexicain, nommé Juan Miranda (et incarné par Rod Steiger), et d'un ancien révolutionnaire irlandais, John Mallory, joué par James Coburn.

    Le duo constitue un des leitmotiv des films de Leone: le duo Tuco- l'Homme sans nom dans Le bon, la brute et le truand ; le duo Cheyenne-Harmonica dans Il était une fois dans l'Ouest, et enfin le duo Max-Noodles de Il était une fois en Amérique. Les deux premiers étaient composés de desperados, le dernier de deux hommes que l'on peut qualifier de "modernes" au vu des époques principalement traitées par Leone. Le duo de Il était une fois la révolution va effectuer la synthèse de ces deux tendances.
    La scène d'arrivée de John reflète parfaitement cette opposition entre les deux hommes: alors que Juan pille une calèche à la manière des hors-la-loi du XIXème, Mallory arrive dans un nuage de fumée sur une moto. Tradition d'une part, modernité de l'autre. Cette opposition se retrouve dans les armes employées par chacun: Juan tire une balle dans le pneu de Mallory, ce dernier fait sauter sa calèche. Une manière pour Leone de se moquer doucement de ces bandits devenus presque plus pittoresques que dangereux.
    La relation John-Juan va constituer l'un des principaux thèmes du film, bien qu'il s'agisse sans doute de la partie que Leone traite de la manière la plus classique: d'une simple relation mûe par la nécessité (Juan a besoin de Mallory pour piller la banque de Mesa Verde, et John a besoin de Juañ pour traverser le désert), on évolue vers une amitié bien plus franche, ce qui rend le dénouement du film (et la dernière phrase, qui est malheureusement impossible à entendre sur les versions modernes du film) encore plus poignants. Cependant, leur relation demeure la principale source d'humour du film, et l'on ne peut que rire en voyant les coups bas que se font les deux hommes, principalement durant la première moitié du film.

    Mais parlons de la révolution, thème principal du film avant tout. La citation de Mao au début du film donne le ton. À "l'acte de violence" que décrit le leader chinois s'oppose une autre force plus sournoise, mais potentiellement plus forte: celle des mots, qui peuvent soutenir la violence, ou au contraire l'annihiler. La fameuse scène de la calèche, où Juan se retrouve en compagnie de nantis, le démontre: ceux-ci moquent le bandit, le traitant de "sauvage", d'incestueux,... Cette salve de phrases méprisantes est proférée alors que Leone effectue un gros plan sur les bouches des bourgeois, insistant ainsi sur ce pouvoir que les pauvres comme Juan, qui se tient coi lors de la scène, ne possèdent pas. Mais la violence finit par interrompre ce discours méprisant, et retourne la situation à l'avantage du bandit mexicain. Ainsi le spectateur semble pouvoir appréhender positivement cette révolution, où l'énergie semble pouvoir triompher de la parole. Pourtant, Mallory,ancien de la révolution irlandaise, se montre beaucoup plus prudent vis-à-vis de cette violence exacerbée, et conserve une approche intellectuelle de la révolution.
    Mais, après s'être retrouvé embrigadé dans la révolution avec Juan (à l'occasion de nombreux passages comiques), voilà que ce pouvoir insidieux des mots revient, sous la forme du docteur Villega, meneur de la révolution à Mesa Verde. L'homme est un intellectuel, affirmant que "tout le monde ne peut pas se battre". Kafka affirmait: "Chaque révolution s'évapore en laissant seulement derrière elle le dépôt d'une nouvelle bureaucratie." Villega incarne ce proverbe. En effet, pendant que les paysans mexicains luttent et meurent au combat, ces intellectuels s'accaparent le pouvoir, car ils auront "coordonnés". Et bien que croyant en la révolution, il ne peuvent s'empêcher de s'inspirer des anciens régimes là où il faudrait une pensée radicalement nouvelle. Lorsque Juañ lui révèle que les révolutions ne sont qu'un éternel recommencement dans un discours chargé de colère, John, héros positif, rejette les beaux discours qui appellent à la révolution, et jette symboliquement un ouvrage de Bakounine dans la boue. Le message délivré par Juañ est d'autant plus vrai que celui-ci est sans doute de toute la filmographie de Leone le personnage qui ressemble le plus au réalisateur italien.

    Leone ne tombe cependant pas dans le piège du manichéisme (malgré le côté caricatural du personnage de Günther Reza). En effet, comme dans les autres films de la trilogie, le ton d'Il était une fois la révolution est marqué par un désenchantement profond. Ainsi, à chaque action glorieuse effectuée par le duo (évasion in extremis, victoire inattendue sur un régiment contre-révolutionnaire) succède une réaction brutale et violente: dans le premier cas, une scène de massacre admirablement filmé par Leone, inspirée de massacres commis durant la Seconde Guerre Mondiale en Italie, dans le deuxième, la découverte d'un charnier de révolutionnaires. Mais le film ne se montre pas pour autant complaisant envers les révolutionnaires, qui sont montrés en train de fusiller arbitrairement des loyalistes désarmés.
    Mais le point d'orgue du film demeure probablement la scène nocturne où des résistants sont reconnus par un Villega capturé et torturé, puis fusillés par les loyalistes.Dans la mise en scène, on ne peut penser qu'au "Tres de Mayo" de Goya, mais là,nulle blancheur ne vient transpercer la noirceur des uniformes et de la nuit. Leone jette donc un regard cynique et sceptique sur cette révolution, et plus probablement sur toutes les révolutions, regard que l'on peut mettre en lien avec sa situation personnelle, au vu de l'incapacité pour Leone de réaliser toutes ses ambitions cinématographiques.
    Le film traite donc de la révolution avec une admirable finesse, et ce paradoxalement grâce à la mauvaise volonté dont Leone fit preuve lors du tournage de celui-ci, et dont Juañ, curieux exemple de double cinématographique, se fait le porte-voix.

    Pour reprendre la trilogie dans son ensemble, on note encore que Il était une fois la révolution effectue la synthèse des deux tendances renfermées par Il était une fois dans l'Ouest et en Amérique.
    Pour le premier, il s'agit du sentiment que l'issue du film, le triomphe d'Harmonica sur Frank, est inexorable: la question n'est pas de savoir qui va l'emporter, mais quand Harmonica va l'emporter. Dans le deuxième volet de la trilogie, cet aspect est repris à travers la révolution, qui gagne en ampleur au fil du film, alors que nos deux héros se retrouvent pris dans ce tumulte d'évènements dont ils ne parviennent pas à s'extraire.
    Il était une fois en Amérique est un film marqué par le sceau de la nostalgie et du regret, materialisés par les flash-backs qui occupent une grande partie du film. Il était une fois la révolution amorce cette tendance, à travers les souvenirs de John, empreints de lyrisme, et où l'on retrouve un triangle amoureux similaire à celui formé par Noodles, Max et Deborah, également frappé par la trahison.

    Pour évoquer brièvement le jeu d'acteurs, James Coburn est dans son meilleur rôle à egalité avec Pat Garrett et Billy le Kid, et sa phrase "Duck you, sucker" est demeurée célèbre. Rod Steiger campe parfaitement le personnage picaresque et comique de Juañ, obsédé par l'argent mais recélant des élans bien plus profonds.

    Quant à la mise en scène, il n'y a évidemment que bien peu de choses à reprocher à Leone: on se rappellera notamment la scène de la calèche, des souterrains de la banque, ainsi que la bataille sur le pont (inspirée de l'esthétique de Giorgio de Chirico), les flash-backs de John qui parsèment le film et bien entendu la magnifique mais terrible scène d'exécution des révolutionnaires. Seule la scène de la découverte du charnier traîne en longueur sans apporter grand chose au film.

    Enfin, je terminerais sur la musique d'Ennio Morricone, splendide (probablement la meilleure de la trilogie), sachant se faire entraînante (La Marche des Mendiants), nostalgique (le magnifique thème chanté des flash-backs et ses "Sean,Sean" obsédants), ou joyeuse (Scherzi a Parte). Ces différents thèmes ont d'ailleurs été repris de très belle manière par John Zorn plus tard.

    Il était une fois la révolution constitue donc une œuvre grandiose, au message bien plus profond que les deux autres "Il était une fois...", servie par deux excellents acteurs au sommet de leur forme, une musique magique et une mise en scène exceptionnelle, autant de qualités qui font de ce film le meilleur de Sergio Leone et probablement l'un des plus sous-évalués de l'histoire du cinéma.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    25 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    C'est un bon film mais qui selon moi manque d'un peu de souffle pour être classé parmi les chefs-d'oeuvre de Sergio Leone. On sent le réalisateur moins transcendé par son sujet que dans "il était une fois dans l'ouest" par exemple. Il est vrai que pour une fois, on a affaire à des héros plus ordinaires que dans les précédents films, ils ont moins de marges de manœuvre et composent avec l'histoire plus qu'ils n'influent sur elle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    voici l une des meilleur oeuvre du septieme art musique acteur histoire je ne comprend pas les mauvaise critiques certe sergio leone a fait mieux mais comparer a la mediocriter des films actuel on a a faire la a un chef d oeuvre
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 octobre 2011
    Probablement le moins bon des trois, même si on ne peut toujours pas dire que Leone fasse un mauvauis western : ces deux termes sont à jamais opposés. Néanmoins, le film traine plus en longueur que les précédents et n'ont pas le même brio malgré le très bon jeu d'acteur, notamment de James Coburn. Le vent de la révolution ne soufflait sans doute pas assez fort pour m'emporter.
    Nomadisant
    Nomadisant

    36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2011
    Il Etait Une Fois La Révolution est un film qui m'a beaucoup marqué. Selon moi, c'est le meilleur de la trilogie "Il était une fois" de Sergio Leone. L'apparition des personnages principaux, le bandit mexicain Juan Miranda qui ne jure que par l'or, et l'idéaliste révolutionnaire irlandais John Mallory, est magique. Une improbable amitié va naître entre ces deux personnages et elle sera à l'origine de grands événements dans l'histoire révolutionnaire du Mexique. Ennio Morricone a composé sa plus belle musique pour transcender les grandes scènes de ce film, marqué également par des dialogues cultes. Un chef d'oeuvre complètement sous-estimé.
    yannick R.
    yannick R.

    96 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2011
    Le film est génial car il débute ironique et finit tragique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Sur une citation de Mao s'ouvre le dernier et le plus violent western de Sergio Léone. Ne vous attendez pas à un un film sur la révolution méxicaine, car le cinéaste n'a jamais fait preuve d'une grande suptilité. On se contente de suivre le destin de ces deux protagonistes devenus à leurs inssuts des héros. Je comprend mieux pourquoi ce film n'a pas marqué les esprits. En plus que le sujet ne soit pas maîtriser, j'ai plus eut l'impression que Léone s'autoparodiait dès les première minute. Le film commence dans l'esprit des dollars mais devient serieux une fois les personnages arrivée à Messa Verde. Même la bande son de Morricone ne m'a pas emballer (exit le thème principal). Le western de trop, montrant les limites d'un cinéaste pas aussi bon que Ford ou Peckinpah ! Personnelement les gros plans à outrance dans une mise en scène me dérange. Je ne reproche pas à Léone d'être un manche mais je me suis assez vite désintéressé. Pour finir que pensez de la morale : les révolutions ne servent à rien ( cf le dialogues entre Juan et John dans la forêt ), selon Léone la solution se trouve dans la religion et la famille (des valeurs bien conservatrices).
    _Royal_
    _Royal_

    112 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2011
    Trop sérieux pour être drôle, trop débile pour être pris au sérieux, Leone à encore une fois tout gâché, mais maintenant on est habitué, il n'y a donc pas à s'en faire, tout va pour le mieux
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2012
    Un autre chef d'oeuvre de Leone meme si on s'attend à mieux venant de lui mais ca reste une référence des western. Un début plutot drole et une fin nostalgique
    TonyMafia
    TonyMafia

    11 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Du grand cinéma western italien comme Sergio Leone sait si bien en faire. De plus la musique d'Ennio Morricone est magnifique. On peut, toutefois dénombrer quelques petites longueurs.
    14caen
    14caen

    41 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2011
    Après "Il était une fois dans l’ouest", Sergio Leone poursuit avec brio sa trilogie sur l’Amérique avec "Il était une fois la révolution." Pour les fans de western, ce dernier est une référence. C’est à voir ou à revoir avec plaisir.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    63 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2011
    Beaucoup ont reproché au film un rythme trop lent et de nombreuses imperfections (notamment dûs à un tournage parfois difficile). Ils n'ont pas tort mais c'est aussi là la force du film. Certes, e nombreuses scènes auraient facilement pu être abrégées pour économiser 30 minutes seulement on connaît Leone et son goût pour les scènes longues qu'elles soient violentes ou intenses. Tant pis, cela ne gâche pas le spectacle offert par le duo Steiger - Cobburn et leurs deux personnages hauts en couleurs. Mais c'est dans le dernier tiers du film que se trouve la force du film: lorsque leurs aventures prennent une allures bien plus tragiques et que des scènes éprouvantes de révolution se déroulent sur leurs yeux et les notres évidemments. A travers les péripéties de deux têtes brûlées que tout sépare, Leone nous offre un film de révolution boulversant, porté avec force par la classe de Cobburn et la composition absolument mythique de Rod Steiger dans un rôle hyper bien construit.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    240 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2011
    Encore plus déjanté que la plupart des oeuvres de Sergio Leone, ce second épisode de la trilogie des "Il était une fois..." est magistral dans sa démonstration. Chaque plan est minutieusement étudié, la musique de Morriconne comme d'habitude sublime. Et puis, l'histoire est des plus abouties, se distinguant des western spaghetti habituels. Certains plans sont même assez durs, notamment les scènes de massacres de révolutionnaires. D'autres sont très fortes en intensité et en tension. Les personnages sont eux aussi originaux de par leur nature : un péon mexicain et un révolutionnaire irlandais, c'est assez peu courant il faut bien l'avouer dans les films du genre. Un chef-d'oeuvre immanquable.
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