« Avec nos problèmes, on se fout que vous les passiez ou pas, vos polkas ! »
Si je veux être honnête, je dois reconnaître que je n’aime pas Robin Williams, qui se force à faire continuellement des blagues pas drôles dans tous les films où il passe : c’est souvent ridicule, plat et vulgaire, une éternelle copie de lui-même. Pas drôle.
L’histoire, romancée, s’égrène ainsi accumulant les blagues racistes, sexistes, homophobes, dans la plus pure tradition beauf de compète.
Côté scénario, on n’est pas mieux loti : c’est prévisible, surfant sur une guimauve de bon ton même quand il s’agit d’évoquer la censure ou les horreurs de la guerre. La réalisation est, elle, tout à fait quelconque.
Si la seconde moitié tient un peu mieux la route, on peut au final se demander ce qui a fait de ce film un tel succès. Peut-être l’originalité du thème, peut-être aussi le fait que ce soit la seule comédie qui se déroule au Vietnam durant la guerre, peut-être seulement la scène de base-ball ? On est en tout cas très loin de M.A.S.H., par exemple, et force est de constater que l’oeuvre a très mal vieilli, ancrée dans l’humour lourdingue et les comédies sirupeuses des années ‘80.