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    Le Boucher
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    mickael l.
    mickael l.

    33 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Ce que j'aimais chez Chabrol c'est son naturel, sa vrai France tourné derriere sa camera et son naturel. Et Le boucher reste fidèle. L'histoire d'un tueur en série qui à souffert de la guerre et qui est devenu boucher malgré lui , la haine de son père , la haine des gens qui l'on mis sur le front. Il en est tombé dans la démence. Jusqu'au jour qu'il tombe amoureux éperdument d'une sublime femme, maîtresse d'école qui depuis 10 ans est dans le célibat dû à une déception amoureuse. Le duo Jean Yanne et la sublime Stéphane Audran sont très bon . Dommage que ce soit un peu long par moment .
    Balor69
    Balor69

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    A re-découvrir ! Claude chabrol dans toute sa splendeur un très bon long métrage qui commence par le mariage de l instituteur du village et le duo popaul (jean yanne) et la directrice de l'école (stephane audran).
    Ce fameux boucher qui n arrete pas de dire qu il était dans l armée en indochine surtout et remémorer ses anecdotes un peu glaude.
    Stephane audran dans son rôle est attachante et mystérieuse, pourquoi ne dénonce t elle pas popaul quand elle découvre le briquet qu elle lui a offert pour son anniversaire sur le lieu du crime, par amour? Par pitié ?
    Pour moi ce film mérite largement qu ont le revoit ne serait ce que pour la très belle interprétation de jean yanne et stephane audran.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 448 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    Dans un village ensoleillé du Périgord, des crimes sanglants sont commis par un meurtrier psychopathe. Chabrol laisse peu de place au doute quant à l'identité du tueur. D'emblée, le boucher apparait comme le coupable désigné.
    Parallèlement, le réalisateur s'applique à restituer une ambiance villageoise typique et l'anecdotisme d'un fait divers provincial. A cet égard, le flirt qui s'ébauche entre l'institutrice et le boucher, deux personnages emblématiques de la ruralité, témoigne d'une certaine distance par rapport au vif du sujet, où l'on entre tardivement. Chabrol alimente la relation entre Melle Hélène (Stéphane Audran) et Popaul par de forts contrastes; d'une part l'instit blonde, féminine, tournée vers ses élèves donc vers la vie; d'autre part, le boucher, cheveux noirs, voix forte (Jean Yanne forcément), découpant la viande englué dans ses sanglants souvenirs de guerre. Caractère antinomique d'un couple spoiler: que les évènements vont vite séparer
    . Pourtant Chabrol flirte lui-même souvent avec l'anodin, et le dénouement, où le metteur en scène lève le voile sur la psychose du meurtrier, manque singulièrement d'une véritable dimension psychologique. Ce suspens étoffé de psychanalyse -sans doute une référence à Hitchcock- n'est pas à la hauteur de l'attente anxieuse que le récit se plaisait à faire durer si longtemps.
    Photini
    Photini

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2023
    Dans les années fin 60, c'était "nouveau", pour ne pas dire révolutionnaire, mais aujourd'hui c'est ringard et plouc! Le scénario est léger et la psychologie des personnages, sans grande densité, est trop prévisible pour créer du suspens. Cela enlève tout le charme d'un film qui se veut policier. L'enquête policière est archi nulle. Il n'y a rien de crédible dans ce film et l'on se demande dans quel monde a évolué Chabrol pour être si mal en phase avec celui-ci. C'est à se demander s'il a été à l'école! Une scène résume l'insanité du film. Mademoiselle Hélène est dans sa classe et monsieur Popaul, le boucher du coin, vient l'interrompre pendant la dictée. A des gamins de la communale, elle lisait "la Femme de Trente ans" de Balzac que Chabrol venait sans doute de découvrir! Autant que je me souvienne, Balzac, c'était au lycée, pas à la communal, et c'était Eugénie Grandet et non la Femme de Trente ans, une femme finie, foutue, fanée et qui n'intéressait plus les hommes! "Mademoiselle Hélène, je vous ai apporté un rôti' (sic). Jamais, ni avant, ni aujourd'hui, une personne extérieure à l'école, ne vient interrompre un cours... surtout pour un rôti et surtout, aussi, en province à cause des commérages. Pensez! Une directrice d'école, pas mariée, qui reçoit dans sa classe, pendant la leçon, un homme qui, sous couvert de lui livrer un rôti, semble lui faire la cour pour plus si affinité! Grotesque. Cependant, d'un point de vue ethnographique, ce film est intéressant et agréable à regarder. Chabrol filme bien la province pour laquelle il a une appétence, la France d'avant (France moisie?) qu'on regarde avec beaucoup de nostalgie. Le village, en ce temps, avait le bonheur d'avoir une boucherie avec de la bonne viande, coupée sous vos yeux, et non de la viande dans des barquettes en plastique (faut pas s'étonner qu'on ait des microbulles de plastique dans nos cellules), on assiste à un mariage où tout le village est invité, à un enterrement avec corbillard tiré par un cheval. Et de belles vues du Périgord et de la Dordogne.
    Roub E.
    Roub E.

    734 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2022
    Mademoiselle Hélène est une nouvelle institutrice dans un village du Périgord. Elle fait la connaissance de Popaul le boucher local et se lie d’amitié avec lui alors qu’un meurtrier en série semble agir dans la région. Le boucher est pour moi une des grandes réussites de Chabrol qui filme ce thriller dans un petit village de province comme personne. Bien aidé par Stéphane Audran et Jean Yanne tous deux absolument remarquables j’ai été happé par ce petit jeu de séduction et de suspicion entre les deux personnages. La musique du film est elle aussi remarquable lui donnant dans son final un aspect fantastique qui lui sied à merveille alors que tout le film est très terre à terre, je dirais même terrien. Du bon très bon Chabrol.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2022
    « La décade prodigieuse » son film réalisé en 1971, s’il n’a rien de réellement prodigieux, qualifie parfaitement la période bleue de Claude Chabrol s’étalant de 1968 à 1978 où sur dix-sept films achevés, pas moins de huit sont de véritables chefs d’œuvre du cinéma français, peintures tantôt venimeuses et perverses tantôt attendries ou cocasses des mœurs de la bourgeoisie provinciale. « Le boucher » peut sans doute avec « La femme infidèle » (1969), « Juste avant la nuit » (1971) et « Violette Nozière » se disputer la première place sur le podium de cette période dorée symbolisée par la présence aux côtés de Chabrol de son épouse Stéphane Audran, actrice prodigieuse encore un peu trop sous-estimée. Sans doute le propos du réalisateur, rattaché de manière un peu anachronique à la Nouvelle Vague, n’a jamais été aussi désespéré que dans cette histoire d’amour impossible, trouvant en Jean Yanne l’interprète idéal pour camper ce boucher au langage familier, éperdument amoureux de la maîtresse d’école du village au sein duquel il occupe une place de notable, répondant curieusement au sobriquet affectueux mais aussi un peu moqueur de « Popaul ». Le scénario écrit par Claude Chabrol lui-même, nous parlant de l’incommunicabilité entre les êtres et de frustration sexuelle, réussit la prouesse de diffuser une ambiance champêtre et poétique sur fond de crimes sordides de jeunes femmes. Le tout plongeant le spectateur dans une confusion des genres des plus troublantes. La complexité humaine est l’un des thèmes de prédilection du réalisateur toujours fasciné par les facettes souvent diamétralement opposées qui animent ses personnages. Ici un psychopathe touchant à qui il ne manquait sans doute pas grand-chose pour que ses pulsions meurtrières restent enfouies au fond de lui. Jean Yanne, qui sera récompensé d’un Prix d’interprétation à Cannes deux ans plus tard pour sa prestation dans « Nous ne vieillirons pas ensemble » (Maurice Pialat en 1972), démontre ici qu’il est capable d’aller chercher au plus profond de lui-même pour dépasser un statut habituel de fort en gueule cultivé depuis ses débuts sur les scènes des cabarets parisiens. spoiler: Face à lui, Stéphane Audran trouve l’exacte bonne distance pour aider le spectateur à aller chercher l’humanité de celui que l’on peut tout de même décrire comme un monstre. Un monstre qui demeure toutefois un homme
    . La mise en scène joue habilement de tous les symboles, comme un briquet, pour appréhender les comportements souvent atypiques des deux personnages qui se cherchent mutuellement à travers ce que chacun croit voir dans l’autre. Du grand art qui replace Claude Chabrol à sa juste place, celle d’un des plus grands réalisateurs français des années 1960 à 1980.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 410 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Le Boucher est une œuvre d'une charlatanerie si flagrante qu'elle remet en question le sens du mot auteur tel qu'il est appliqué aux réalisateurs Français. L'admiration avec laquelle Chabrol était et continue d'être considéré est telle qu'il pensait apparemment pouvoir tout se permettre. C'est un film si dénué d'intérêt dramatique qu'il serait charitable de le considérer comme une expérience ratée qui a tenté de repousser les limites de la réalisation jusqu'à l'extrême vide. Je pourrais pardonner à Chabrol de l'avoir écrit et produit si son intention était de démontrer l'ennuyeuse prévisibilité de la culture bourgeoise dans un endroit comme le Périgord mais je préférerais passer une heure et demie à faire ma lessive que de le regarder a nouveaux...
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 234 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Très belle mise en scène, précise, soignée, hitchcockienne avec une belle image et la musique adaptée. L’intrigue est prétexte à une description réaliste de la vie d’un village du Périgord avec Stéphane Audran en maîtresse de classe. Du bon travail.
    EaalXamar
    EaalXamar

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Dans un village de Dordogne, le nouveau boucher et mademoiselle Hélène la directrice d'école font connaissance lors d'un mariage. Il est beau parleur et charmeur, elle est réservée mais pas hostile, leur relation semble amenée à évoluer. Cependant, des meurtres se produisent aux environs, et Hélène se met à soupçonner son prétendant...
    Le film est porté par deux acteurs formidables de justesse, dans un décor rural à la fois agréable et inquiétant, et une musique oppressante.
    Pascal
    Pascal

    118 abonnés 1 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    Claude Chabrol n a pas la même réputation que d autres réalisateurs de la " nouvelle vague ". Pourtant, la postérité lui a rendu justice. En témoigne " le boucher" sorti en 1970. Un des ses meilleurs films, d une carrière riche en oeuvres majeures. Les deux acteurs principaux stephane Audran et Jean Yanne sont tous deux prodigieux. La beauté de Stéphane Audran était légendaire. Le charisme de Yanne également. Le film est une réussite totale. A voir sans réserve.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    « Le Boucher » de Claude Chabrol (1970) n’est pas un film policier ou un thriller comme on dit de nos jours, puisque très rapidement – et même via le titre du film - on sait qui est le sadique à l’origine du meurtre de 3 jeunes filles lacérées de coups de couteau mais non violées. Pour une fois, l’action ne se déroule pas dans le milieu de la petite bourgeoisie cher à Chabrol mais au sein d’un petit bourg du Périgord noir, Trémolat. C’est en fait l’analyse psychologique après leur rencontre lors d’un mariage d’Hélène Davile (Stéphane Audran), institutrice et directrice d'école, qui a fui Paris il y a 10 ans suite à un chagrin d’amour, et de Paul Thomas (Jean Yanne) surnommé « Popaul », le boucher du village qui est revenu au pays après avoir passé 15 ans dans l’armée en Indochine et en Algérie où il a vu toutes les horreurs de la guerre « J’en en ai vu des cadavres » et il sait que « l’odeur du sang des animaux et des hommes est la même ». Popaul offrira à Hélène un gigot tel un bouquet de fleurs mais il ne saura pas lui déclarer son amour d’autant qu’Hélène dit ne plus vouloir s’engager… Dans cette relation platonique étrange, rythmée par les cloches de l’église du village avec son monument aux morts devant l’école, un sentiment de « compassion » va progressivement s’installer et gagner les spectateurs.
    C’est pour moi un des plus beaux rôles de Jean Yanne et un des meilleurs films de Chabrol, et ce film qui a peu vieilli, fut un grand succès à sa sortie.
    Charlotte28
    Charlotte28

    91 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Chabrol maîtrise brillamment l'art d'instaurer une ambiance faussement tranquille dans ce petit village provincial grâce à une incursion musicale à suspense à des moments a priori sereins ainsi qu'à une atmosphère légèrement suspendue, comme devant un ravin invisible. Aussi la dimension policière est-elle intelligemment reléguée à l'arrière-plan pour se concentrer sur une idylle inattendue et annoncée d'emblée comme impossible. Malgré quelques maladresses dans la peinture du quotidien de cette institutrice (mais les règles étaient sûrement plus permissives en ce temps-là!?), ce sont les ressorts supposément psychologiques qui brisent l'illusion par leur faiblesse et leur manque de crédibilité. Dommage!
    MSMBMSM
    MSMBMSM

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Les films de Claude Chabrol, contrairement à d'autres réalisateurs de son temps, ont très mal vieilli... C'est peut-être à cause du concept qui a souvent sous-tendu une grande partie de son œuvre, "la critique sociale". Dans Le Boucher, l'action se déroule dans un petit village du Périgord. Et autant le dire, il n'y a pas de mystère dans ce drame... Il suffit juste de s'arrêter au titre... Alors on va vous dire que ce qui compte ici, c'est la sociologie du groupe et l'étude des caractères individuels des protagonistes, leur complexité et l'ambiguïté des sentiments qui nouent leur relation. Malheureusement, la mise en scène ne suit pas, c'est même à mon humble avis parfois bâclé (la visite de la grotte par la classe de Mme Hélène et le pique-nique à flanc de précipice vaut le détour pour son extravagance). Chabrol se repose (il est paresseux, Chabrol...) sur une musique troublante, voire oppressante pour dépeindre un climat anxiogène mais c'est un peu court... Quant à l'idée du désormais connu "syndrome de Stockholm" qui pourrait unir le meurtrier et sa potentielle victime, il est tellement mal amené que ça n'est à aucun moment crédible...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Stéphane Audran scorpion hypnotique et Jean Yanne gouailleur inquiétant, voilà un couple qui aurait pu causer une certaine jalousie à Maître Chabrol, tant leur sympathie est évidente ... un classique bon cru même si la France profonde nous berce un peu trop parfois !
    Philcroc
    Philcroc

    37 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Un très bon Chabrol avec une magnifique actrice S. Audran dans le rôle de la maîtresse d'école de ce village perigourdin Tremolat qui est un des personnages centraux de ce thriller psychologique aux petits oignons chabroliens
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