Un bon film, pas excellent mais bien. D' habitude je trouve Jean Dujardin lourdeau dans les rôles qu' il joue. Là j' ai été agréablement surprit. Jan Kounen nous offres un point de vu critique sur notre société de consommation. Seul regret quelque longueur inutile à mon gout.
Une très bonne satire de la publicité nous est proposé par le réalisateur d'origine néerlandaise de "Dobermann" (avec Vincent Cassel et Monica Bellucci) Jan Kounen. Les personnes travaillant dans la publicité sont considérés en gros comme des déchets de la société, manipulant la population du monde entier. Tout ce film est porté notamment par un excellent Jean Dujardin dans le rôle principal, épaulé par Jocelyn Quivrin qui reçut pas mal de prix pour son rôle dans ce film. Kounen nous propose une mise en scène audacieuse, avec pas mal de travail. Ainsi qu'un scénario parfois tiré par les cheveux mais sans aucune longueur dans le texte. Certains spectateurs n'aimeront pas le film car il est plutôt original mais c'est dans ce genre de film que réside la beauté du cinéma et qu'on peut voir l'étendu du cinéma en général ! A voir !
Ce film nous permet de découvrir sous un regard assez acerbe le monde des "créatifs", de la publicité. Un film énorme, un très bon rôle de Jean Dujardin. A voir pour l'ambiance et les répliques cultes. spoiler: "Je dédicace cette vidéo à Tatiana, une fille que j'ai rencontré en boite à Saint Barth il y a deux ans".
Si cette adapation du fameux roman de Beigbeder s’avère d'une grande richesse esthétique ,force est de constater que le fond du scénario laisse beaucoup dubitatif comme les 2 fins (la 1ere très classique et l'autre longuette) proposés d'ailleurs.Par contre ,une chose qui ne souffre aucune contestation ,c'est bien la maestria et le talent avec lesquels Kounen créer des plans d'une force visuelle impressionnante : il joue avec sa camera et les effets speciaux pour donner corps a cet univers publicitaire basé sur l'impact des mots et des images.Afin de mieux faire passer cette critique de notre société de consommation ,plusieurs répliques ou scènes savoureuses viennent emailler le film.Aux cotés d'un efficace Dujardin qui réussit a nous faire adorer son perso d'immonde publicitaire ,les autres comédiens s'en tirent assez bien même si les filles sont plutot réduites a de jolies poupées sans paroles ,les répétitifs bien que réalistes abus de drogues finissent aussi par lasser a la longue.
Ce film ne fait pas dans la demi mesure: on l'adore ou on le déteste. Il a fallu que je le voie 3/4 fois avant de l'apprécier à sa juste valeur. Une histoire triste avec un personnage à fleur de peau, caché sous un monceau d'arrogance et de cocaïne. Probablement un des meilleur rôle de Dujardin car un des plus compliqué. Malgré tout ses défauts, Octave est très attachant. A première vue un grand bazar, ce film est en fait très bien construit et tout s'enchaine parfaitement. Il fourmille de petits détails amusants que l'on remarque au fur et à mesure. A voir plusieurs fois, le temps de s'adapter à cet environnement presque glauque, puis de saisir la portée du message, pour finalement apprécier!
C'est un peu Fight club dans une boite de pub. Octave est créateur de slogans publicitaires à la Ross & Witchcraft, en gros il décide de se qu'on va boire, manger, le vêtement qu'on va porter, la couleur de notre prochaine voiture, il devance la mode mais... Il est trèsbien payé mais il n'aime pas sa vie, Octave, c'est un créateur qui doit tout le temps baisser sa culotte devant les puissances d'argent, il va bientôt péter les plombs, je le sens. Et voilà que sa copine le quitte... Jean Dujardin assure comme un chef, en anti héros pathétique et décalé, et les autres ne sont pas mal non plus. Film clip-vidéo-pub sous ectasy, drôle, trash, hyper-moderne et bourré de références, Enjoy! Jan Kounen ne dénonce pas le monde de la pub, il dynamite tout ça, c'est mieux. Il utilise la mise à distance perpétuelle avec merveille, un peu comme dans un jeu vidéo.
Phrase culte: Jamais crétin irresponsable n'a été aussi puissant que moi depuis 2000 ans.
PS: A déguster avec quelques grammes de coke et un peu de rhum vieux, St James par exemple. On est très loin de " Un gars, une fille"
Très bon film assez psyché, avec une très bonne morale des temps moderne, et surtout des acteurs qui jouent pour le mieux! Je recommande donc ce film à tout le monde!
Critique acerbe de la société de consommation et du monde de la publicité, 99f est tout sauf banal. Construit comme une pub sortie tout droit d'un trip d'Octave (incarné par un Jean Dujardin excellent), le film nous entraîne dans un scénario qui ne cesse de nous surprendre, jusqu'à la dernière minute. Vrai bonheur visuel, le film est également bourré de références (aussi bien dans les images que dans les musiques) issus de pub ou de films. On remarquera d'ailleurs de nombreuses musiques utilisées dans les films de Kubrick, maître dans l'art de la critique. Tout contribue à critiquer le monde dans lequel Octave évolue, monde dans lequel le réalisateur nous fait vraiment entrer, monde que nous pouvons détester de l'intérieur.
un des meilleurs films francais que j'ai vu a ce jour. Une immense critique du capitalisme qui passe par le trash, l'humour etc ... Ce film ressemble beaucoup au comédie (critique) que font les américains. Des acteurs vraiment superbes, dommage que Jocelyn Quivrin nous est quitté ... A voir absolument !
C'est le film le plus inintéressant le plus plat et le plus bête que je n'ai jamais vu ! ce film est ennuyeux et on ne comprend rien au message du réalisateur ! a DECONSEILLER FORTEMENT !!!!
C’est l’histoire d’un publicitaire drogué qui ne fait plus la différence entre ses bads trips et sa bad life. Adapter ce livre qui ne raconte pas une histoire mais un pétage de plomb était un pari très risqué. Le pari est gagné en partie, bien que le film ne reprenne pas tous les éléments de l’œuvre de Beigbeder, et s’en éloigne souvent. Les idées publicitaires très présentes au long des 99 minutes du film (tient donc, vous avez dit 99, quel hasard !) sont aussi dérangeantes que jouissives, et le final est au dessus de nos espérances. La confusion d’Octave entre le réel et sa vision du réel nous atteint au point de ne plus savoir nous même ce que nous voyons, et la maitrise du réalisateur nous permet d’entrer dans ce gros délire audiovisuel sans très bien comprendre pourquoi nous accrochons, et de même, pourquoi nous adhérons à cette société de consommation qui nous entoure ?