Derniers Avis sur Goal II la consécration

Volet nettement moins bon que le premier car il est vrai que là, l'histoire est moins humaine, moins touchante, moins intense... mais ca n'empêche que ça reste prenant pis que c'est agréable de suivre des matchs comme si on y était (avec des joueurs qui nous ont fait rêver à l'époque) et moi je dis oui ! Et je dis même vivement le 3ème volet pour voir ce qu'il va arriver à notre prodige Santi !

Très clairement deux crans en dessous du premier volet. Trop cliché, trop long, trop simpliste. Décevant en résumé.

La Premier League ne lui suffisant plus, Santiago Munez s'attaque à la Ligue des Champions sous les couleurs du Real Madrid. Les nostalgiques du Real de 2005-2006 seront ravis de retrouver les Galactiques : Beckham, Zidane, Ronaldo, Raul, Robinho tous là pour quelques jongles. Hors du terrain, Goal II fait dans le classique. Comme tout film sur le sport, il faut affronter les paparazzis intrusifs, l'argent qui coule à flot, la vie privée tumultueuse. Des passages convenus mais obligatoires. Sinon, les non fans de football décrocheraient très vite si on ne voyait que des matchs. Dans tout ça, je me demande si ce n'est pas Harris qui a raison. Lui a compris que le foot n'était pas une fin en soi. Qu'une carrière était courte. D'où sa mentalité de tout prendre à la rigolade. Et de multiplier les investissements (même si son agent était véreux) histoire d'être tranquille après. Munez, lui, vit au jour le jour. Quand on voit les relations avec sa copine et la fin abrupte, je me dis qu'on est parti pour en prendre encore une bonne rasade dans le troisième et dernier épisode.

Je n'ai pas aimé le premier : pourquoi voir le deuxième ? Parce que je l'avais en DVD, j'imagine, et pas grand-chose d'autre... Cela écrit, si l'on pouvait avoir une vague sympathie pour son prédécesseur et le club choisi pour voir notre héros s'épanouir (Newcastle), cette suite se vautre de bout en bout dans une vulgarité souvent effrayante. Comment les producteurs ont-ils pu croire qu'en nous balançant pendant quasiment deux heures du pognon, du clinquant, des bombasses et des soirées bien arrosées, on allait trouver ça beau et émouvant ? Et puis bon, le Real Madrid, quoi... Il n'y avait vraiment pas d'autres clubs que celui incarnant le plus puissamment le foot business sur la planète ? Ravi pour l'équipe de tournage que celle-ci se soit amusée au plus près des joueurs de l'époque, s'offrant tous des apparitions, mais en plus de n'être absolument pas réaliste, cette immersion est juste moche, indigentes dans ses sous-intrigues comme sa morale bas du front (ébloui par le prestige de son nouveau maillot, Santiago va évidemment devenir un petit prétentieux s'éloignant de ses proches, avant de revenir, tout aussi évidemment, dans le droit chemin et comprendre les vraies valeurs de l'amour et de l'amitié : au secours), même la façon dont est résumée la saison des Merengue et surtout le scénario des matchs, aussi grotesque que prévisible, faisant peine à voir. Quant à la « mise en scène » des rencontres, elle parvient à faire encore pire que précédemment, assumant une dimension jeu vidéo absolument infâme, le sans génie mais habituellement plutôt efficace Jaume Collet-Serra nous ayant habitués à mieux. Seul le casting, pourtant bien moins exploité, garde un semblant de dignité, notamment Rutger Hauer, très convaincant en coach, ou encore le choix spoiler: de ne pas faire marquer au jeune mexicain le but de la victoire finale
... Ah, et la chanson du générique n'est pas mal du tout. Plus qu'insuffisant pour cette véritable parodie de football et de cinéma, se vautrant lamentablement dans ce qu'il était censé dénoncer. Pour la grandeur du sport le plus important d'Europe, on repassera.

Je suis tombé de haut car j’avais un bon souvenir du premier opus et, patatras, une suite de plus qui ne réussit pas à faire aussi bien que l’original : en effet, par rapport au premier, c’est moins un film et c’est plus une passerelle entre le 1er film et un hypothétique 3ème volet qui n’est jamais sorti au Cinéma en France. En terme de scénario, il y a beaucoup (trop) d’images de matchs et trop peu d’histoire. Car si la bonne idée du film, c’est de mélanger l’effectif du Real Madrid 2005/2006 dans de vrais matchs avec des acteurs du film, il y a quand même quelques problèmes de cohérence footballistique. En effet, même si c’est le Real Madrid est connu pour sa propension à empiler les attaquants, il y a quand même beaucoup d’attaquants simultanément dans cette équipe du Real Madrid puisque devant Zidane et Beckham, il y a les 3 « R » (Robinho, Ronaldo, Raul) et les deux vrais acteurs du film !
Une idée du film, à peine effleurée, aurait méritée d’être développée encore plus, c’est la tendance naturelle du héros à ne pas comprendre les reproches du Coach, pour tous ses manquements à la discipline du groupe, à l’hygiène de vie et au comportement d’un sportif de haut niveau. Toute ressemblance avec les comportements récents de football français n’est pas fortuite, tant l’intelligence des jeunes footballeurs ne s’améliore pas au fil des années.
Enfin, j’ai rarement vu, depuis « I Robot », un film aussi peu subtil dans le placement de produits (Samsung en tête).

Un message "L'argent ne fait pas le bonheur" ? On sait tous qu'il faut juste le dépenser intelligemment ;) Ici, c'est frime et niaiseries. Plus Santiago a d'argent, plus il le dépense en Lamborghini et autre superflu au détriment des siens : Son frère qu'il ne reconnaît pas, sa femme qu'il délaisse, sa mère qu'il ne voit plus. Il commence les caprices de stars avant de se souvenir d'où il vient. Cliché, mais aussi distrayant que le premier. Une suite avec les mêmes personnages assez réussie dans l'univers du foot, même si je n'ai pas vraiment apprécié non plus.

Quand on fait un film sur le football, on a tendance à en faire vite le tour. Et Jaume-Collet Serra ne déroge pas à la règle. C'est un véritable spot publicitaire pour tout amateur (je dis bien amateur) de football et en quête de super-héros sportif. La déception est immense, les coulisses du football sont traités en surface, le glamour, les strasses & paillettes qui y sont autour ressemblent à une boulimie de toque. Que dire de la réalisation des matchs, complètement irréaliste. Je veux bien que le football soit un sport magnifique, des émotions incroyables que le ballon rond peut nous procurer en tant que spectateur, mais parfois il faut savoir s'arrêter.

Par contre le film dépeint quelque chose : le faux. Et pour ça, le réalisateur s'est attardé à un sujet qu'il a l'air de connaitre, avec ses fausses idées reçues.

Largement moins réussi que le premier volet, cette suite à beau donner un petit côté dramatique, elle n'arrive pas à rivaliser avec la réalisation de Danny Cannon qui si elle était très féérique était aussi et surtout prenante ! Les scènes ou les acteurs sont censés être sur le terrain sont moyennement réussies, le scénario et les dialogues ne sont pas très adroits, en résumé ce second opus à tout juste de quoi satisfaire les amateurs du ballon rond (dont je fais partie) pour son cachet foot.

Comme le 1er, ce film s'adresse avant tout aux amoureux du foot comme je le suis moi même. On prend un grand plaisir à voir des joueurs comme Beckham, Zidane ou Ronaldo jouer le jeu. Pour ce qui est de l'histoire en elle même, elle est assez classique en représentant le traditionnel joueur qui a tout trop vite et pète les plombs. Mais c'est en fait un scénario que l'on rencontre souvent pour de vrais joueurs, ce qui rend la chose intéressante. C'est loin d'être un grand film mais l'amateur du foot y trouvera son plaisir.

Suite des aventures de Santiago Muñez, transféré au Real Madrid suite à sa validation de bon manieur de ballon rond à Newcastle. On reprend les mêmes bases que dans le précédent opus : des effets spéciaux tous ratés, des clichés en veux-tu en voilà, une mise en scène assez pauvre. Mais, le Real Madrid c'est mon club. Et surtout à l'époque des galacticos, malgré le fait qu'ils n'aient finalement rien gagné de grand, cette ère est vraiment mémorable. Alors oui, j'y prenais à peu près mon pied en 2007. Mais merde, avec du recul je me dis maintenant que c'était quand même un peu raté. Là aussi il y a des idées d'analyse d'un monde que bien peu de gens connaissent (coucou les footix et les football haters), mais justement, on dirait que ça a été écrit pour ces gens-là. Les thèmes évoqués (l'argent, la célébrité dans le sport, la trahison, etc) ne sont pas parcourus en profondeur, du coup tout parait superficiel. D'ailleurs si je revoyais le film maintenant, ça m'horripilerait probablement d'avoir affaire à si peu de critique et beaucoup trop de raccourcis qui ne font que servir les a priori qui courent sur le monde du football professionnel. Dommage, car il y en a pourtant des choses à dire et à développer sur ce thème. Entre les folles histoires des ratés de centre de formation qui finissent par avoir une carrière au Vietnam ou en Biélorussie, ou ceux qui font toute leur carrière au sein d'un même club par véritable amour du maillot, en passant par les déboires de certains qui se font entourloupés par les médias et toutes autres parties prenantes qui tournent autour du secteur, il y avait matière à explorer des horizons divers et variés. Tant pis, le cinéma semble bouder le football. Peut-être parce que le football est aussi un art et un spectacle...

L'histoire n'est pas terrible mais c'est génial de voir autant de grands joueurs et de belles scènes de match

ça se laisse regarder mais ça vole pas très haut , l'histoire n'est pas intéressante , on reste dans les clichés du football , on a beau voir des stars du football , ce ne sont que des figurants...donc inintéressant . Le premier était déjà assez legé , celui là c'est encore pire , je ne vous le conseille pas à part si il y a vraiment rien à la télé.

Un deuxième opus des aventures de Santiago Munez bien moins réussi que le premier. Une histoire parfois incohérente et des dialogues moins intéressant. Une grosse baisse de régime.

Pour ce second volet de la saga footballistique « Goal », on reprend les mêmes ingrédients que dans le premier à savoir une trame classique et un peu naïve sur fond de football. Alors, effectivement si le film fait en sorte, comme dans le premier, de ne pas exclure les non-amateurs de ballon rond c’est au détriment d’une intrigue un peu plus solide sur cet univers qui est cantonné aux clichés des magazines : joueurs starifiés, fêtes pleines de jolies filles, griserie de l’argent qui leurs fait prendre la grosse tête… Le tout accessoirisé d’une histoire de cœur et d’un drame à caractère familiale, ce dernier étant troussé de façon expéditive et peu réaliste. Bon cela dit contrairement au premier j’ai trouvé les séquences de matchs plus réalistes et l’incrustation de vraies stars du ballon rond vraiment bien fait, on y croirait presque. Une suite au niveau du premier, donc, qui fait le pari du « à suivre… » pour teaser jusqu’au troisième volet les spectateurs, ce qui donne au film une fin un peu abrupte et plus téléfimique que cinégénique. Le seul vrai argument pour le regarder reste, comme dans le premier, de guetter l’apparition des stars de ce sport, pour le reste le scénario sans être bon et cependant moins mauvais que le précédent et permet de passer un moment pas trop désagréable, même si l’on peut sourire de la vision un peu candide du monde du foot. À voir vite fait pour se détendre sans prise de tête.

Les films sur le football sont déjà rares en général car c'est un sujet populaire plutôt compliqué, mais les bons films sur ce thème sont encore plus rares. "Goal 1" était annoncé à l'époque comme une grande réussite sur tous les plans, résultat : il s'est totalement cassé la gueule au box-office et s'est révélé être un mauvais film, celui-ci est encore pire que le premier. Voyons le speech : un gamin de 20 ans qui a réussi à Newcastle United se retrouve transféré dans le plus grand club du monde, le Real Madrid. Et là, il réussit aussi bien qu'à son ancien club malgré toute la pression qu'il doit supporter qui nous est retranscrite tout au long. Soyons sérieux un moment, les producteurs et le réalisateur ne doivent pas connaitre grand chose au football pour nous pondre une connerie pareil. Connaissant un peu le sujet, je peux vous dire que c'est totalement impossible ! Le type arrive de nulle part, il réussit partout où il passe, même dans le club où il y a le plus de pression au monde. Ajouté à cela, sa situation familiale, sa copine, ses frasques extra-sportives, c'est IMPOSSIBLE ! Mais bref, passé cela, si encore on avait un film un minimum construit mais ce n'est pas le cas. Jaume Collet-Serra (réalisateur de l’exécrable "Maison de cire") nous fout à la tronche des plans sans aucune réflexion derrière, sans mise en scène, sans rien en fait. On s'ennuie tout au long du film, le scénario est ultra prévisible et même les matchs sont mal filmés. Seul bon point, la présence de mon équipe favorite dans ce film, c'est bien maigre quand même. A éviter absolument !