L’avenir s’annonce mouvementé pour Georges dans Demain nous appartient !
Rencontré à l’occasion du festival CANNESERIES, Mayel Elhajaoui, l’interprète de Georges Caron, le patron de la police scientifique dans le feuilleton quotidien de TF1, s’est confié au micro d’Allociné sur l’évolution de son personnage, son histoire d’amour avec Victoire (Solène Hébert) et le futur procès de Vanessa (Victoire Dauxerre).
Allociné : Si l’on remonte au début de l’aventure Demain nous appartient, qu’est-ce qui vous a séduit dans le rôle de Georges ?
Mayel Elhajaoui : C’est un personnage avec beaucoup de tendresse et de maladresse. Des qualités que j’apprécie beaucoup dans la vraie vie. C’est vrai que la tendresse de Georges, c’est quelque chose qui me plaît. Et puis, c’est quelqu’un de bien. C’est un chic type avec des aspects pour lesquels on peut se dire qu’il est moins bon que les autres. Mais c’est bien de ne pas être bon sur tout.
Quel regard portez-vous sur l’évolution de votre personnage depuis votre arrivée dans la série ?
Quand il est arrivé, il mangeait des burgers et foutait de la sauce samouraï sur ses dossiers d’enquête. Aujourd’hui, il a des costards trois pièces, il a une canne à la Dr House du Bled, il est chef de la PTS, il a des tickets restau et un treizième mois. Le mec est au top (rires). Il a des avantages de ouf alors que Georges Caron au début, walou, il venait en vélo (rires). Maintenant, il est directeur et ça change tout pour Georges Caron.
Côté cœur, on pensait que Georges et Victoire allaient s’accorder une seconde chance. Est-ce quelque chose que l’on peut encore espérer ?
L’amour, c’est le seul truc sur lequel il ne faut jamais désespérer. Je le dis vraiment à tout le monde dans la vraie vie comme dans la fiction. Il faut toujours espérer en amour. Si tu n’espères pas, c’est que tu n’aimes pas. Est-ce qu’il va se passer des choses avec Victoire ? Je ne sais pas…
Peut-on malgré tout espérer le voir rencontrer l’amour ?
Oui. Je pense que c’est un mec qui mérite de rencontrer l’amour et qui rencontrera l’amour. Mais comme dans toute histoire d’amour, c’est parfois un peu abstrait.
La police enquête actuellement sur le monstre d’Argenteuil et le comportement de Lisa (Naïma Rodric) soulève des interrogations de la part de ses collègues. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet, et notamment sur le rôle que va jouer Georges dans tout cela ?
Les auteurs écrivent des choses assez réalistes. Quand on est ami et qu’on travaille avec quelqu’un à qui on a donné sa confiance, ce n’est pas aussi simple. Dans la vie, quand on fait confiance, il y a une espèce de filtre. On ne voit pas certaines choses que d’autres voient. Georges a énormément confiance en Lisa. Il peut parfois avoir de petits doutes mais la confiance ne tombe pas comme ça. Il ne va pas se dire qu’elle cache quelque chose. La suite va donc engendrer quelques rebondissements et Georges, comme n’importe quelle personne, va un peu subir les choses.
On voit finalement assez peu Georges et Mona (Catherine Benguigui) interagir ensemble. Auront-ils plus de scènes à l’avenir ?
Oui. Il y a de belles scènes, que je viens de tourner d’ailleurs, qui arrivent. A chaque fois que je joue avec ma mamounette comme je dis, c’est un bonheur. Catherine Benguigui se comporte comme si c’était ma mère et moi je l’embête comme si c’était ma mère. Il y a plusieurs scènes au Spoon qui arrivent, au commissariat aussi et dans d’autres lieux assez sympathiques. On est en demande de ça et les auteurs sont à l’écoute. La chaîne TF1 est également très contente de cette relation. Après, comme dans la vraie vie, Mona et Georges ne se voient pas forcément tous les jours mais oui, ça manque à l’écran, ça nous manque à nous aussi mais ça va revenir.
Avec des personnages aussi drôles que Georges et Mona, j’imagine qu’il y a eu de nombreux fous rires sur le tournage. Est-ce qu’il y en a un en particulier qui vous revient en mémoire ?
Hier avant de venir à Canneséries. Il y a une personne de la production qu’on aime énormément qui est venue sur le plateau me récupérer à la fin du tournage pour partir à Cannes. C’est le genre de chose qui stresse un peu Catherine. Elle buguait pendant les scènes et nous sommes partis dans des fous rires. On tournait avec une bouillabaisse à 9 heures du matin. Elle me la mettait sous le nez et n’arrêtait pas de dire "ça pue, il est 9 heures du matin". Vous, vous ne voyez pas mais nous, on a une vraie bouillabaisse sous le nez.
Après toutes ces années, on ne sait toujours que peu de choses sur le père de Georges. Est-ce que les scénaristes envisagent de le faire venir dans la série ?
On en parle oui. Potentiellement une tante ou un frère caché aussi. C’est ça qui est bien dans cette série, c’est qu’on peut amener des évolutions naturelles. On peut faire confiance aux auteurs. Le père de Georges ou d’autres membres de la famille Caron sont dans les tuyaux. Maintenant, c’est eux qui vont décider du moment.
D’une manière générale, qu’est-ce qui attend Georges dans la suite de Demain nous appartient ?
Il y a une grosse intrigue. Le procès de Vanessa arrive. Forcément, cela va avoir des répercussions importantes et personnelles sur Georges. Il va se poser énormément de questions, se demander s’il a été manipulé ou s’il a vraiment été aimé. Il va vraiment se remettre en cause.
Sur qui va-t-il pouvoir compter dans cette épreuve ?
Victoire et Mona vont être là pour lui. Georges est quand même quelqu’un d’introverti parfois. Il garde certaines choses au fond de lui. Ça pourrait exploser. Georges va vivre des choses incroyables.
Avez-vous d’autres projets en dehors de Demain nous appartient ?
La série sur France 2, A l’instinct, qui est officiellement développée maintenant. J’ai aussi mon spectacle, Mayel en vrai. Je joue prochainement à Toulouse, à Six Four les plages, à Lille ainsi qu’à Sète dans les prochaines semaines. Je jouerai ensuite à Paris à la rentrée.
