Mon compte
    Ce soir sur Netflix : ce film "irresponsable" que Brad Pitt a essayé de quitter en plein tournage
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Retour sur la production chaotique de "Ennemis rapprochés" dans les années 90, un tournage que Brad Pitt avait qualifié de "ridicule" et d'"irresponsable".

    Au milieu des années 90, alors que la carrière de Brad Pitt était en plein essor et que la jeune star de cinéma enchaînait les films marquants tels que Seven, Légendes d'automne ou L'Armée des 12 singes, d'autres projets plus approximatifs, voire parfois totalement bancals, ont pu s'insérer dans sa filmographie.

    Alors qu'il y a quelques jours, nous évoquions avec vous Cool World, ce Roger Rabbit du film noir que les spectateurs d'AlloCiné considèrent comme le pire film de l'acteur, attardons-nous aujourd'hui sur une autre perturbation traversée par la carrière de Brad Pitt durant la même décennie : Ennemis rapprochés de Alan J. Pakula.

    Ennemis rapprochés
    Ennemis rapprochés
    Sortie : 26 mars 1997 | 1h 51min
    De Alan J. Pakula
    Avec Harrison Ford, Treat Williams, Brad Pitt
    Spectateurs
    3,1
    louer ou acheter

    Le jeune comédien y incarnait un militant de l'IRA, réfugié aux Etats-Unis sous une fausse identité afin de préparer secrètement une nouvelle mission, et trouvant refuge chez un policier d'origine irlandaise, interprété par Harrison Ford.

    Même si ce film disponible sur Netflix reste un divertissement tout à fait plaisant à regarder, ayant d'ailleurs récolté une jolie somme au box-office en 1997, la production du long métrage s'est avérée particulièrement compliquée, ainsi que l'avait révélé Brad Pitt dans les colonnes de Newsweek, juste avant la sortie :

    "Nous n'avions pas de scénario. Enfin, nous avions un très bon scénario, mais il a été rejeté pour diverses raisons. Il nous fallait imaginer quelque chose pendant que nous avancions... quelle pression ! C'était ridicule", avait-il ainsi confié en 1997.

    Columbia Pictures

    "C'était le morceau de cinéma - si tant est qu'on puisse appeler ça comme ça - le plus irresponsable que j'ai jamais vu de ma vie. Je n'arrivais pas à y croire. Je ne savais pas pourquoi tout le monde voulait continuer à faire ce film. Nous n'avions rien."

    Toujours au micro de Newsweek, Brad Pitt avait également laissé entendre que la confusion avait surtout été provoquée par les dirigeants du studio :

    "Le film était totalement victime de ce directeur de studio en train de se noyer, qui disait : 'Je m'en moque. On le fait. Peu importe ce que vous avez. Filmez quelque chose.'"

    Columbia Pictures

    Totalement refroidi par cette absence d'organisation et par le chaos qui régnait sur le tournage, Brad Pitt aurait même essayé de quitter le projet en plein milieu. Mais ainsi que le précise le site Far Out, la production lui aurait alors répondu qu'une telle décision lui aurait coûté la somme de... 63 millions de dollars !

    Ainsi qu'il l'avait confié à Rolling Stones en avril 1997, le studio était même allé jusqu'à le recontacter une fois le tournage terminé pour lui demander de revenir sur ses propos au sujet du film :

    "Je n'y pensais plus du tout. C'était de l'histoire ancienne. Je suis rentré chez moi (...). Boom ! Les appels ont commencé à 7h du matin. Ils me suppliaient : 'Va à Entertainment Tonight. Dis que tu ne le pensais pas !' Je leur répondais : 'Je ne peux pas faire ça. Je l'ai dit, je l'ai dit.'"

    En dépit de sa production tumultueuse, Ennemis rapprochés a donc rencontré un succès honnête à sa sortie au cinéma en 1997. Il est désormais disponible sur Netflix.

    (Re)découvrez la bande-annonce du film...

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top