Dans Last Night in Soho, Eloise, une étudiante, quitte sa campagne anglaise pour s’installer à Londres dans le seul but de poursuivre ses études de mode. Très vite, elle trouve le moyen de revenir dans les années soixante et fait la rencontre d’une mystérieuse jeune femme, Sandie, qui semble en danger.
Derrière ce film, on retrouve le Britannique Edgar Wright. Les loufoques Shaun of the Dead, Baby Driver, Hot Fuzz… c’est lui. Ici, le réalisateur met son style électrique et très pop au service d’un film qui s’inspire des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma d’horreur.
Suspiria, Repulsion, Ne vous retournez pas, Rosemary’s Baby… voilà la liste des classiques qu’Edgar Wright a recommandé à ses actrices pour se mettre dans l’ambiance.
Sans temps mort, Last Night in Soho propose une virée dans le temps avec un vrai sens du détail et une mise en scène virtuose. Il y a, par exemple, cette scène de danse impressionnante où les héroïnes du passé et du présent se rencontrent sur la piste et se partagent le même homme. La séquence est réalisée sans trucage et a été tournée en une prise seulement. Il faut le voir pour le croire.
À l’écran, on retrouve Anya Taylor-Joy (Le Jeu de la dame, The Menu), Thomasin McKenzie (Jojo Rabbit, Old), Matt Smith (House of the Dragon, Doctor Who) ou encore l’iconique - et regrétée - Diana Rigg (Game of Thrones, Chapeau melon et bottes de cuir) dans un rôle plutôt inattendu.
Sorti en octobre 2021, Last Night in Soho n’a rassemblé que 90 000 curieux. Un faible score qui n’est pas à la hauteur de ce vrai spectacle à rattraper d’urgence.
Last Night in Soho est disponible sur Netflix.
