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    Ici tout commence : le bad boy, le successeur de Greg et Eliott... Comment les nouveaux élèves ont-ils été imaginés par les scénaristes ?
    Jérémie Dunand
    Jérémie Dunand
    -Chef de rubrique télé / Journaliste
    Bercé dès l’enfance au rythme de Sous le soleil, de P.J., ou des sagas de l’été, il se passionne de plus en plus pour les séries françaises au fil du temps. Et les dévore aujourd’hui (presque) toutes, de Balthazar à Scènes de ménages, en passant par Hippocrate, Candice Renoir, Ici tout commence.
    Co-écrit avec :
    Jennifer Radier

    À l'occasion du concours d'entrée, les téléspectateurs de "Ici tout commence" ont découvert Jim, Bérénice, Malik, Carla, Maya, Léonard et Pénélope. Les productrices du feuilleton de TF1 nous livrent les secrets de fabrication de cette nouvelle promo.

    Chaque rentrée est synonyme de nouveaux visages dans Ici tout commence, et le démarrage de la saison 4, lancée lundi soir sur TF1, n'a pas dérogé à la règle. Loin de là.

    À l'occasion du concours d'entrée de l'institut, les téléspectateurs ont ainsi fait la connaissance de Jim (Loan Becmont), le fils aîné du chef Leroy, mais aussi de Bérénice (Bérénice Tannenberg), la demi-soeur de Constance, qui souffre de phobie scolaire et doit composer avec le sadisme légendaire de Teyssier (Benjamin Baroche).

    Sans oublier Pénélope (Laurence Facelina), trentenaire en reconversion, Carla (Aaricia Lemaire), jeune femme sûre d'elle issue d'une famille très aisée, et Malik (Oscar Al Hafiane), petit prodige des fourneaux qui débarque à Calvières dans l'espoir de rencontrer Ophélie, pour qui il a eu un coup de coeur sur une application, et qui se trouve en vérité être Ambre (Claire Romain).

    Ces aspirants chefs plein d'espoir, qui s'ajoutent à Maya (Alexandra Favalli) et Léonard (Thomas Vilan), introduits un peu plus tôt cet été dans Ici tout commence, réaliseront-ils leur rêve ? Feront-ils partie des vingt candidats qui auront le privilège de former la nouvelle promo de l'institut Auguste Armand ? Réponse vendredi sur TF1.

    Ici Tout Commence
    Ici Tout Commence
    Sortie : 2020-11-02 | 26 min
    Série : Ici Tout Commence
    Avec Vanessa Demouy, Elsa Lunghini, Frédéric Diefenthal
    Presse
    3,1
    Spectateurs
    3,0
    Voir sur TF1+

    En attendant, Sarah Farahmand et Egantine Sofianos, respectivement productrice et productrice artistique d'Ici tout commence, nous racontent comment ont été imaginés les profils de ces nouveaux personnages, qui se veulent très différents de ce qui a déjà été proposé dans le feuilleton les années précédentes, même si l'idée est toujours de représenter au mieux la société.

    Car une chose est sûre : Jim, l'ancien militaire, Pénélope et son franc-parler qui va faire des étincelles, ou encore Léonard et sa bienveillance à toute épreuve promettent de ne pas laisser indifférent et de toucher en plein cœur les téléspectateurs de TF1.

    AlloCiné : Comment avez-vous dessiné les nouveaux profils de la saison 4 ? Quels ont été les axes de développement pour la nouvelle promo de l'institut ?

    Sarah Farahmand : Tout a commencé début mars. On a l'habitude de faire un grand week-end avec les auteurs de la série durant lequel on réfléchit dans tous les sens à ce dont on a envie. Quel personnage on a envie de voir dans la série ? Qu'est-ce qui nous manque en termes de profils ? Qu'est-ce qu'on a perdu ? Qu'est-ce qu'on n’a jamais eu ? De là, des personnages se dessinent.

    Ensuite, les auteurs retravaillent en petit groupe. Ça prend à peu près un mois et demi pour définir tous les personnages qu'on aimerait avoir, qu’on estime être représentatifs de la société d'aujourd'hui et qui apporteront quelque chose à la série. On ne voulait pas des copies de personnages déjà existants ou de personnages qui ont voulu partir. Ce n'était pas du tout le but.

    ITC/TF1

    Pour le personnage de Jim, par exemple, on s'est dit qu’on n’avait pas de mec un peu mystérieux, un peu bad boy. Il est agaçant et en même temps on veut en savoir plus. Qui est comme ça aujourd'hui ? Personne. C'est un peu né de ça.

    Ensuite, on s'est dit qu'il fallait rattacher un fils à Leroy. C'est son opposé donc on a trouvé ça hyper intéressant. Leroy, on a vu que c'était un mec assez ouvert avec des méthodes participatives. C'est quoi l'opposé ? Un militaire. On a donc construit les choses comme ça. C'est comme si on avait plein de mots clés. Et on s'est dit qu’on n’avait jamais eu de militaire dans la série. C'est quelque chose qu'on avait évoqué par le passé plusieurs fois mais sans jamais le retenir parce que ça n'apportait rien. Là, quand on l'oppose à Marc Leroy, ça raconte forcément quelque chose.

    On imagine que vous aviez également envie d'explorer le passé et la famille de Constance, après vous être beaucoup intéressés aux Teyssier pendant trois saisons. Quelles relations entretiennent Constance et Bérénice, sa demi-soeur ?

    Eglantine Sofianos : Elles sont assez proches. Elles n'ont pas forcément grandi ensemble et Constance n'a pas non plus tenu le rôle de mère pour Bérénice. On ne veut pas tomber dans l'image de la "grande sœur maman". Ce n'est pas l'idée. Malgré tout, il y a de la confiance entre elles. Bérénice peut se confier à sa sœur en toute sérénité là où, face à Teyssier, elle va être un petit peu plus fragile.

    Lorsque Bérénice débarque à l'institut, Constance est encore en stage à Paris. Quel accueil Teyssier va-t-il lui réserver ?

    Vu la personnalité de Bérénice qui est assez réservée face à Teyssier, c'est sûr qu'il va falloir qu'elle prenne son courage à deux mains.

    Capture d'écran/TF1

    Pour la première fois, la nouvelle promotion comprend une femme d'une trentaine d'années, plus âgée que ses camarades. A travers Pénélope, vous aviez envie de traiter de la thématique de la reconversion professionnelle, que vous n'aviez encore jamais abordée dans la série ?

    Sarah Farahmand : Tout à fait. On voulait montrer la reconversion professionnelle mais également le choc des générations au travail et en études. Pénélope va être un personnage intéressant parce qu'elle sera vraiment à la frontière entre les deux. Avec les plus jeunes de sa promo mais aussi avec Constance et Laetitia avec lesquelles elle va nouer des relations.

    Léonard s'impose déjà comme un petit coup de coeur pour une partie des téléspectateurs. Sans tomber dans des histoires de case à remplir, est-ce qu'il y avait une petite envie de votre part d'apporter, avec ce personnage très solaire, très lumineux et très important en terme de représentation, quelque chose que vous aviez un peu perdu suite aux départs de Greg et Eliott ?

    Sarah Farahmand : La représentation est très importante pour nous. Autant je disais qu'on ne voulait pas remplir des cases, autant effectivement représenter la société d'aujourd'hui, c'est représenter toutes les orientations sexuelles. C'était effectivement important sans que ce soit un sujet non plus. Il y avait une vraie volonté de notre part , on ne voulait pas se dire : "C'est bon, on a déjà eu des personnages homosexuels en saison 1, on n'a plus besoin d'en avoir derrière". Ça c'est hors de question. On se pose aussi la question sur toutes les formes de diversité en réalité.

    Capture d'écran/TF1

    Après ce n'était pas que ça qui nous intéressait chez Léonard. On voulait vraiment montrer ce que c'était de grandir en foyer, de se créer une famille avec des gens de son âge. C'est aussi ce sentiment de trahison que Maya et Léonard ont pu ressentir vis-à-vis de Salomé quand elle a arrêté de leur donner des nouvelles. C'est aussi montrer comment ils se considèrent vraiment comme frère et sœur.

    Peut-être que si Léonard avait été hétérosexuel, tout le monde aurait à un moment donné attendu une histoire d'amour entre eux qui ne nous intéressait pas forcément. Si dès le début il y en a un des deux qui n'est pas intéressé par l'autre, la question ne se pose pas. On est vraiment dans un truc de frère et sœur de cœur avec Léonard et Maya.

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