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    Jean-Claude Van Damme : le jour où il a refusé 36 millions de dollars !
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Retour sur cette période où Jean-Claude Van Damme a dit "non" à la somme de 36 millions de dollars car il estimait qu'il valait plutôt 60 millions !

    Retour sur ce moment décisif de la carrière de Jean-Claude Van Damme où, aveuglé par sa célébrité colossale, il refuse une offre mirobolante : la somme de 36 millions de dollars pour tourner trois films !

    Le Grand Tournoi
    Le Grand Tournoi
    Sortie : 24 juillet 1996 | 1h 35min
    De Jean-Claude Van Damme
    Avec Jean-Claude Van Damme, Roger Moore, James Remar
    Spectateurs
    2,3
    Streaming

    A l'époque, Van Damme est au sommet du cinéma d'action et il vient de terminer sa première réalisation, Le Grand tournoi, qu'il a co-écrite et dont il assure le premier rôle. Ce long métrage est un succès mitigé, et le dernier du contrat qui lie "JCVD" au studio Universal.

    La firme croit en son poulain et lui fait une nouvelle proposition professionnelle, sauf que l'acteur, que le succès a plongé dans la drogue, n'est plus vraiment lui-même.

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    Dans le documentaire Jean-Claude Van Damme - Coup sur coup, Sheldon Lettich, scénariste de Bloodsport et réalisateur de Full contact, Double impact et Streetfighter se souvient de cette période. Nous sommes en 1995 :

    Universal voit en [JCVD] le prochain Stallone, le prochain Schwarzenegger. Le studio lui a offert un contrat pour trois films pour une énorme somme [8 millions de dollars par film]. Mais il s'est convaincu qu'il méritait encore plus d'argent que ce qui était sur la table.

    Après d'âpres négociations, le comédien obtient une offre allant jusqu'à 12 millions de dollars par film et qu'Universal annonce comme son plafond de verre. Van Damme insiste pour obtenir 20 millions de dollars par projet, comme Jim Carrey qui vient de toucher cette somme - un record pour l'époque - pour la comédie Disjoncté signée Ben Stiller.

    Comme prévu, Universal retire son offre et Jean-Claude Van Damme part tourner avec d'autres studios des "action flicks" qui ne marchent pas bien, comme Risque maximum, Double Team, Piège à Hong Kong et Légionnaire.

    Ce dernier sort d'ailleurs directement en vidéo aux Etats-Unis, preuve d'un déclin évident de l'intérêt de la profession pour les films de l'acteur. En France, il bénéficiera d'une sortie en salles le 5 mai 1998.

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    S'ensuit une décennie de direct-to-video dans lesquels l'acteur s'enlise, allant même jusqu'à tenter un nouveau Universal Soldier. Il fera son grand retour grâce à JCVD (2008), film de braquage prétexte à une méditation sur sa propre vie, réalisé par un fan, Mabrouk El Mechri.

    Ce n'est pas la première fois que Jean-Claude Van Damme incarne son propre rôle dans un long métrage, puisqu'il était déjà apparu ainsi aux côtés d'Arnold Schwarzenegger dans Last Action Hero de John McTiernan, puis de Benoît Poelvoorde dans Narco, de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche.

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    Durant le milieu des années 2000, JCVD se fera aussi connaître pour ses envolées en franglais sur les plateaux télé, tout en annonçant 20 ans avant sa création, l'arrivée du streaming, le tout sous les rires du public !

    Aujourd'hui, JCVD continue de tourner des direct-to-video, qu'ils s'appellent Lukas, Le Dernier mercenaire ou La Vengeance sous la peau, ainsi que des suites à Kickboxer. Il s'est cependant trouvé un autre intérêt : le doublage, puisqu'on l'a retrouvé au générique des Kung Fu Panda et du film Les Minions 2.

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