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    Tolérance zéro : même les fans de Dwayne Johnson ont oublié ce film où il fracasse des gangsters avec décontraction
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Dwayne Johnson ne s'en laisse pas conter par les truands dans ce thriller où sa batte de baseball a presque plus de dialogue que lui !

    Même si vous êtes fans de The Rock, vous n'avez sans doute pas vu - ou oublié - ce film de ses débuts ! Il y incarne Chris Vaughn, un ancien des forces spéciales, revenant dans sa ville natale pour découvrir qu'elle est gangrénée par la pègre dirigée par Hamilton, le propriétaire du casino local. Pour lutter contre lui, Vaughn devient shérif.

    Tolérance zéro
    Tolérance zéro
    Sortie : 7 juillet 2004 | 1h 26min
    De Kevin Bray
    Avec Cobie Smulders, Dwayne Johnson, Neal McDonough
    Presse
    2,6
    Spectateurs
    2,3
    Streaming

    Il s'agit de Tolérance zéro, remake de Justice sauvage, réalisé en 1973 par Phil Karlson, et qui se basait sur la vie de Buford Pusser, un ex-catcheur devenu shérif. Catcheur lui-même, on comprend pourquoi porter cette histoire à l'écran pouvait tenir à cœur à Dwayne Johnson. Hélas, il se prend complètement les pieds dans le tapis.

    Le prochain film de Dwayne Johnson sera aussi un remake !

    MGM
    The Rock fait ses abdos

    En cause ? Peut-être l'inexpérience du réalisateur Kevin Bray, venu de l'industrie du clip (pour Whitney Houston ou Jennifer Lopez), et qui signe-là son deuxième film après Chasseurs de primes avec Ice Cube. L'image n'est pas soignée, les tentatives d'effets pas vraiment réussies et le rythme mal travaillé.

    Tolérance zéro a le mérite d'être assez court (1h15), mais le grand moment de violence est réservé à la toute fin. C'est notamment cette séquence de fusillade et de mandales distribuées qui a valu au film à sa sortie d'être interdit aux moins de 12 ans.

    MGM
    The Rock repeint la moquette

    Pour le reste, c'est un peu "circulez, il n'y a rien à voir" : The Rock fait ses débuts de comédien et n'est pas très à l'aise, le scénario est inepte, les dialogues dignes des pires navets et le spectateur attend patiemment la rébellion du héros, qui arrive à la toute fin. Et en attendant, il patiente tant bien que mal.

    MGM
    The Rock s'essaye au lancer de poutre

    Le film a cependant l'intérêt de montrer The Rock apprenant son métier de comédien. Pour l'anecdote, restez le temps du générique et vous aurez la surprise de voir que dès 2004, l'acteur-businessman employait déjà une sorte d'"entourage" avec une coiffeuse, un coach d'acting, deux assistants personnels, une silhouette, trois agents de sécurité et une doublure cascade. Pas mal, non ?

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