De Boîte Noire à Goliath en passant par Five, Frantz et Sauver ou périr, Pierre Niney a déjà mis son talent d'acteur au service de nombreux longs métrages de qualité, interprétant avec brio des personnages puissants, subtils et aux multiples facettes.
Alors que l'année dernière, il livrait l'une des prestations les plus impressionnantes de toute sa carrière en incarnant le ténébreux Comte de Monte-Cristo, le jeune comédien avait confié en interview l'un de ses petits secrets pour préparer ses personnages.

"La musique m'aide beaucoup"
Ainsi qu'il l'avait expliqué à Kyan Khojandi lors de son passage épicé dans l'émission Hot Ones, Pierre Niney construit chacun des protagonistes qu'il interprète d'une manière assez singulière.
"La musique, comme beaucoup d'artistes, m'aide énormément. Pour m'inspirer, pour parcourir le scénario avec déjà des idées de musiques pour certaines scènes, même si à l'arrivée, ça ne sera pas du tout ça, c'est juste pour ma cuisine interne", a-t-il ainsi expliqué.
"J'ai des playlists pour chaque personnage, et évidemment ça change de film en film, et en fonction de ce que les réalisateurs veulent approcher comme ambiance."
Pour façonner les profondeurs du Comte de Monte-Cristo, Pierre Niney est donc allé puiser son inspiration dans des sonorités aériennes et envolées.
"Beaucoup de Max Richter, un peu de Bon Iver, et Chopin"
"Principalement du Max Richter, qui est un compositeur que j'adore, qui fait de la musique piano, orchestrale", a-t-il ainsi précisé, évoquant l'artiste qui a notamment signé la bande originale du film Ad Astra.
"Il a fait un truc que je trouve génial : il a organisé un concert, il avait mis des lits dans la fosse, et lui jouait toute la nuit. Donc les gens s'endormaient, se réveillaient, somnolaient au son du truc, et c'est évidemment des sons incroyables, un peu divins, qui te font planer. Donc il y avait beaucoup de Max Richter, un peu de Bon Iver, et Chopin."
Plutôt grave et solennelle que d'habitude, la playlist de Pierre Niney pour le Comte de Monte-Cristo ne comportait donc évidemment pas de piste festive ou enjouée, ainsi qu'il l'a également confirmé à Kyan Khojandi avec son humour habituel :
"Tu as l'impression que c'est le premier super-héros de la littérature française, et en même temps le premier à devenir presque le diable au fur et à mesure du film. [C'est Batman] qui devient un peu le Joker. Donc c'est sûr que la Compagnie Créole est rapidement sortie de la playlist quand j'ai préparé le truc. Big Bisous, un petit peu."
A quelle musique pensez-vous instinctivement devant Le Comte de Monte-Cristo ?
(Re)découvrez la bande-annonce du film...
