Après avoir été remarqué dans divers festivals, Les Enfants rouges de Lotfi Achour est sorti cette semaine dans nos salles obscures. Ce drame bouleversant, relatant l’assassinat d’un berger de 16 ans au cœur de la montagne tunisienne par des jihadistes, a été très bien accueilli par la presse française : doté d'une moyenne de 3,8 sur 5, il s'agit du meilleur film de la semaine.
De quoi ça parle ?
Alors qu’ils font paître leur troupeau dans la montagne, deux adolescents sont attaqués. Nizar, 16 ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit rapporter un message à sa famille.
D'après une histoire vraie.
Ce qu'en pense la presse :
Selon Les Fiches du Cinéma :
"À partir d’un meurtre atroce qui a agité la Tunisie en 2015, le cinéaste Lotfi Achour parvient à composer un véritable kaléidoscope de sensations, en nous plongeant dans la psyché meurtrie d’un jeune adolescent. Un grand film, aussi terrifiant que solaire." Par François Barge-Prieur - 5/5
Selon CinemaTeaser :
"Là, en plongeant ses yeux dans ceux de son jeune acteur, terrassant de vérité, la caméra capte une peine insondable que les mots ne sauraient pleinement exprimer. Alors Lotfi Achour use d’images marquantes, d’une beauté poétique fulgurante, tour à tour rêveuses ou cauchemardesques." Par Aurélien Allin - 4/5
Selon Dernières Nouvelles d'Alsace :
"Une tragédie déchirante." Par Nathalie Chifflet - 4/5
Selon La Tribune Dimanche :
"Émaillée d'échappées oniriques émouvantes quand le jeune survivant s'adresse au fantôme de son cousin, la dramaturgie nous ramène aux mythes les plus sanglants, aux traumatismes les plus insensés." Par Aurélien Cabrol - 4/5
Selon Le Figaro :
"Inspiré d’un drame réel, ce beau film de Lotfi Achour évoque le traumatisme des victimes du terrorisme djihadiste, laissées-pour-compte et livrées à la barbarie." Par Etienne Sorin - 4/5
Selon Le Journal du Dimanche :
"Un film fort empreint d’une douceur et d’une poésie contrastant avec la dureté du sujet." Par Baptiste Thion - 4/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"La brutalité de l’incarnation et la trivialité de certains détails sont constamment atténuées par des effets abstraits qui finissent par les miner de l’intérieur et reconduire un symbolisme de convention." Par Jean-Marie Samocki - 3/5
Selon Télérama :
"D’un événement tragique et sanglant qui frappa la Tunisie en 2015 (un jeune berger tunisien décapité par des djihadistes), Lotfi Achour tisse un film solaire, aux résonances mythologiques." Par Frédéric Strauss - 3/5