A quelques jours maintenant de la sortie de Mission : Impossible - The Final Reckoning, passé avec succès par le 78ème Festival de Cannes, la principale question que vous vous posez n'est peut-être pas "C'est vraiment le dernier film de la saga ?", "Quelle cascade dingue nous réserve encore Tom Cruise ?" ou encore "Combien de temps ça dure ?" (2h51, pour info), mais "Il se passait quoi déjà dans l'épisode précédent ?".
Si vous n'avez pas eu le temps de revoir Dead Reckoning, voici un résumé de ce qu'il s'y passait, dans la mesure où The Final Reckoning est sa suite directe.
Tout commence à bord d'un sous-marin russe appelé "Sébastopol". Comme cette bataille perdue par l'armée soviétique pendant la Guerre de Crimée au XIXè siècle, signe que les personnes qui l'ont baptisé ainsi n'étaient pas superstitieuses. Elles auraient pourtant dû. Bénéficiant d'un système de défense dernier cri, il vient de prouver qu'il peut se rendre invisible et approcher n'importe quel territoire sans se faire répérer... sauf par cet autre vaisseau, lui envoie une torpille dans sa direction.
Comme dans A la poursuite d'octobre rouge, le Sébastopol réplique et craint d'être touché par le projectile ennemi, mais celui-ci disparaît, comme l'autre sous-marin, qui n'était qu'un leurre généré par l'I.A. qui semble avoir piraté leur interface. La torpille tirée en guise de défense, elle, est bien réelle et elle leur revient dessus, sans la moindre possibilité de la désactiver, et tout l'équipage meurt dans l'explosion du navire, alors que les deux moitiés de la clé permettant de contrôler le système flottent sous la glace de la mer de Bering, au cou de leurs propriétaires respectifs.
Désormais reclus dans des bureaux désaffectés à Amsterdam, Ethan Hunt (Tom Cruise) apprend que sa bien-aimée Ilsa Faust (Rebecca Ferguson) a mis la main sur l'un des deux morceaux, et que sa tête a été mise à prix par les gouvernements qui veulent s'emparer de la clé (pour tout faire sauf rétablir la paix dans le monde a priori). Le super espion parvient à la sauver au Yémen, puis il infiltre, incognito, une réunion des chefs des différents services secrets américains dont il gaze tous les participants sauf son ancien patron et nouveau directeur de la CIA Eugene Kittridge (Henry Czerny, vu dans le premier film), qui avait pourtant vanté ses mérites auprès de ses interlocuteurs quelques minutes plus tôt.
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Il apprend alors que la fameuse clé peut permettre de contrôler une intelligence artificielle appelée "Entité", qui a échappé à tout contrôle en développant sa propre pensée, et s'est infiltrée dans tous les systèmes de renseignement où elle peut influer sur la notion de vérité. Alors que Kittridge veut en prendre possession, Ethan décide de la détruire et, après avoir quitté les lieux sous les traits de son supérieur, il se rend dans l'aéroport d'Abu Dhabi pour rentrer en contact avec l'acheteur détenant la seconde moitié de l'artefact.
Evidemment (sinon il n'y aurait pas de film), les choses ne se passent pas comme prévu : une mystérieuse voleuse appelée Grace vient contrecarrer ses plans (et révèlera plus tard avoir été mandatée dans ce but précis) alors que des agents de la CIA prouvent que son petit numéro pendant la réunion n'a pas amusé les services secrets. Pour ne rien arranger, Ethan croit revoir un visage issu d'un part tragique de son passé pendant qu'une (fausse) bombe nucléaire détourne l'attention de Luther (Ving Rhames) et Benji (Simon Pegg).
Dépossédé de sa moitié de clé par Grace (alors que le propriétaire de la seconde a été tué), Ethan parvient à la retrouver à Rome où il la sauve de leurs différents ennemis avant, suite à une poursuite en voiture un rien burlesque, qu'elle ne lui fausse de nouveau compagnie, non sans lui avoir révélé qu'une transaction doit avoir lieu le lendemain à Venise. Récupéré par Luther et Benji, auxquels s'est jointe Ilsa, le héros se rend dans la Cité des Doges et à la soirée organisée par Alana Mitsopolis (Vanessa Kirby), dite "La Veuve Blanche" et vue dans l'épisode précédent.
Voir Venise et mourir
On y apprend que le mystérieux inconnu de l'aéroport s'appelle Gabriel (Esai Morales) et qu'il est le bras armé de l'Entité, qui a vu qu'une IMF Girl allait mourir le soir-même, et que cela se jouerait entre Grace et Ilsa. Alors que la première semble être désignée, la seconde vole à son secours et meurt poignardée après avoir vaillamment combattu, sans qu'Ethan, induit en erreur par l'IA et malgré sa vitesse de course, n'ait pu la sauver. Dernière chance de sauver le monde : s'introduire dans l'Orient-Express, où la clé doit être vendue à un autre acheteur.
Devenue membre de l'équipe, Grace y prend les trains d'Alana (sans lentilles pour changer la couleur de ses yeux, mais personne ne le remarque) et tente de vendre l'objet tant convoité à Kittridge, pendant que Delinger (Cary Elwes), chef du renseignement national, négocie avec Gabriel en lui divulguant des informations qu'il est le seul à savoir, et notamment le fait que le clé permet d'accéder au code source de l'Entité. Ce qui lui vaut d'être tué quelques instants plus tard, par un interlocuteur qui cherche ensuite de se débarrasser de sa complice Paris (Pom Klementieff), averti par l'IA de sa future trahison, en la poignardant elle aussi.
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Arrivé à bord du train en parachute, après un saut vertigineux du haut d'une falaise, Ethan retrouve Gabriel sur le toit et parvient à lui subtiliser la clé. Prêt à prendre le risque que ses informations meurent avec lui, l'espion songe même à tuer son ennemi mais les agents de la CIA l'en empêchent et facilitent la fuite du méchant, qui n'est pas gagnant sur toute la ligne puisqu'il découvre le tour de passe-passe dont il a été victime. Il se console en faisant exploser un pont situé sur le chemin des héros, provoquant au passage la chute de plusieurs wagons.
Après avoir sauvé Ethan et Grace d'une mort certaine, Paris est à bout de forces mais elle parvient à prononcer le mot "Sébastopol", lorsque le super espion l'interroge sur la clé, et à préciser "sous-marin", pour éviter qu'il ne se rende dans la ville russe ou à la station de métro Réaumur - Sébastopol (lignes 3 et 4) à Paris. Toujours poursuivi, il s'enfuit, encore en parachute, et comprend qu'il ne peut plus compter que sur lui-même (et Benji qui le réceptionne) pour venir à bout de l'Entité, et prouver que sauver le monde n'est pas une mission si impossible que cela. Et celle-ci sera au coeur de The Final Reckoning, en salles le 21 mai.
