Mon compte
    Clémentine Célarié : la nouvelle patronne des "Bleus" !

    Pas à pas, "Les Bleus" deviennent grands. Avec l'arrivée d'une nouvelle commissaire , ils auront encore fort à faire dans cette deuxième saison ! Rencontre avec la pétillante Clémentine Célarié et quelques-uns de ses collègues flics ...

    AlloCiné Séries : Nicole Mercier, le nouveau commissaire qui débarque dans la deuxième saison des "Bleus", est votre premier rôle récurrent dans une série télévisée, Clémentine Célarié. Qu'est-ce qui vous a motivé à accepter ?

    Clémentine Célarié : On m'a souvent fait des propositions pour jouer dans des séries plan-plan à la française et j'ai toujours refusé. Les Julie Lescaut et autres me rasent. J'ai parlé de la proposition que l'on m'a faite de jouer dans Les Bleus à mes fils et ils ont tout de suite été très enthousiastes. Ils connaissaient bien la série. Un ami DJ m'a également conseillé de foncer car ce n'était pas une série comme les autres. Alors j'ai foncé ! J'ai regardé la première saison en DVD. Ca m'a beaucoup plu, j'ai donc fini par accepter. Je ne le regrette pas !

    Qu'est-ce qui différencie "Les Bleus" de toutes les autres séries policières françaises, selon vous ?

    Clémentine Célarié : C'est avant tout une série inventive et énergique. On ne s'ennuie jamais et on rit beaucoup. Le thème de la police est un sujet pourtant éculé. Un peu comme l'amour d'ailleurs ... Mais je ne voudrais pas comparer l'amour à la police ! (rires) Les Bleus renouvelle totalement le genre. La série donne une image plutôt positive de la police en plus. Les auteurs manient la dérision à merveille. Puis les autres comédiens sont très doués, les dialogues sonnent juste. C'est tellement rare à la télévision !

    Elodie Yung : La façon de développer les personnages est originale et vraiment intéressante pour nous à jouer. Ce qui me plaît le plus, et je crois que c'est la même chose pour le public, ce sont surtout les histoires de cul et de coeur et les relations familiales souvent chaotiques. J'aime moins les enquêtes mais elles ont le mérite d'être punchy et bien menées.

    Vous êtes arrivée en cours de route, au début de la saison 2, Clémentine. L'intégration n'a pas été trop difficile ?

    Clémentine Célarié : Ca s'est très bien passé. Je connaissais déjà Nicolas Gob puisque nous avions joué ensemble dans un magnifique téléfilm pour France 2, Sa raison d'être, sur l'apparition du SIDA dans les années 80. Le reste de l'équipe m'a accueillie chaleureusement. Je me suis senti rapidement à l'aise.

    Elodie Yung : Clémentine s'est très bien intégrée à l'équipe. C'est une actrice que nous aimions déjà beaucoup donc nous étions ravis de son arrivée. Nous avons énormément ri avec elle sur le tournage, nous avions souvent du mal à retrouver notre sérieux !

    Que pouvez-vous nous dire sur le Commissaire Mercier, une main de fer dans un gant de velours ?

    Clémentine Célarié : C'est exactement ça. C'est une femme très dure, très autoritaire, très sérieuse. Elle a du pouvoir et elle le sait. Elle est en même temps très moderne, à la fois féminine et masculine. Je pense que derrière ce masque elle cache une grande sensibilité et de nombreuses failles. Elle devient l'emmerdeuse de service au commissariat. Une femme au pouvoir, ça les fait chier ... embête pardon !

    De quelle nature seront ses relations avec les cinq Bleus ?

    Jean-Michel Fête : Une période d'adaptation va être nécessaire. Mercier a des méthodes radicalement différentes de celles de Santamaria. Elle est autoritaire aussi mais de façon moins militaire. Elle a un coté féministe qui va forcément détoner dans ce commissariat qui "pue la testostérone", comme elle le dit dans le premier épisode de la saison. Elle va rapidement être séduite par ces jeunes Bleus et va tenter de remettre un peu d'ordre à leurs désordres émotionnels, non sans mal.

    Etait-ce un rôle de composition pour vous, Clémentine ?

    Clémentine Célarié : Totalement. Elle est à l'opposé de ce que je suis dans la vie. Je ferais une très mauvaise policière. Je suis trop bordélique et trop sensible. C'était néanmoins un plaisir de l'interpréter ! Je me suis éclatée comme une débile dans les scènes d'action. On riait d'ailleurs beaucoup sur le tournage. Je ne compte plus le nombre de fous rires que j'ai eu ! Je me souviens d'une scène de course-poursuite où je tenais une arme dans une main et un talkie-walkie dans une autre. Au lieu de parler dans le talkie-walkie, je me suis mise à parler à mon arme ! Tout le monde était mort de rire.

    Elodie, maintenant que votre père dans la série, le commissaire Santamaria, est parti, comment va évoluer votre personnage ?

    Elodie Yung : En réalité, Laura va très vite tourner la page. Elle va préférer se concentrer sur son travail et sur sa vie de couple avec Alex.

    Jean-Michel Fête, votre personnage est sûrement celui que l'on connaît le moins. La saison 2 va-t-elle rectifier le tir ?

    Jean-Michel Fête : C'est vrai que le Capitaine Duval est très discret dans la première saison, on ne sait pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il a couché avec un transsexuel ! D'ailleurs, je me suis plaint auprès des auteurs car tout se sait dans ce commissariat et pourtant, cette petite aventure est restée secréte. Je ne trouvais pas ça normal. Effectivement, ils ont rectifié le tir dans la saison 2. On en apprend davantage sur lui. Il est d'ailleurs très lié au Commissaire Mercier. Ils ont un passé un commun mais je ne peux pas en dire plus ...

    Propos recueillis par Jean-Maxime Renault à Paris le 9 Septembre 2008.

    Infos, coups de coeur, fun : rendez-vous sur le blog de la Rédac !

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top