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    En direct de Luchon : "Les Invincibles" passent à l'attaque

    A l'approche de la conclusion de cette 12ème édition de son festival, Luchon aurait-elle réservé le meilleur pour la fin ? Public, journalistes et autres professionnels ont pu découvrir aujourd'hui les deux premiers épisodes de la nouvelle série d'Arte, j'ai nommé "Les invincibles" !

    L'un des Invincibles a faussé compagnie à ses partenaires pour nous rencontrer au coeur des montagnes pyrénéennes. Jonathan Cohen, l'interprète d'Hassan, membre du quatuor, est allé à la rencontre des festivaliers avec en renfort le duo de réalisateurs, Alexandre Castagnetti et Pierric Gantelmi d'Ille. Adaptation d'une série canadienne (intitulée également Les Invincibles), la série qu'Arte lancera le 9 mars prochain met en scène quatre amis qui décident de conclure un pacte : tout plaquer pour profiter pleinement de la vie. Des trentaines qui refusent de grandir et d'assumer les responsabilités qui les attendent ! De mensonges en coups fourrés, ces éternels adolescents vont accumuler les déboires pour notre plus grand plaisir. A la fois pathétiques et touchants, ces Invincibles vont se révéler être des supers-héros aux anti-pouvoirs ! Aux côtés de Jonathan Cohen, la petite bande se compose de Benjamin Bellecour, Jean-Michel Portal et Cédric Ben Abdallah. Fidèle à la version canadienne, cette comédie est un petit bijou orné avec tout ce qu'il faut de justesse, de drôleries et de tragédies. Rien à faire, si Les Invincibles ont bien un pouvoir, c'est celui de nous rendre "addict" !

    Synopsis

    Hassan, FX, Vince et Mano, quatre amis d'enfance, voient la trentaine frapper à leur porte. Ils sont hantés par un terrible constat : ne pas avoir profiter assez de la récréation. Et si les quatre amis se donnaient la permission de vivre une cure d'irresponsabilité, d'immaturité et de conquêtes amoureuses ?

    Rencontres

    A vingt mille lieues de sa personnalité, Jonathan Cohen est "Hassan, l'invincible le plus timide, le plus renfermé des quatre. Je suis un peu la 'bonne pâte', celui qui se laisse un peu faire par les autres, qui n'est pas très téméraire, mais qui vit tout dans sa tête. Avec le pacte des Invincibles, il va être amené à mentir, même beaucoup mentir, et un peu détruire cette amitié qui les lie tous." (...)

    "Le fait de tourner à Strasbourg a permis de créer des liens. On y est restés trois mois avec quelques allers-retours. Il y avait un esprit un peu colonie de vacances, le soir on finissait de bosser, on allait manger ensemble, après on se retrouvait dans une chambre jusqu'à deux-trois heures du matin. On a vraiment appris à se connaître assez vite, on s'est serré les coudes dans cette aventure. C'était pour nous tous notre premier gros projet, on devait défendre cette série. Cela crée des liens !"

    "Les créateurs de la version canadienne ont effectivement eu leur mot à dire au départ", confie Alexandre Castagnetti. "Ils ne voulaient surtout pas dénaturer leur série, et on était dans la même idée : garder le même esprit, un peu rock'n'roll, dans la musique aussi beaucoup de rock, un franc-parler, un ton assez libéré sur le sexe ou d'autres sujets dont on parle moins, et puis en même temps une forme très originale mêlant fiction, BD filmée et interviews face à la caméra."

    Pierric Gantelmi d'Ille ajoute "Les retours des canadiens quant au résultat étaient excellents. Le réalisateur québécois a même dit 'Mais merde, ils ont mieux fait que nous !' " (rires) "On a voulu garder la fraîcheur de la série québécoise, et le réalisme et le ton."

    Pascal Muscarnera

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