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    Mais d'où viennent les masques des grands méchants des films d'horreur ?
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Scream, Vendredi 13, Massacre à la tronçonneuse... Ces films ont un point commun : les tueurs portent un masque. Objet incontournable du genre de films d'horreur, chaque masque a sa petite histoire.

    Saw, la saga de Jigsaw et ses disciples (2004-2010)

    Porté par Tobin Bell alias Jigsaw dans le premier film, puis par ses apprentis dans les films suivants, l'horrible masque en forme de tête de cochon est utilisé lorsque Jigsaw et ses disciples kidnappent leurs malheureuses victimes pour les soumettre à leurs petits jeux cruels. L'origine de ce masque est évoquée dans Saw 4 : selon le calendrier chinois, Jigsaw a commencé son oeuvre "l'année du cochon".

    Lorsque James Wan et Leigh Whannell commencèrent à travailler sur le premier volet de la saga "Saw", ils voulaient clairement que le tueur porte un masque. Après discussion, leur choix se porta sur une tête de cochon en état de décomposition, pour signifier la vision du monde profondément pessimiste du tueur, mais aussi rappeler le mal incurable dont il souffre et "pourrit" de l'intérieur : un cancer en phase terminale.

    Toutefois, les premières versions du masque ne les satisfaisaient pas. Il fallait le rendre plus effrayant encore : ils ajoutèrent des cheveux, du pus s'écoulant de ses yeux et ses nasaux. Oui, c'est gore. Là aussi, il est assez remarquable de constater que cet objet parfaitement horrible est devenu en quelque sorte l'icône de la saga, au point notamment de figurer sur la campagne d'affichage du premier et 4e film. Sans compter tout le Merchandising autour.

    Reste qu'on peut se demander si le duo Wan / Whannell ne s'est pas aussi inspiré du dérangeant film de Pier Paolo Pasolini, Porcherie. Sorti en 1969, il comporte deux histoires distincts, unies par un même thème : la fascination du personnage principal pour l'animal...

    "Saw" est un authentique torture-porn, un genre très controversé :

     

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