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    99 Francs ce soir sur Numéro 23 : les réalisateurs pressentis, le choix de Dujardin, la suite avortée... Tout sur le film !

    À l'occasion de la diffusion de "99 Francs" ce soir sur Numéro 23, découvrez cinq anecdotes sur l'adaptation du roman culte de Beigbeder par Jan Kounen avec Jean Dujardin et Jocelyn Quivrin.

    De quoi ça parle ?

    Octave est le maître du monde : il exerce la profession de rédacteur publicitaire. Il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Pour lui, "l'homme est un produit comme les autres". Octave travaille pour la plus grosse agence de pub du monde : Ross & Witchcraft, surnommée "La Ross". Il est couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Pourtant, il doute.

    Deux événements vont bouleverser le cours de la vie d'Octave. Son histoire d'amour avec Sophie, la plus belle employée de l'agence, et une réunion chez Madone pour vendre un film de pub à ce géant du produit laitier. Le doué Octave déjante alors et décide de se rebeller contre le système qui l'a créé, en sabotant sa plus grande campagne.

    1. Plusieurs réalisateurs pressentis

    Pour adapter sur grand écran cette satire du monde de la pub, les noms d'Antoine de Caunes et de Mathieu Kassovitz ont d'abord été évoqués, tout comme celui de Frédéric Beigbeder lui-même, l'auteur du roman d'origine. C'est finalement Jan Kounen (Dobermann, Blueberry), réalisateur ayant lui même travaillé dans l'univers de la publicité, qui se charge de l'adaptation.

    2. Quand Beigbeder adoube Dujardin...

    Frédéric Beigbeder, l'auteur du roman 99 Francs est admiratif du travail effectué par Jean Dujardin sur le film. Il met notamment en avant la prise de risque de l'acteur en s'impliquant dans ce projet : "Il faut remercier Jean d'avoir pris ce risque. Quand le film aura eu un grand succès, tout le monde trouvera ça logique, mais il a été très courageux de faire ici de l'humour méchant. Jusqu'ici, il pratiquait un humour reposant sur l'absurde, la naïveté, la parodie... Là, il inaugure un ton nouveau : il est cynique, arrogant, puissant, dangereux... C'est très intéressant. C'est un tournant pour lui. Il a eu raison de foncer, de ne pas avoir peur. C'est exceptionnel ce qu'il propose dans le film. Je trouve qu'il a des points communs avec Jean Yanne..."

    3. Un véritable best-seller

    99 Francs est l'adaptation du best-seller homonyme de Frédéric Beigbeder sorti en 2000 aux Editions Grasset et vendu à plus de 500 000 exemplaires. Si ce portrait sous acide du monde de la pub, inspiré de la propre expérience de l'auteur, est ensuite ressorti sous les titres de 14,99 euros puis de 6,20 euros, les producteurs du film ont préféré garder le titre original pour son adaptation cinématographique.

    4. Mauvaise publicité

    Pas rancunier, le film a publié sur son coffret DVD les critiques les plus assassines publiées par la presse. Il avait notamment été qualifié de "gros tas d'excréments" par Libération ou encore "d'une vulgarité surabondante" selon Télérama. Ce qui n'a pas empêché 99 Francs de dépasser le million de téléspectateurs au box-office en France.

    5. Une suite avortée

    Un projet de suite intitulé 99 Roubles (adapté du roman Au secours, pardon) aurait dû réunir Jan Kounen et Jean Dujardin mais ne vit jamais le jour. C'est finalement Beigbeder en personne qui a repris le projet sous le titre L'Idéal avec Gaspard Proust. L'écrivain / cinéaste est revenu pour nous sur les raisons qui ont entrainé l'abandon du film.

    Voir tous les secrets de tournage de "Le Dernier pub avant la fin du monde"

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