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    Deauville 2016 : cinéma, télé, peinture… mais comment James Franco fait-il tout cela ?
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Honoré au 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, James Franco est acteur, réalisateur, scénariste, producteur, peintre… A notre micro, il nous a donc expliqué comment il parvenait à concilier toutes ces activités.

    Maximilien Pierrette / AlloCiné

    Lorsqu'il est venu pour la première fois au Festival du Cinéma Américain en 2001, avec le biopic sur James Dean dans lequel il tenait le rôle-titre, James Franco n'était "que" comédien. Auréolé d'un Golden Globe en 2002, pour ce même film, il est depuis devenu réalisateur, scénariste, producteur et chef opérateur, en plus de peindre, écrire des poèmes et donner des cours. Si vous aussi vous vous demandez comment il fait pour concilier toutes ses activités, et quand il trouve le temps de dormir, nous lui avons justement posé la question.

    "J'ai dormi dans l'avion en venant", commence par répondre celui qui arrivait tout droit du Festival de Venise. "Mais je travaille avec beaucoup de personnes, et ça aide beaucoup d'avoir autant de personnes solides et d'amis autour de moi, car cela me permet de faire bien plus que ce que je ne pourrais faire seul. Mais on peut aussi dire que ma vie est dévouée à ce genre de choses. Ça me rend heureux et donne un sens à ma vie, donc j'en fais beaucoup."

    Je ne pouvais plus faire partie de projets auxquels je ne croyais pas

    Et ce lundi 5 septembre nous en a offert le parfait exemple, puisque le 42ème Festival du Cinéma Américain projetait un film dans lequel il est acteur et producteur (Goat, drame dérangeant sur fond de bizutage), et un autre, In Dubious Battle, qui n'est autre que le onzième long métrage qu'il réalise depuis 2005 mais sa première adaptation de John Steinbeck. Un auteur auquel il est pourtant lié depuis des années, comme il l'a expliqué sur la scène du C.I.D. le soir :

    "J'ai grandi dans le Nord de la Californie, près de l'endroit où John Steinbeck a grandi. Dans ses romans, surtout les premiers, il parlait justement de la Californie. J'ai grandi en lisant ses livres, qui ont été très importants pour moi. Et dès que j'ai commencé à diriger mes propres films, j'ai réalisé que j'avais une chance de faire des longs métrages que je voulais voir être produits, et je ne pouvais plus faire partie de projets auxquels je ne croyais pas. J'ai commencé à adapter ces classiques américains, et il était inévitable que j'en vienne à John Steinbeck."

    "In Dubious Battle est l'un de ses livres les moins connus, mais il véhicule un très beau message. Et même si le roman se déroule pendant la Grande Dépression dans les années 30, il reste très pertinent par rapport aux événements d'aujourd'hui. Aussi longtemps que les relations sociales seront en jeu, des histoires comme celle-ci resteront importantes." Un discours qu'il a ensuite poursuivi en évoquant à nouveau l'importance de la collaboration dans son travail, avant de lancer la projection d'un film qui n'a pas encore de date de sortie en France.

    Quels sont les tournants de la carrière de James Franco ?

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