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    Une place à prendre : Canal+ présente l’adaptation du roman de J.K. Rowling

    Bienvenue à Pagford, sa place du marché pavée, ses parcs fleuris, son ancienne abbaye. Mais derrière le charme très british de la nouvelle série de la BBC, les créateurs dressent le portrait cynique d’une middle class anglaise rongée par l’ambition.

    De quoi ça parle ?

    Pagford, au sud de l'Angleterre. Barry Fairbrother (Rory Kinnear), conseiller paroissial, est une personnalité très influente et active de sa commune, en particulier dans sa lutte pour le maintien du quartier défavorisé, baptisé "les Champs". Lorsqu’il meurt brusquement d’une attaque cérébrale, il laisse derrière lui un poste vacant, au moment où des décisions cruciales doivent être prises pour le village. Et dans cette bourgade d’apparence parfaite, une guerre pour prendre sa place gronde secrètement.

    Une satire sociale signée J.K. Rowling

    A la genèse de cette histoire, une écrivaine que l’on ne présente plus : J.K. Rowling, qui, après la saga Harry Potter, passe en 2012 au roman pour adulte avec le best-seller éponyme ("The Casual Vacancy" en anglais), comédie noire et satire sociale sur le monde contemporain. Rien à voir donc avec l’apprenti sorcier qui l’a rendue célèbre. Mais en explorant ce genre nouveau, elle y dresse un portrait cynique de la classe moyenne anglaise, et fait un constat pessimiste sur la nature humaine : la communauté étouffe l’individu dans ce village rongé par l’ambition… Allégorie parfaite de cette tare, Howard Mollison, (Michael Gambon) commerçant et président du conseil paroissial, souhaite exclure les pauvres et fermer les portes du "Sweet Love House", un centre de désintoxication pour le transformer en hôtel de luxe doublé d'un spa.

    2015 Warner Bros Ent.

    La ville paisible se transforme alors en véritable panier de crabes où tous les coups sont permis. Grâce au format court de 3 épisodes de 52 minutes, la scénariste (Sarah Phelps) et le créateur (Jonny Campbell) d'Une place à prendre mettent à l’honneur le contenu original, tout en s’inscrivant dans la grande lignée des séries britanniques. J.K. Rowling leur laisse finalement une liberté totale, en autorisant même un changement majeur dans le dénouement, ce qui pourrait surprendre les fans de la première heure...

    Trahisons, luttes de pouvoir et maux de la société… Tout le monde a un cadavre dans son placard, dans cette fiction en trois parties, à découvrir en intégralité ce mardi 20 décembre à 20h50 sur Canal +.

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