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    5 extraits de Tout là-haut : Kev Adams et Vincent Elbaz riders de l'extrême
    Laurent Schenck
    Laurent Schenck
    -Journaliste rédacteur base de données
    Passionné par les films qui traitent de la criminalité au sens large, Laurent Schenck travaille sur la base de données cinéma du site. Ses missions sont les suivantes : la rédaction de biographies et secrets de tournage, l'enrichissement de castings/fiches techniques et la revue de presse.

    Découvrez cinq extraits et une vidéo making-of de "Tout là-haut", où Kev Adams et Vincent Elbaz incarnent deux férus de glisse à la recherche de sensations fortes.

    Tout là-haut de Serge Hazanavicius

    Avec Kev Adams, Vincent ElbazBérénice Bejo

    De quoi ça parle ? Scott, jeune surdoué du snowboard, n’a qu’un rêve : être le premier. Il veut réaliser ce que personne n’a réussi : aller tout en haut de l’Everest et tenter la descente de la plus pure, de la plus raide, de la plus dangereuse des pentes. En arrivant à Chamonix, capitale mondiale de la glisse, son destin va croiser la route de Pierrick, ancien champion devenu guide de montagne. Une rencontre qui pourrait bien le conduire jusqu’au sommet.

    ECRITURE AVEC UN SPECIALISTE DE LA GLISSE

    Serge Hazanavicius skie avec des riders depuis la fin des années 1990 et a toujours pensé qu’il y avait un film à tourner avec eux. Il s'est alors mis au travail et a commencé à écrire cette histoire avec Stéphane Dan, son ami et partenaire de glisse qui est l'un des meilleurs riders du monde (il a même doublé James Bond dans des scènes de ski !). "Avec lui, nous parlions depuis longtemps de faire une fiction sur cet univers, et j’ai rencontré Kev. Les moyens techniques pour filmer la glisse et la montagne se sont développés, et je me suis senti prêt à me lancer : tout semblait aligné pour que le film voie le jour", se rappelle le réalisateur.

    PREMIER LONG METRAGE POUR SERGE HAZANAVICIUS

    Tout là-haut est premier long-métrage réalisé par Serge Hazanavicius, frère aîné de Michel Hazanavicius. S'il a commencé sa carrière en tant que comédien, il a réalisé son premier court métrage en 1999 puis a enchaîné avec des mises en scène de théâtre, des créations, du stand-up et même un documentaire.

    ENVIRONNEMENT NATUREL

    Serge Hazanavicius a tenu à ne pas tourner en studio, sur des fonds verts, mais plutôt en décors naturels et en évitant les travers du faux documentaire ou du déjà-vu. La véritable épreuve était le risque de blessures pour les membres de l’équipe ou les skieurs, ce qui n'est heureusement pas arrivé. Le metteur en scène se rappelle : "C’est le genre d’aventure où la chance joue un grand rôle et où il faut être un peu joueur. Quand vous prévoyez de tourner à 8h du matin, face sud, dans la vallée de Chamonix, et que soudainement le temps se couvre, il faut vite se décider : rester sur place ou basculer côté nord... J’ai eu la chance de pouvoir compter sur mon équipe, et d’avoir pu partager avec eux mon amour et mon respect de la montagne et des gens qui la vivent. Je l’ai senti dès le premier jour, quand nous étions dans la tempête, par - 40°, sur un glacier tout crevassé. Ça nous a instantanément soudé, et pour tout le tournage !"

    LIEUX DE TOURNAGE EN HAUTEUR

    Serge Hazanavicius et son équipe ont tourné dans le massif du Mont-Blanc, côté français et côté italien, au Népal, à Katmandou et dans un village qui s’appelle Balthali. "Nous avons également filmé certaines séquences au nord de l’Inde, au Ladakh sur les contreforts de l’Hymalaya, ainsi que sur la face nord de l’Everest", précise le cinéaste.

    UNE PROPOSITION QUI DATE DE 2011

    C'est en 2011 que Serge Hazanavicius a pour la première fois parlé de Tout là-haut à Kev Adams. C'était au moment de son premier spectacle... Le metteur en scène se souvient : "Nous sortions du Palais des Glaces pour attaquer le Casino de Paris et la série « Soda » sur M6 n’était pas encore diffusée. Mais pour moi tout était déjà là : son énergie profonde allait me permettre de faire le film dont je rêvais. Le titre de travail du film était « nUmber One » et le numéro un, c’est Kev : quand il entre dans une pièce, vous vous dîtes « tiens, voilà le leader » ! Il a ce truc du héros, un héros vanneur mais un héros. Et puis entre nous il y a la confiance, il m’a laissé le filmer comme je le voulais, acceptant de se livrer différemment. C’est très courageux car ça laisse apparaître une intimité qu’il ne choisit pas, et que l’on n’a peut-être pas encore vue chez lui. Ce rôle je l’ai écrit pour lui. Il est constitutif du film, sans lui, pas de Tout là-haut."

    PREPARATION POUR KEV ADAMS

    Pour Tout là-haut, Kev Adams a découvert un monde dont il ne connaissait rien, le jeune acteur étant allé au ski trois fois une semaine dans sa vie grâce à sa mère qui avait eu un prix au comité d’entreprise. Pour se préparer au film, il a dû se plonger dans la vie de riders à Chamonix. Adams raconte : "Serge une fois encore m’a pris par la main et m’a mis au milieu de gars dont c’est la raison de vivre. Ces mecs vivent avec la montagne depuis leur naissance : c’est à la fois leur famille, leur source de revenus et leu r héritage. Je vous avoue que les deux premiers jours sont assez déroutants mais en passant un mois ½ en leur compagnie à apprendre le snow-board de 6h à 18h la journée et à vivre à leur rythme ensuite, j’ai appris leur philosophie, très proche d’une chanson de Corneille qui a bercée mon enfance : « vivre chaque jour comme si c’était le dernier »."

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