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    Mortal Engines : le blockbuster produit par Peter Jackson en 5 making-of

    En attendant de voir Mortal Engines, en salles ce mercredi 12 décembre, découvrez 5 making-of du film post-apocalyptique produit par Peter Jackson et réalisé par Christian Rivers.

    Mortal Engines - Sortie le 12 décembre 2018

    De Christian Rivers avec Hera HilmarRobert SheehanHugo Weaving

    DE QUOI ÇA PARLE ?

    Des centaines d’années après qu’un évènement apocalyptique a détruit la Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites. Tom Natsworthy - originaire du niveau inférieur de la grande ville mobile de Londres – se bat pour sa propre survie après sa mauvaise rencontre avec la dangereuse fugitive Hester Shaw. Deux personnages que tout oppose, qui n’étaient pas destinés à se croiser, vont alors former une alliance hors du commun, destinée à bouleverser le futur.

    DU ROMAN AU GRAND ECRAN

    À la lecture du roman de Philip Reeve en 2005, la productrice Deborah Forte a immédiatement pensé à Peter Jackson pour mettre en scène son adaptation. Si le réalisateur néo-zélandais ne cherchait pas particulièrement à se lancer à nouveau dans un film fantastique après la trilogie du Seigneur des anneaux, il a toutefois été séduit par le projet, comme se souvient la productrice Philippa Boyens : "J’ai reçu un email de Pete qui me suggérait de jeter à oeil au livre. Il ne m’a pas dit grand-chose d’autre car il voulait avoir ma véritable opinion. J’ai accroché dès la première phrase. Je lisais sans m’arrêter, j’espérais que j’allais tomber amoureuse des personnages, que la fin allait être géniale et c’est ce qui s’est passé !". Sa société de production, WingNut Films, acquiert ainsi les droits d'adaptation et débute la préparation en Nouvelle-Zélande en 2008. Mais le film est mis entre parenthèses, le temps que le trilogie du Hobbit voit le jour.

    UN COLLABORATEUR FIDELE

    Mortal Engines est le premier long-métrage de Christian Rivers, collaborateur de longue date de Peter Jackson : "J’ai toujours voulu produire quelque chose pour Christian et c’était le moment idéal". 25 ans plus tôt, Rivers avait envoyé à Peter Jackson une lettre d’admirateur dans laquelle il avait glissé des dessins de dragons et une demande d’emploi. La chance sourit aux audacieux puisque Jackson, impressionné par son travail, lui confie le story-board de Bad Taste. Depuis, Rivers a notamment remporté l'Oscar des meilleurs effets visuels pour son travail sur King Kong en 2005, a dirigé l'équipe des renforts sur la saga du Hobbit et la deuxième équipe sur Peter et Elliott le dragon et a réalisé le court-métrage Feeder. Si la proposition de réaliser Mortal Engines a été une grande surprise pour lui, il était toutefois bien préparé puisqu'il en avait conçu le story-board plusieurs années auparavant.

    DES DECORS GIGANTESQUES

    Plus de 70 décors ont été créés pour le film. Certains étaient entièrement construits tandis que d’autres étaient plus restreints, comportant des parties ajoutées par la suite grâce aux fonds verts. Aucun décor n’a été entièrement créé en images de synthèse afin de permettre aux acteurs d'avoir au moins un élément de décor qui les ancre dans la réalité. Le Terrain de Chasse Central a été conçu à l’aide d’échafaudages, de polystyrène, de tonnes de terre et de peinture élastomère écaillée. 

    Pour donner l'impression que Scarapatte se déplace, l'équipe a conçu un décor qui bouge réellement. Le décor a été partagé en deux parties indépendantes et mobiles mais qu’on pouvait faire bouger ensemble avec l'aide de neuf techniciens. Le cockpit de la cabine principale bougeait à 360° sur une plate-forme tandis que le salon se déplaçait à 180° avec un mouvement de roulis.

    Le décor de Port-Eden mesurait quant à lui 70 mètres de long et était ancré au plafond et au sol pour plus de sécurité. 

    PERFORMANCE CAPTURE

    Pour le personnage de Shrike, mi-humain, mi-automate, l'équipe a procédé à de la performance-capture. L'acteur Stephen Lang s'est inspiré des oiseaux de proie : "J’ai observé la patience de ces oiseaux et la façon dont ils se perchent. Je voulais adopter une position physique pour Shrike quand il est immobile, qui soit différente de celle d’un humain. Quand il travaille, il est toujours perché. C’est une façon de le rendre reconnaissable". Le comédien a aussi puisé l'inspiration chez la mante religieuse, le cygne et le danseur Rudolf Noureev dans Le Lac des cygnes : "Quand Noureev dansait, ses bras ne bougeaient pas et ça n’avait pas l’air humain mais il ressemblait à un oiseau plié en deux. C’est très gracieux et en même temps légèrement robotique et ça correspondait bien à mon personnage". 

    Quant à sa voix, le département Son a mis au point un système surnommé "the Stalker Talker" (la "sono du Traqueur"), composé d'un micro qui amplifie et transforme la voix et d'une oreillette afin que Lang puisse facilement s’entendre parler.

     

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