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    Agnès Varda, Michel Legrand, Jean-Pierre Mocky... Ils nous ont quittés en 2019.

    Hommage aux figures du grand et du petit écran disparues au cours de l'année 2019.

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    Danny Aiello (20 juin 1933- 12 décembre 2019)

    Grand second rôle de cinéma, Danny Aiello, originaire du Bronx, devint un acteur sur le tard, après avoir notamment travaillé en tant que conducteur de bus, et videur dans des boîtes de nuit. Il débute sa carrière de comédien sur les planches, avec la pièce Jason Miller : That Championship Season, pour laquelle il reçoit un Most Oustanding Newcomer Award pour son interprétation. C’est en 1973 qu’il apparaît pour la première fois sur grand écran, dans le film Bang the Drum Slowly de John Hancock.

    Pendant une quinzaine d’années, il enchaîne les rôles de ratés, de policiers véreux, de brutes ou d’homme ordinaire (Le Parrain 2 de Francis Ford Coppola, 1974 ; Mélodie pour un tueur de James Toback, 1978 ; La Rose pourpre du Caire de Woody Allen, 1985). Il se fait aussi remarquer dans Il était une fois en Amérique de Sergio Leone en 1984. En 1987, il casse cette image en jouant dans Éclair de Lune de Norman Jewison. Mais c’est en 1989 que Danny Aiello acquiert une reconnaissance, grâce à ses nominations aux Oscars et aux Golden Globes pour son interprétation de Sal, le propriétaire de la pizzeria dans Do the Right Thing de Spike Lee. Soupape mentale de Tim Robbins dans le grand film L'échelle de Jacob, dans lequel il incarne son kiné, Danny Aiello a aussi promené sa silhouette chez Luc Besson dans Léon, où il incarnait Tony, le propriétaire italo-américain du restaurant passant ses contrats à Jean Reno le liquidateur. Au total, une carrière riche de plus d'une centaine de rôles sur petit comme grand écran, même si le comédien n'a jamais délaissé son amour pour les planches de théâtre à Broadway, en y ayant joué dans sept pièces en l'espace de onze ans.

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