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    Parasomnia : un Blumhouse français pour encourager le cinéma de genre
    Brigitte Baronnet
    Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 12 ans. Elle anime le podcast Spotlight.

    Moana Films et Sony Pictures s'associent pour lancer un nouvel label cinéma dont la vocation est d'encourager et promouvoir le cinéma de genre français à petit budget. AlloCiné s'est entretenu avec les fondateurs de Parasomnia Productions.

    Parasomnia Productions

    Avis aux fans de films de genre ! Un nouveau label vient de voir le jour, sous le nom Parasomnia Productions. Cette nouvelle structure associant Moana Films et Sony Pictures Entertainment France a pour ambition de promouvoir le cinéma de genre en France, et dans ce but, lance un appel à projets. Chaque projet produit sera financé à hauteur d’1 million d’euros. Fantastique, horreur, surnaturel, faux documentaire, anticipation… A vous de jouer !

    Pour en savoir plus sur cette structure qui peut rappeler, à certains égards, une structure à la Blumhouse (petit budget, et concept fort), nous nous sommes entretenus avec les fondateurs, Marc Missonnier (Moana Films) et Stéphane Huard (Sony Pictures Entertainment France).

    AlloCiné : Quel a été le point de départ de la création de ce label ? Pensez-vous que la France a du retard dans le domaine de la production de films de genre ?

    Marc Missonnier (DG de Moana Films) : Il y a des talents en France fans de films de genre et qui ne demandent qu’à s’exprimer. Je ne dirai pas que la France a un retard dans ce domaine, mais elle peut certainement en produire plus. Du nombre provient la diversité, et c’est la diversité qui rend possible les bonnes surprises.

    Stéphane Huard (Président de Sony Pictures France) : Le point de départ est au contraire parti du sentiment que le marché français à la fois regorge de talents volontaires pour développer les films de genre et en même temps dans les salles de cinéma en particulier, la croissance d’un public de plus en plus large pour voir ces films.

    Il y a plusieurs modèles qui nous inspirent mais nous souhaitons créer le nôtre en France, sur des projets en français et en totale indépendance économique

    Aux Etats-Unis, la société de production Blumhouse s'est démarquée dans ce domaine, avec des concepts forts et des petits budgets. Diriez-vous que la création de votre label s'inscrit dans la lignée d'une société de production comme celle-ci ?

    Stéphane Huard : Il y a plusieurs modèles qui nous inspirent mais nous souhaitons créer le nôtre en France, sur des projets en français et en totale indépendance économique.

    Marc Missonnier : Blumhouse est évidemment une référence très intéressante, mais ce n’est pas la seule. J’ai créé il y a quelques années un label de films de genre, Bee Movies (Un Jeu d’Enfants de Laurent Tuel, Maléfique d’Eric Valette, etc) et je suis heureux d’y revenir aujourd’hui aux côtés de Sony.

    La création de ce label arrive dans un contexte complexe pour le monde du cinéma, qui doit faire face à une mise à l'arrêt inédite. Est-ce que le contexte a justement accéléré sa création, pour en quelque sorte réagir, s'adapter aux évolutions à venir du secteur ?

    Stéphane Huard : Nous croyons plus que jamais à la créativité et au plaisir de découvrir les œuvres au cinéma en particulier.

    Marc Missonnier : Paradoxalement, c’est quand le contexte est difficile et déprimant qu’il faut se projeter vers l’avenir. La création de ce label est un cri du cœur pour le cinéma qu’on aime, celui qui nous permet de vivre des émotions dans le noir face au grand écran au milieu d’inconnus.

    Pour en savoir plus sur l'appel à projet et postuler : https://parasomnia-productions.fr

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