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    PODCAST - Cannes 2021 Jour 9 : on adore les standing ovations !

    L'étonnant "Les Olympiades", le vrai faux biopic de Céline Dion signé Valérie Lemercier, un réalisateur russe assigné à résidence, le nouveau film d'Asghar Farhadi... On en parle dans notre débrief de cette neuvième journée cannoise.

    JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE

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    Laetitia Ratane (@laetitia.ratane)

    Chaque année, le maire de la ville organise en fin de festival son traditionnel aïoli provençal, sur la place de la Castre, au cœur du village historique du Suquet qui domine le Palais. En ce 14 juillet, l'ambiance était toujours aussi champêtre, folklorique et ensoleillée. Non loin des éminents membres du jury, Spike Lee en tête, s'il vous plaît, les journalistes et autres invités ont conversé sans stress et imaginé un peu en avance ce que pourrait être le palmarès. Attention nous n'avons pas vu tous les films encore mais l'heure est tout de même au bilan car le festival prend son dernier virage et dans l'air, cela se sent. 

    Brigitte Baronnet (@BBaronnet)

    C'est mon 10e Cannes et un "rituel" me procure toujours autant d'émotion lorsqu'il se produit : celui de la standing ovation. Quand le public cannois aime un film, il le dit avec le coeur, avec de longs applaudissement nourris, qui peuvent parfois durer 10 minutes ou plus. Voir l'équipe du film vivre ce moment est toujours intense. J'ai souvenir par exemple d'un accueil phénoménal pour Divines à la Quinzaine des réalisateurs. J'ai repensé à ce moment hier en voyant la comédienne Déborah Lukumuena émue aux larmes pour une standing ovation reçue à cette même Quinzaine des réalisateurs pour Entre les vagues d'Anaïs Volpé. Un film fait avec le coeur, avec de l'énergie, racontant une bouleversante amitié. 

    Mégane Choquet (@MeganeChoquet)

    Petit privilège de journaliste : afin de préparer les interviews, il nous est possible de voir certains films lors de projections anticipées un peu secrètes, parfois au Palais des Festivals, parfois dans des cinémas de Cannes. Grâce à l’une de ces projections, j’ai découvert le cinéma l’Olympia qui a beaucoup de charme et qui a des salles très agréables. Preuve que le Festival est partout dans la ville et que chaque recoin respire le cinéma !

    Thomas Desroches (@ThomDsrs)

    C'est dans l'enceinte du Théâtre Croisette, là où sont projetés les films de la Quinzaine des réalisateurs, que le réalisateur Haider Rashid et son acteur Adam Ali venaient présenter Europa. Le long métrage raconte le calvaire d'un jeune migrant irakien pourchassé par des "chasseurs frontaliers". J'étais intéressé par ce sujet, mais je ne m'attendais à vivre une telle expérience, une nouvelle fois. Le cinéaste choisit de proposer un thriller immersif dans lequel il place sa caméra si près de son personnage que les spectateurs ont l'impression d'être à ses côtés. Une fois le film terminé, Haider Rashid et l'interprète - excellent dans le rôle - sont montés sur scène pour répondre aux questions. L'échange était passionnant et détonnait avec l'ambiance de Cannes, une petite bulle qui semble parfois coupée des problèmes du monde.

    Maximilien Pierrette (@maxp26)

    Serait-ce la thématique des soirées cannoises de 2021 ? Il n’est en effet pas rare de croiser des festivaliers au bord d’une piscine en ce mois de juillet ce qui, si l’on met de côté les robes et costumes (et les projections prévues dès 8h30 le lendemain), a un petit air de vacances. Et, évidemment, le grand jeu, chaque soir, est de savoir si des personnes vont sauter à l’eau pour se rafraîchir un peu. Jusqu’ici je n’ai pas craqué, et juste mis les pieds dans le bassin, tranquillement. Mais le festival n’est pas terminé.

     

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