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    PODCAST - Cannes 2021 Jour 10 : jeunesse enthousiasmante et fatigue écrasante

    Tilda Swinton en route pour le prix d'interprétation, "Haut et fort" pressentie pour la Palme d'or, l'indé "Red Rocket", l'acide "France" de Bruno Dumont... On en parle dans notre débrief de cette neuvième journée cannoise.

    BORDE-JACOVIDES / BESTIMAGE

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    Brigitte Baronnet (@BBaronnet)

    L'une des réjouissances cannoises est toujours de pouvoir rencontrer tous les talents que compte le monde du cinéma. Passer de jeunes acteurs qui pour certains font leurs premières interviews à des cinéastes multi-primés ou même lauréat d'une Palme d'or comme Jacques Audiard. Hier après-midi, la Terrasse Albane, l'un des QG d'interviews du festival, réunissait en un même endroit et au même moment, Jacques Audiard donc et sa bande de jeunes comédiens, Bruno Dumont en interview pour FranceCamille Cottin et Louis Garrel pour le film de clôture de la Semaine de la critique, Mon Légionnaire, ou encore Leïla BekhtiDamien Bonnard et le réalisateur Joachim Lafosse pour Les Intranquilles, le tout sous le soleil cannois !

    Mégane Choquet (@MeganeChoquet)

    Les journées se suivent et ne se ressemblent pas, surtout en ce qui concerne les lieux de travail pour écrire des critiques, préparer des interviews ou en dérusher. Après l’appartement, la terrasse des journalistes, les couloirs du palais et les cafés, j’ai testé la plage de la Quinzaine. Une véritable chance de pouvoir travailler face à la mer, confortablement installée, avec un temps estival radieux. J’aurais aimé avoir le temps d’y aller plus souvent !

    Thomas Desroches (@ThomDsrs)

    Je vais être transparent : la fatigue commence à pointer le bout de son nez. Mais l'enthousiasme d'être ici l'emporte. Pour m'éloigner de l'euphorie de la Croisette et retrouver un peu de calme, j'aime me rendre sur le port. Les yachts sont immenses, je me sens minuscule à côté. Je prends quelques minutes pour m'asseoir, regarder la vue - pas désagréable (voir photo ci-dessous) - et penser aux films que j'ai eu la chance de voir. Il y en a un qui m'a particulièrement marqué : Memoria d'Apichatpong Weerasethakul. Un long métrage contemplatif, aux thématiques humanistes et à l'atmosphère très spirituelle. Il m'a transporté et la vue du port me permet d'y réfléchir paisiblement pour pouvoir enfin poser des mots dessus.

    Maximilien Pierrette (@maxp26)

    En 11 éditions cannoises avec AlloCiné, j'ai fait un paquet d'interviews. Et encore plus en-dehors du festival. Mais je ne crois pas avoir rencontré quelqu'un d'aussi intense que Mathieu Amalric. Alors qu'il enchaîne les présentations de films depuis plusieurs jours (The French Dispatch, Tralala) et avoue ne pas avoir dormi la veille, c'est pour évoquer sa nouvelle réalisation, Serre Moi Fort, qu'il se pose devant nous.

    Et sa passion pour le projet ne met pas longtemps à transparaître : il nous montre son exemplaire de la pièce qu'il a adaptée, pleine d'annotations, son carnet de notes, part dans des grandes phrases qu'il termine essoufflé, fait de grands gestes… Et se retrouve même, par deux fois, au bord des larmes, en abordant la partie émotionnelle du film. Une expérience passionnante que je ne devrais pas oublier de sitôt. Tout comme la rencontre avec Vicky Krieps, sa comédienne, plus posée mais très intense également.

    Yoann Sardet (@SardetY)

    Gare de Cannes, rencontre en matinée avec les 25 lauréat(e)s du projet Moteur !, une association qui oeuvre pour aider les jeunes de milieux défavorisés à développer la confiance en soi à travers un concours vidéo et une exposition dédiée à leur travail sur les murs de la station. L'après-midi, ils recevaient des mains de Thierry Frémaux leur Clap d'Or, avant de monter les marches du Palais le soir venu, apothéose d'une journée parmi les étoiles. Echanger avec cette jeunesse émerveillée, engagée, positive fait un bien fou. Et leur attachement sincère à notre modeste travail allocinéen, qui a visiblement accompagné leur parcours cinéphile est aussi touchant que gratifiant. Merci à elles, à eux. On repartira de Cannes la tête pleine de cinoche, et le coeur empli de leurs mots.

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