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    Steve Suissa

    A l'occasion de la sortie de "L'Envol", le réalisateur et comédien Steve Suissa vous convie à un tête à tête.

    AlloCiné : Si vous n'aviez pas été réalisateur ou comédien, qu'auriez-vous fait ?

    Steve Suissa : J'aurais été bâtisseur de rêves

    Votre premier souvenir cinéma ?

    La première fois que j'ai vu Il était une fois en Amérique et plus précisément la scène où le môme attend la pute... quand il hésite entre la pute et une charlotte russe... qu'il choisit finalement...

    Votre référence absolue comme comédien ?

    En France j'aime beaucoup Gérard Lanvin. Aux Etats-Unis j'aime beaucoup Al Pacino

    Votre référence absolue comme réalisateur ?

    J'aime beaucoup Leone, Scorsese, Cameron, Lubitch et j'adore Capra

    A ce jour, professionnellement, votre plus grand regret ?

    Aucun

    Votre meilleur souvenir professionnel ?

    Mon premier film, mon premier jour de tournage en tant que réalisateur ; de voir qu'il y avait 110 personnes toutes là pour raconter l'histoire que j'avais écrite

    Votre film de chevet

    Il était une fois en Amérique

    Avez-vous un don, un talent caché ?

    Celui de faire rire et sourire, parce que je ne le fais jamais

    La rencontre déterminante dans votre carrière professionnelle

    Ce qui a été déterminant c'est de trouver quelque chose qui me plaise dans la vie, c'est à dire mon métier

    Vous souvenez-vous de votre première réplique ?

    "Qu'est-ce donc, qu'avez-vous?"

    Vous souvenez-vous de votre premier jour de tournage en tant que réalisateur ?

    j'ai fait le tour du pâté de maison avec mon scooter, une demi-heure avant que ça commence, il était 5 heures du matin. Je ne sais pas pourquoi les larmes coulaient sur ma joue et il y avait un mélange d'émotions et de bonheur. Puis tout d'un coup j'ai dit le premier "Action!". C'était le premier plan que je faisais de ma vie, je n'avais pas fait de court-métrage avant, et j'avais autour de moi toute ma famille et tous les gens que j'aime

    Vos prochains projets ?

    Je vais faire un film qui s'appelle "Joseph" cet hiver et je continue d'écrire, j'en ai pleins d'autres dans la tête

    Une petite anecdote sur le tournage ?

    Je tournais une scène dans la boucherie de la rue Richet. Bernard Fresson, entre deux scènes, touchait la viande. A ce moment une "vraie" cliente est entrée et lui a demandé 500 grammes de viande hachée, et il lui a servi !

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